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Anonyme
10/1/2022
a aimé ce texte
Un peu ↑
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C'est dommage, je trouvais votre poème bien parti dans l'érotisme à peine feutré, le rythme décasyllabique cinq + cinq plutôt bien mené malgré l'écueil du troisième vers.
Ensuite, à mon avis, ça se gâte ; notamment pour le rythme, plusieurs décasyllabes ont la césure approximative et je ne parviens pas à les scander de manière fluide. Concomitamment au rythme, l'histoire aussi s'embrouille pour moi, je ne comprends pas ce que vient faire ici la rime d'un huitain ni pourquoi la belle doit finir gisante sur un grabat. Donc, ouais, dommage, j'ai le sentiment d'une trajectoire qui se délite, un chemin champêtre qui s'égare dans un marécage. Je termine paumée. |
Miguel
28/1/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Ce poème a toute sa place en poésie contemporaine. Je ne sais plus comment s'appelle cette forme, avec le premier vers qui descend de strophe en strophe, mais c'est très musical et esthétique. Le thème est charmant et traité avec délicatesse. Un bien joli petit poème. La seule faiblesse que je lui trouverais serait le rythme changeant des décasyllabes : 4/6 et 5/5 ensemble ne donnent pas ce qu'il y a de mieux; au reste, quelques vers n'ont aucun de ces deux rythmes.
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Lebarde
20/1/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Un joli poème sur un sujet bien ressassé mais d’une écriture originale, d’une suggestivité délicatement sensuelle voire érotique, fluide et plaisante.
De belles images métaphoriques pour ce « maillet” ( je crois ne pas me tromper sur la forme …mais.?..?) en décasyllabes rythmés, pleins de fraîcheur (“aiguail” un régionalisme de circonstance que je découvre) qui aurait peut être eu sa place en classique. L’alternance des rimes ? ou un possible hiatus dans la dernière strophe que je trouve un peu en dessous des autres. Une simple perception de ma part. Un beau travail qui me séduit. Bravo et merci. En EL Lebarde |
Cyrill
28/1/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour papipoete,
j’ai un grand faible pour les fleurs, surtout les sauvages, aussi ai-je aimé ces vers tendres et allégoriques. Cependant j’ai été un peu déconcerté par le rythme inégal du poème, qui le rend difficile à l’oral. Le troisième quatrain a ma préférence, mais difficile de l’isoler avec ce vers glissant, c’est l’ensemble ou rien ! Le dernier m’a laissé à priori un peu perplexe quant au sens à lui donner. Un malheur arrivé à la belle ? Sans doute puisqu’elle se retrouve au grabat avec l’aubépine, autrement nommée ergot de coq ! Ça laisse à penser… et c’est avec quelque tristesse que je conclus ma lecture. Merci du partage |
Marite
28/1/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Très belle métaphore Papipoète ! Pour ma perception c'est l'image d'un fleur sauvage s'épanouissant dans un buisson d'églantine qui s'est imposée, l'aspect suggestif est resté flou et n'ai éprouvé aucune envie de m'y attarder et de décrypter ... sans doute parce que le naturel des choses humaines a toujours été, pour moi, réservé à une intimité très protégée et une pudeur indispensable pour évoluer dans certains environnements. Je ne me suis pas non plus attardée au décompte des syllabes car ma lecture n'a pas été gênée et ce vers qui ouvre, glisse dans chaque strophe et clos le poème est simple tout en posant le décor de l'ensemble.
