|
|
Ioledane
14/5/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Voilà un ravissant voyage en délicieux hexasyllabes !
Le rythme est fluide et chantant, le poème savoureusement imagé. Le vocabulaire est riche, j'ai appris au passage à connaître le myrtil, les augets, éfaufiler ... et cette commune de Blois dont je ne connaissais que l'homonyme. Le troisième quatrain est mon préféré. Bref, beaucoup de charme dans ce fil de l'onde que j'ai suivi avec grand plaisir. |
troupi
15/5/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Voici bien longtemps que je n'avais lu aussi délicate poésie.
Le voyage de ce papillon est un vrai régal et on ne peut que regretter qu'il ne soit pas plus long. Myrtil, augets, l'épeire éfaufile, cingle, chaque strophe apporte sa petite surprise. Merci pour cette belle lecture. |
Anonyme
30/5/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Voici un poème tout en impressions, léger, fluide, presque vaporeux, tant par le thème que par la forme choisie. Cette succession de quatrains d'hexasyllabes évoque à merveille la danse erratique du ruisselet et du papillon. C'est une dentelle d'une rafraîchissante simplicité, juste ornée des gemmes précieuses de ces mots rares qui font rêver. Enfin un poème qui se laisse comprendre et ne donne pas envie de se pendre à l'accroche du dernier vers.
|
Miguel
4/6/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Mais que c'est mignon, que c'est gentil, que c'est joli ! Je ne me moque pas, j'exprime mon attendrissement. Un peu chanson, un peu comptine, très rafraîchissant et bucolique, ce texte me rappelle, excusez du peu, les Chansons des rues et des bois de Victor Hugo. On est à peine dans le néo, et pratiquement dans le classique. La poésie des choses infimes, ou comment porter un regard émerveillé sur le monde : en plus de ses beautés, ce poème est une leçon d'optimisme ; une autre, une autre, on en a bien besoin !
Et puis, comme dit Ioledane, on s'instruit, ce qui est toujours bon. |
Robot
1/6/2014
|
Voici la preuve qu'avec des mots simples ont peut construire un trés beau poème. Un joli tableau d'une campagne à découvrir en suivant au fil de l'eau l'errance du papillon. Franchement papypoète, je suis admiratif.
|
Anonyme
4/6/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour papipoete... Papy je ne sais pas mais poète, la preuve est faite ! Une série de quatrains hexasyllabiques tout en douceur ; on se laisse emporter par ce ru qui nous fait découvrir le myrtil, les augets et l'épeire qui éfaufile... Pour une lecture quotidienne de ce tonneau, je signe des deux mains avant d'applaudir la performance poétique ! Sincères félicitations...
|
Marite
4/6/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
|
C'est vrai qu'avec un minimum de mots, bien choisis, ce papillon nous entraîne dans ses découvertes au "fil de l'onde" et de ses battements d'ailes. Légèreté et fraîcheur sont au rendez-vous et sans aucun mal nous imaginons les couleurs. Ce poème très court m'a appris bien des choses : Myrtil ... augets ... éfaufile ... . Ah ! Papipoète, le dernier vers ne me "parle" pas vraiment : que désigne ici le mot "chaland" ? Je n'arrive pas à lier ce mot à notre papillon !
|
Anonyme
4/6/2013
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
Je ne comprends pas la construction grammaticale de la seconde strophe. Je ne comprends pas bien l'intérêt du poème non plus.
Les rimes, à part pont/hameçon, sont recherchées, et l'on comprend que c'est un poème réfléchi, mais je me demande bien où est passée cette réflexion outre les rimes. Nous sommes dans un néo-classique très étrange qui suit les règles douteuses du classique sans y mettre les deux pieds. C'est regrettable, mais qu'y faire ? — ! La ponctuation est à surveiller. |
sqark
5/6/2013
|
Bonjour,
il est de ces textes où l'on chante le local, la beauté de nos rivières d'enfance ou que sais-je encore. Mais la poésie n'est pas une oeuvre locale, qui chante un pays. La poésie s'étend, s'applique partout et pour tous : je perds ici la poésie de votre poème parce que je ne sais pas ce qu'est "Seille", ce qu'est "Blois", ce que "l'Epeire"... Je ne sais rien de tout cela, ainsi je ne comprends pas le texte. |
brabant
5/6/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour PapiPoète,
Mine de rien j'ai appris deux mots (myrtil et auget) et précisé le sens d'un troisième (acception n°3 chaland = barque) dans ce court poème de 629 caractères. Si vous êtes capable de bâtir une telle beauté virtuose, car ce poème chante, pour une rivière, j'attends que désormais vous m'entrainiez pour un voyage au long cours sur la Saône. Et paradoxalement j'aimerais voir a contrario quel souffle magique vous pourriez insuffler à un pauvre ruisseau. Ah, j'ai aussi appris "Seille", suis pris à l'hameçon, vais y accrocher l'épeire, l'aura pas le myrtil et j'aurai du poisson. Merci pour ce voyage en virevolte "Au fil de l'onde" ! :))) |
David
13/6/2013
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
Bonjour Papypoete,
Il y a un côté douanier Rousseau "sur Seille" pour la simplicité du tableau que dépeint le poème, les vers sont court et la fluidité d'en ressent parfois, surtout à la quatrième strophe, où le sujet du verbe "faufile" est complétement absent de la phrase, c'est toujours le "filet d'eau" bien entendu, mais c'est plutôt que le poème entier aurait pu former une seule phrase à mon avis, en clôturant les strophes par un point virgule, la syntaxe serait correcte, ou du moins juste avant cette 4ème strophe/phrase sans sujet. Les vers courts sont intéressant aussi pour le rythme interne, 4/2, 2/4, 3/3 et leurs agencements pour la musicalité. Je ne connais pas de recette pour ce rythme, pas de règle en tout les cas à ma connaissance. J'aime bien les strophes de début et fin de ce point de vue, mais dans la seconde, les mots m'ont semblé un peu à l'étroit, il y a très peu d'articles. C'est surtout cette 4ème strophe qui m'a marqué, du coup, ça ne gène pas la compréhension mais c'est néanmoins une erreur grossière dans un poème "simple" : l'évocation d'un cours d'eau et d'un paysage. |