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Anonyme
27/3/2012
a aimé ce texte
Pas ↓
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Je n'ai vraiment pas aimé ce texte que je ne trouve pas poétique du tout.
Il n'y a rien dans ce texte qui me renvoi à une quelconque poésie, non que le choix des mots me dérange, après tout le banal peut être beau, mais là il y a une telle absence d'image ou de suggestions que je me retrouve totalement dépourvu. J'ai apprécie par contre l'idée biblique du "Prenez" , l'abandon de soi à l'autre plus fort encore que la vie. Mais a l'arrivée je suis déçu parce que rien ne vient soutenir cette intention. De phrases comme: "Le monde ne vient plus dans mes poumons que pour s'y débarrasser de rêves totalement décomposés, dédaignés même des corbeaux..." sont trop ou pas assez ! Je m'explique: soit il y a une volonté de marquer l'abandon, le désespoir le plus total, et dans ce cas il faut aller plus loin dans le vocabulaire, il faut quelque chose de plus dur; soit il y a une volonté d'atténuer un peu tout ça parce que c'est une prière, une supplique, et il faut laisser une note d'espoir, une touche de couleur dans cette phrase. Je n'ai pas été convaincu, il manque pour moi de la poésie, pas de la beauté, de la poésie (!) dans ce texte. |
irisdenuit
27/3/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Un texte pour le moins intense et assez bien écrit. Je ne sais pas si c'est vécu mais beaucoup de sincérité s'en dégage, beaucoup de douleur également. Dans ce genre de texte je me serais sentie plus à l'aise avec l'emploi du "tu". La répétition du "prenez" ne nuit pas à la lecture et à la fluidité. Bref, un très bon moment de poésie. Amicalement, Iris |
Anonyme
4/4/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai trouvé ce texte très poétique, certes d'une poésie crue, dure, à vif, mais d'une poésie qui prend aux tripes et qui exprime bien ce qu'elle veut exprimer: la douleur de ce qui fut et n'est plus.
Je signale en toute sympathie une faute d'orthographe: "combien de noeuds ont-elles coulés..." Je suivrai vos prochaines parutions. |
Fattorius
4/4/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
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Intense, en effet, et pas mal construit - l'idée des parties du corps qui reviennent dans le deuxième "ceci" est par exemple une belle trouvaille, qui crée un bon rythme.
Le vousoiement me paraît pertinent: une femme parle, apparemment vaincue, promise à tout homme, même un parfait inconnu, auquel elle se donne tout entière. Un tutoiement n'aurait pas eu lamême force évocatrice de l'abandon: on ne tutoie que ceux dont on est complice, ou avec lesquels on a un lien, voulu ou imposé. En revanche, je commence à trouver un peu cliché cette association religion chrétienne/sexe qui prétend provoquer et subvertir, dès les premières lignes: ça ne marche plus avec moi... trop vu ça, trop facile d'exploiter le christianisme à des fins de provocation, désolé. Merci, cependant, pour l'instant de lecture! |
nombrilc
4/4/2012
a aimé ce texte
Un peu ↑
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les femmes, et le sexe, même l'homme a plus de décence mais pour un texte poétique la femme est trop plongée dans ses phrases aux plis de son lit.
Pour moi, cela tourne trop autour du sexe, pas de quoi sortir tant de douleur si ce n'est pour faire sortir un mensonge. Même si cela fait du bien à tout lecteur de lire des textes qui enragent les coeurs. Pour cela et pour avoir garder la fin comme mobile avec conviction, j'aime. Et il en ressort quelque chose de fort poétique et de moins sentimental. |
Anonyme
4/4/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une détresse amoureuse bien rendue je trouve, particulièrement forte et évocatrice. Pour un homme il fallait oser aller aussi loin dans l'intimité d'une femme, dans ses émotions les plus profondes.
On ressent bien le côté tragique d'une séparation et la ruine de l'amour-propre qui s'ensuit. Quand l'être aimé s'en va, la blessure est d'abord narcissique, c'est bien retranscrit dans cette femme qui répudie toutes les parties de son corps, qui les rejettent parce qu'elles ne sont plus désirées. Quelques images un peu mièvres néanmoins ("des tourterelles écrasées", "Priveriez-vous un chaton orphelin d'un peu de lait") et une dernière phrase pour le moins alambiquée ! |
wancyrs
4/4/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
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Une espèce d'eucharistie d'amour, de passion et de déception... La formule qui est leitmotiv ici rappelle le sacrifice du Christ, mais seulement, ce sacrifice était porteur d'espoir, et non de chagrin comme laisse voir ce texte. Il y a de belles formulations tout le long du poème, mais j'aurais aimé que ce "prenez" soit mis en facteur, et que la prose, la vraie, prenne le dessus ; dommage...
