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Anonyme
17/9/2013
a aimé ce texte
Bien
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L'âme affranchie, la mer prise à témoin, les douleurs, l'orgueil divin, l'idéal : l'auteur se sent sans doute des affinités avec Baudelaire.
Tout cela a le mérite d'être bien écrit et joliment lyrique (préférence pour le deuxième quatrain) nb Je saisis mal le passage du "Je..." (deux premiers quatrains) au "nos cœurs" (troisième quatrain), ayant cru jusque là à une libération strictement personnelle et intime. |
Anonyme
22/9/2013
a aimé ce texte
Bien ↓
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On dirait que l'auteur voit enfin le terme de ses soucis à l'arrivée
d'un nouvel amour. Il prend la mer et le vent comme métaphores. Mais pourquoi revenir alors sur la douleur dans les 2éme et 3éme quatrain ? Est-elle bien envoler ou l'auteur se leurre-t-il lui-même ? Pourquoi un s à ranimes ? Pourquoi tournés vers les chants ? Peut-être une virgule après coeur pour une meilleure compréhension. Beaucoup de questionnement au final dans ce poème. |
Anonyme
25/9/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Eh bien, même trouvant l'ensemble trop dramatique à mon goût (c'est mon goût), force m'est de reconnaître que je trouve à cette ampleur beaucoup d'allure ! J'ai le sentiment d'un poème louvoyant au plus près, avec témérité, de l'écueil du pompeux mais parvenant à l'éviter. De ce point de vue, la troisième strophe est superbe, trompetante. Sans rire, j'ai pensé à Baudelaire, à des vers comme
"Soyez béni, mon Dieu, qui donnez la souffrance Comme un divin remède à nos impuretés, Et comme la meilleure et la plus pure essence Qui prépare les forts aux saintes voluptés !" ou "Car il ne sera fait que de pure lumière Puisée au foyer saint des rayons primitifs Et dont les yeux mortels, dans leur splendeur entière, Ne sont que des miroirs obscurcis et plaintifs !" et puis "Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ! Va te purifier dans l'air supérieur Et bois, comme une pure et divine liqueur, Le feu clair qui remplit les espaces limpides !" Je ne parle pas tant du sujet que du ton. Pour moi, votre poème navigue dans ces eaux, et il le fait de belle manière. Bon, je trouve un peu dommage d'écrire comme au dix-neuvième siècle, je me dis que de l'eau a coulé sous les ponts depuis et qu'il est délicat d'occulter cent cinquante ans d'histoire de la littérature, mais c'est votre choix et, je le répète, à mes yeux vous savez assumer votre parti-pris poétique. Du beau boulot, pour moi. |
Anonyme
10/10/2013
a aimé ce texte
Bien
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Pour moi ce poème a le mérite d'écarter les lamentations comme souvent pour ce thème de l'amour perdu. Au contraire un regard tourné vers l'horizon de jours nouveaux.
Bien sûr quelques allusions à la souffrance éprouvée; mais ça ne peut pas disparaître en un coup de baguette magique... " Aujourd'hui je souris à l'amour qui me blesse ". Je trouve que c'est un joli pied de nez à la rancune. |
senglar
10/10/2013
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Bonjour Pannacakkhu,
Il s'agit donc ici de la Mer qui, avec le Vent, régénère : "Aurore...". J'ai du mal avec certains éléments de ce poème qui m'apparaissent contradictoires en soi : - Comme la forme d'une souffrance peut-elle être légère ? - Comment le vent peut-il ranimer la faiblesse en l'absence de parfums de fleurs ? - Comment un amour bancal peut-il devenir triomphal ? Bien sûr il y a le mépris, le choix du sourire et le mysticisme de la mer. Je ne mettrai pas d'évaluation négative pour ne pas entraver la spirale du "B" vu donc que ce poème est bien accepté :) mais il aura peiné à me convaincre. Senglar-Brabant |
ikran
10/10/2013
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Avec une première lecture, j'ai été charmé par la musicalité des vers.
En relisant, j'ai continué d'aimer les deux premiers vers. Le reste m'a semblé atténuer l'élan que vous aviez insufflé. Dans la deuxième strophe, le vent des vastes mers et le sel ranimant la faiblesse m'ont plus, ainsi que le "à jamais", tout cela m'évoque quelques chose de puissant, mais il est dommage que le reste vienne polluer cette grandeur à ma perception. Je n'ai pratiquement pas aimé la dernière strophe. Seulement le dernier vers qui contient tout ce dont un final a besoin dans un poème. De manière générale concernant le style, je sens émerger une bête féroce mais qui s'ignore encore. |
pieralun
10/10/2013
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Bonjour Pannacakkhu,
Vous avez trouvé les ingrédients utilisés dans la poésie du 17 eme au 19 eme: la souffrance, l'âme, la nuit sans repos, l'Amour bien sur, le vent, les vastes mers, le parfum des fleurs bien sur, les douleurs, le grand coup d'aile ( alors celui-là) presque tous les classiques l'ont essayé, le bonheur triomphal bien sur, les cœurs, le soleil, et l'idéal pour finir; il ne doit pas manquer grand chose au tour de vos 3 quatrains. Saupoudrez de quelques Ô, salez de quelques ! Touillez et faites chauffer à feu doux. Surtout évitez de mettre un sens à votre histoire; trouvez à la mer l'absence d'un parfum de fleur ( sans blague), menez bataille contre cette terrible souffrance passagère à la forme légère, et encensez nos cœurs où l'orgueil divin se renouvelle. Voilà servez chaud, et vous aurez un accueil finalement favorable aux jeunes pousses. |
Miguel
10/10/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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De l'ampleur et de l'allure, dit socque ; et c'est tout à fait cela. J'ai beaucoup aimé ce ton, ce souffle, ces vers mélodieux et puissamment rythmés. De la poésie classique exactement comme je l'aime. Je dis bravo et merci. Tenez, je retourne le lire. Il y a là non seulement du Baudelaire, mais aussi de la résolution mallarméenne de "Brise marine".
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Ioledane
11/10/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le style de ce poème est un peu trop lyrique et exalté à mon goût, "à la manière de", néanmoins c'est bien fait - et j'apprécie sa construction et sa tonalité 'résolue'.
La douleur personnelle semble enfin vaincue après un long combat, et le troisième quatrain ouvre les perspectives de bonheur sur un bienveillant pluriel. Les répétitions/reprises sont bien menées. Une belle plume classique, ma foi. |
Mona79
14/10/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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La mer qui nous inspire et nous berce, sera toujours, sans cesse recommencée, avec des mots semblables, avec des mots mystères, avec nos pensées liées à son immensité. Vous avez bien compris cela, vous qui l'avez mêlée à vos douleurs, à vos amours et à votre idéal.
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