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Gabrielle
2/10/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une réflexion philosophique sur la beauté et la fugacité de la vie.
Ce texte invite le lecteur à profiter des instants précieux de bonheur intense que la vie nous offre. Ce conte merveilleux qui nous conte la vie, sa douceur mais également les instants terribles qui nous sont parfois imposés, est une invitation à la contemplation et à la sagesse. Merci à l'auteur(e) pour cette prouesse qui met en exergue son talent. |
Vincente
13/10/2019
a aimé ce texte
Bien
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Je suis pas mal interloqué par cette prose poétique. Une magie certaine émane de l'ensemble. Il y a de l'évanescence, du lyrisme, de la poésie, de la candeur, de l'envie généreuse, des maladresses, enfin une association qui pourrait être dommageable, voire délétère, mais en fait une expression séduisante dans le style Art naïf. En poésie, ce registre est hasardeux car la forme requière des nécessités vitales pour assurer la compréhension de la langue. Ici, le lecteur peut "enjamber" les anicroches (répétition de "plante" dans 2 phrases consécutives - un côté assez "fumeux" de ce qui est disponible pour comprendre et corréler a minima - certaines expressions convenues, et d'autres jolies mais débordantes d'ambiguïté " je sanglotais un calice fané sur ma chemise de damné."), car l'écriture est assez belle et la volonté généreuse.
En résumé, j'ai bien aimé. Je n'ai pas pu identifier autre chose qu'une belle envie de raconter, parce que "l'objet" en lui-même m'est resté fuyant ; j'ai pensé à une jeune maman racontant la naissance de son enfant ; j'ai pensé à l'éclosion d'une fleur particulière ; j'ai pensé à la "liberté" du narrateur. Flou l'histoire tout de même ! Et je l'ai regretté car l'art ici est naïf mais aussi tellement abstrait... ! |
papipoete
13/10/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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bonjour Papillon
Dès votre pseudo, vous annoncez la couleur ! Les saisons de la vie évoquées, selon un botaniste à la fibre poétique... Prose magique que celle-ci, où nulle rime n'est besoin, pour conter ce bonheur qui ne dura point, " au vent terrible qui s'engouffrait dans la vallée succéda un torrent fatal pour la fleur tant adorée ". NB que l'exercice de l'écriture libérée est difficile, mais cher poète, vous la maîtrisez avec grand talent ! Infime bémol ( l'onde fut/fugace ), un rien ! |
jfmoods
13/10/2019
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Ce poème en prose s'inscrit dans le registre du merveilleux ("une magie à la fois rare et suprême", "cette plante aux mille pouvoirs", "un sortilège malheureux", "les faisceaux poudrés d’or ne jaillissaient plus de mes doigts"). Placé sous le haut patronage de la passion (titre : "Passiflorae"), construit autour du topos de la femme-fleur, il se présente comme une allégorie de la condition amoureuse ("J’ai découvert une plante précieuse").
Au fil du poème se déploie le cycle des saisons. L'été marque le plus haut degré du bonheur à deux (image de l'Aimée : "une couronne de pétales flamboyants", "Le jour vint à son apogée", "au zénith", "j’étais ivre", "en bénissant la providence", "J’aurais vendu mon âme au diable pour que cet instant devienne éternité"). L'automne, seulement suggéré ("un horizon chargé de tristesse et d’abandon", "vent terrible qui s’engouffrait dans la vallée"), voit brutalement s'écrouler ce bel édifice amoureux ("un torrent fatal pour la fleur tant adorée", "un calice fané sur ma chemise de damné"). Avec l'arrivée de l'hiver, la folie gagne un locuteur engrené dans sa solitude ("je perdais la tête"). Un nouveau cycle se met en marche ("Le printemps apparut"), faisant refluer l'espoir ("des fleurs blanches éclairaient les branches squelettiques et le ciel opaque, telle une lentille bleue, emplissait entièrement mes yeux"). Une promesse s'ébauche ("Les paysages semblaient plus intenses et les soleils plus radieux", "jamais la beauté du monde ne m’avait autant pénétré"), préparant l'éblouissement d'un comblement amoureux ("soudain j’aperçus, sur mon chemin et dans ma course, une plante telle que nul mortel n’eût pu connaître… Je me penchais pour la regarder… Elle était en train de naître…"). Merci pour ce partage ! |
Davide
13/10/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Papillon,
La passiflore est la fleur de la passion. Ce titre "latinisé" lui donne une certaine rudesse, une certaine froideur. Faut-il s'en méfier ? J'avoue ne pas avoir cerné clairement le propos de l'auteur(e), mais la deuxième phrase me fait imaginer les tourments d'une passion amoureuse : "Souvent jeunes hélas, ils n’ont d’emprise sur les passions qui les menacent…". L'orage peut en être la rupture, et l'hiver qui s'installe une phase difficile, voire dépressive. Le printemps qui renaît s'habille de sagesse ; le rouge-gorge, symbole d'un retour à la vie, apporte sur ses ailes une "innocence" retrouvée ; innocence qui d'ailleurs s'oppose aux "passions" brûlantes de l'été. Il y a cependant quelques lourdeurs et maladresses dans l'écriture, en particulier : - "cloué" d'un emploi familier - "pour ne présager du futur un sortilège malheureux ?" - "sanglotais un calice" ("sangloter" étant intransitif) - "une plante telle que nul mortel n’eût pu connaître…" Néanmoins, le lyrisme prégnant a su m'embarquer dans ce voyage parfumé, diapré de mille couleurs. Un texte charmant, intéressant, mais un peu trop obscur, sans parler de l'exergue, qui pose question(s) plus qu'il n'éclaire ma lanterne. Hum ! J'aimerais savoir ce que l'auteur(e) a voulu exprimer / partager dans cette prose... Merci du partage, Davide |
Queribus
5/11/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Votre texte comporte de très belles images poétiques dans une succession de "mini-versets" qui aèrent le texte pour en rendre la lecture plus facile. Le tout forme une belle réflexion sur la vie et son recommencement. j'avoue aussi que j'ai trouvé l'ensemble un peu décousu sans enchainement logique qui se dégagerait à première vue. Je pense aussi que l'emploi du présent au lieu des temps du passé aurait rendu votre texte plus vivant et plus accrocheur. Quoi qu'il en soit, votre poème témoigne d'une certaine recherche et d'un gros travail car le poème en prose comme la poésie libre ne sont pas faciles à aborder. Bien à vous. |