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Lebarde
18/6/2020
a aimé ce texte
Bien
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À lecture, ce poème est fluide sur un thème sombre aux accents "baudelairiens" comme l'indique l'exergue, mais aux accents seulement.
On pourrait se laisser séduire même si certaines images déroutent un peu. Par contre au regard de la forme, on peut s’étonner des nombreuses et grossières erreurs de prosodie qui éloignent le poème de la catégorie classique. J'ai noté: - des rimes fautives: tourmenté/hanter, blessures/torture, remords/mort, odeurs/pudeur, las/au-delà, etc.... - des vers bancales ( 10,14,19..) - quelques césures approximatives, - des fautes d'orthographe et d'accords de verbe qui pourront être corrigées avant édition ( m'on envie, sarabande(ent?)...) qui sont dommageables et se doivent être pris en compte dans l'appréciation globale. Désolé vraiment, il y avait pourtant de belles choses. En EL Lebarde |
Myo
23/6/2020
a aimé ce texte
Un peu
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Classique
L'alternance des genres n'est pas respectée pour les rimes et le nombre non plus ( blessures / torture - remords/mort - odeurs/pudeur ....) 3e vers " Puisse-je ..." ne me semble pas correct sans le "que" 1er vers 4e quatrain, 2e vers 5e quatrain, l'hémistiche n'est pas respectée 3e vers 5e quatrain ; 13 pieds... Un fond grave, noir, tourmenté ... dont je ne comprends pas toute la teneur. Je n'arrive pas a ressentir l'émotion voulue, désolée. En EL Myo |
Anonyme
25/6/2020
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour,
L'exercice est méritoire mais ça reste un exercice ! L'auteur/trice ne sera pas étonné·e que l"on puisse se montrer un peu perplexe après cette lecture. Je salue l'effort qui a consisté à harmoniser du "Baudelaire" et à s'en imprégner pour nourrir son inspiration mais comme je l'ai lu ailleurs, l'innutrition demande du temps pour que les nutriments soient métabolisés dans notre propre écriture et ici le temps de maturation ne me semble pas atteint, mais prometteur cependant. Merci de ce partage Commenté en E.L |
Anonyme
25/6/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Pour moi, l'ambiance est là, avec le cœur noir, les chairs putréfiées, les sordides odeurs : je retrouve le fumet des enfers baudelairiens traversés çà et là par de brillants soleils tel le "bijou" du dernier quatrain, selon moi le plus réussi.
Cela dit, d'un point de vue rythmique, je crois repérer des vers dont la scansion est malaisée pour cause de syllabe accentuée à l'hémistiche alors qu'oralement elle est muette, ou d'hémistiche au milieu d'un mot : Dans les caveaux tu cher/ches les ombres rampantes Volutes enivran/tes, chanvre incandescent Suaires déchirés encore tachés de sang (treize syllabes) Freinent les déliRES qui me portent vers toi Veiller sur tes rêVES comme un amant jaloux Je pense donc que vous pourriez reprendre avec profit ce poème prometteur pour en rendre la rythmique mieux en accord avec les contraintes de forme que vous avez voulu lui appliquer, à savoir celles de la poésie classique. |
papipoete
9/7/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour painful
Oh maître des vers noirs, aux accents de mort, comme écrits sur un autel de catacombe ; je voudrais emprunter ta muse, pour voir si elle me guiderait au plus profond de ton coeur ? Mais l'audace me manque de marcher dans tes pas, la peur sans doute du sang ? Alors, pour ne pas oublier de penser à toi, j'épinglerai à ma peau tel Ugolin pour Manon, un médaillon de tes plus beaux vers gravés... NB l'auteur fantasme devant Baudelaire, et voudrait pour son poème s'en inspirer ; l'écriture est belle, ne tremble pas et je pense que le poète " au chanvre incandescent " rosirait face à cet amant jaloux ! Techniquement, vous écrivez tantôt en synérèse ( biais ) tantôt en diérèse ( pu/tré/fi/ées )... ce qui n'est point autorisé en néo-classique ( soit l'un ou bien soit l'autre ) au 19e vers, celui-ci mesure 13 pieds Dans l'ultime strophe, ( flancs...flamboyance ) font un vilain écho la première strophe a ma préférence. |
Angieblue
9/7/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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Le thème de l'amour souffrance est très bien exploité avec l'être aimé érigé en déesse cruelle, sublime et diabolique.
Le côté morbide de cette passion est également bien traité à la manière de Baudelaire mais sans tomber dans la pâle imitation. Peu importe si les règles de la prosodie classique ne sont pas totalement respectées puisque le poème n'est pas présenté comme appartenant à la catégorie purement classique. L'essentiel est que ça sonne et que l'on soit happé par l'ambiance et la musicalité des vers. Et, en effet, c'est très réussi avec un beau travail sur les allitérations tout au long du texte. Bravo, vous m'avez séduite. C'est du très bon niveau. Et mention spéciale pour les strophes 3, 4 et bien sûr la dernière. |