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funambule
7/4/2012
a aimé ce texte
Un peu ↓
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J'ai du mal à "prendre"... même si l'idée me plait assez. J'ai le sentiment qu'un raccourci (condenser l'ensemble) aurait rendu l'envoi plus efficace. Tout en "suivant" je me suis un peu "dilué" entre les mots... et peut-être un certain lyrisme qui me semble exagéré, desservant l'aspect poétique .
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Palimpseste
17/4/2012
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Bonjour et merci de vos commentaires. Bienveillants ou critiques, ils sont tous les bienvenus.
Un fil d'explication de texte a été ouvert ici: http://www.oniris.be/forum/prenez-encore-un-peu-de-douleur-t15421s0.html#forumpost203323 Au plaisir de vous y retrouver... |
Anonyme
27/4/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Ce texte est emprunt d'un lyrisme que l'on pourrait juger excessif, mais qui correspond selon moi très bien et très précisément à l'excès dont nous sommes capables au paroxysme des blessures narcissiques.
Ce lyrisme est servi par une écriture agréable et une bonne musicalité, raison pour laquelle je regrette quelques formulations (que je juge personnellement) plus faibles et qui, de ce fait, le contrarie. Il n'y en a pas des tonnes, mais en voici les principales : "les érotismes les plus variés" : "les plus variés" me parait faible "comme des tourterelles écrasées" : gnangnan "Priveriez-vous un chaton orphelin d'un peu de lait, des oisillons abandonnés de leur subsistance ?" : gnangnan également "N'importe quel feuillet évoque une de nos histoires" : Je ne trouve pas le "N'importe quel feuillet" très élégant. J'aurais davantage apprécié "Chacun des feuillets" ou "Chaque feuillet", mais je comprends bien sûr la notion d'aléatoire que vous avez voulu mettre dans l'expression "N'importe lequel" et qui donne plus de poids au sens (c'est-à-dire que l'ex-conjoint est partout où l'on porte le regard ou l'esprit, si je comprend bien). "pour s'y débarrasser de rêves totalement décomposés" : "totalement" affecte tragiquement l'élégance de la suite sans apporter quelque chose de véritablement utile. Je vais tenter d'expliquer ce que j'entends par "affecte tragiquement l'élégance". Prenons la suite raccourcie : "pour s"y débarrasser de rêves décomposés" Si l'on prononce cette phrase à voix haute et sans prononcer le "e" de "rêves", nous plaçons les toniques aux endroits mis en majuscule : pour s'Y débArrassER de rÊves décOMposÉs Le rythme est parfait, un véritable métronome. De plus, nous trouvons une rime phonétique entre les 3ème et 6ème temps. La présence de l'adverbe "totalement" casse cette mécanique pourtant si parfaite. Quel dommage ! Je cesse de chipoter pour relever cette fois quelques formulations que j'apprécie particulièrement : "refroidies de votre absence" "Vous étiez leur raison, désormais la raison les ignore." "les morts petites aux vertiges de paradis" "Le monde ne vient plus dans mes poumons que pour s'y débarrasser de rêves totalement décomposés, dédaignés même des corbeaux" (en supprimant le "totalement"; cfr plus haut) "Donnez-moi une crécelle, que je prévienne les prochains hommes que je suis le Malheur, la Dévastation, le lac des pleurs et la montagne aux chagrins" "Qu'il reste à la fin encore moins du rien que je suis devenue" La simulation liturgique imprime au texte un rythme plaisant et une structure naturelle. Je regrette peut-être un peu que l'accent soit à ce point mis sur cette notion de corps offert en sacrifice par une femme à son homme. Derrière le sacrifice proposé post-rupture, on sent presque le "sacrifice" précédant et cela me gêne. Selon moi, il s'agit là davantage d'une illusion sociétale, convenue et entretenue, dommageable à la fois aux femmes et aux hommes, que d'une réalité. Je ne juge pas ici l'intention de l'auteur, mais uniquement l'impression que j'ai eue. Je conserve de l'ensemble un bon moment de lecture. |
zenobi
27/4/2012
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Pas été emballé... Le côté trop plaintif de ce rôle féminin ? Quelques tournures moins heureuses...
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