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Cristale
28/1/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Permettez papipoète que je laisse la parole à Pierre de Ronsard tant le thème de votre poème m'y renvoie :
Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avoit desclose Sa robe de pourpre au Soleil, A point perdu cette vesprée Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au vostre pareil. Las ! voyez comme en peu d’espace, Mignonne, elle a dessus la place Las! las ses beautez laissé cheoir ! Ô vrayment marastre Nature, Puis qu’une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! Donc, si vous me croyez mignonne, Tandis que vostre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez cueillez vostre jeunesse : Comme à ceste fleur la vieillesse Fera ternir vostre beauté. N'est-ce point de façon plus moderne que vous nous dites ces choses là dans ce maillet ? Il est évident que la rose églantine laisse un souvenir imperissable dans le coeur de celui qui l'aime malgré les ans . L'émotion sans doute a quelque peu déséquilibré vos decasyllabes qui pourraient danser sur le rythme 4/5 ou 5/5 comme préconisé par nos Pères fondateurs de la versification régulière. Merci papipoète pour ce tendre partage. Cristale |
Provencao
28/1/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour bel ami papipoete,
J'ai été émerveillée devant cette chère petite fleur s'alliant à une pudeur, une sensualité fine sur vos mots choisis. J' en ai aimé cette fraîcheur, cette sagesse du désir et de la vérité. Perceptible, habile, fin, réflexif, vous ne composez pas de manière froide et impersonnelle, mais avec le cœur, ses caresses et ses yeux rougis. Il se tient, plein d’émotion, aux sources de cette pudeur, avec des accents fortement enracinés dans ce frisson, ce secret Au plaisir de vous lire Cordialement |
emilia
28/1/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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L’image d’une rose églantine attire aussitôt mon attention, tandis que se dessinent de tendres rimes câlines déclinées en maillet de décasyllabes et son vers refrain, en litanie de son inoubliable souvenir conservé intact et cher à votre cœur, malgré le temps qui a pu flétrir sa beauté… ; merci à vous pour ce joli moment de lecture…
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pieralun
28/1/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un décasyllabe qui se présente joliment dans le premier quatrain, fluide, agréable à lire, frais et peut-être un brin érotique…
Puis au 5ème vers, je perds le rythme musical……, puis pourquoi utiliser ce mot « aiguail » qui rompt le simplicité du début et scinde le vers en 4 + 6 ? Jolis vers 6 et 7 puis à nouveau cette rupture de rythme au 8 avec un 7+ 3 Je ne suis pas attaché plus que cela à la prosodie, mais là c’est la musique qui semble un peu balbutier. Un joli poème dans sa globalité qui aurait peut-être gagné avec plus de régularité…..mais je suis bien incapable d’écrire en décasyllabes alors…. |
Anonyme
29/1/2022
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Le refrain vous aura sans doute imposé le décasyllabe, d'usage assez malaisé en français contemporain. Ce qui se ressent ici dans le rythme mal assuré.
C'était pourtant bien engagé avec cette césure médiane dont on s'attendait qu'elle imprimât son pas cadencé au maillet. Hélas ! tout se détraque rapidement, le rendant illisible à mes yeux. Je m'abstiens donc d'évaluer, dans l'attente que vous vous familiarisiez avec ce mètre (permettez-moi pour cela de vous inviter à (re)lire, par exemple, les Choses du soir de Victor Hugo). |
Donaldo75
29/1/2022
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Bonjour papipoete,
J'ai beau tourner le poème dans tous les sens, je n'arrive pas à m'emballer pour ces quatrains. Le refrain "je revois s'ouvrir ta rose églantine" ne s'imprime pas dans ma lecture et ce qui suit ne porte pas de sens à mes yeux. Je crois que je ne suis pas sensible ou réceptif au thème, à la manière dont il est exposé. Les mots sont jolis, bien agencés mais ils ne me disent rien, ne me parlent pas. Désolé. Je ne mets pas d'appréciation, je pense être un aveugle devant une toile. |
inconnu1
29/1/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Papipoète,
Maillet bien charmant avec quelques mots peu usités que j'ai découverts (aiguail, grabat). Un érotisme feutré. Une prosodie recherchée. Beaucoup que du bon, mais je suis d'accord avec certains auteurs qui disent que rapidement on cherche vite à retrouver le rythme du début et que cela peut perturber Bien à vous |
EtienneNorvins
29/1/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Papipoete,
J'ai vu passer en EL votre texte, mais ne l'avais pas commenté : je n'y avais lu, comme d'autres, qu'une variation sur un air de Ronsard... Il a fallu votre indice en forum pour comprendre combien ce maillet, à la fois érotique et plein de pudeur, est émouvant... Je ne suis pas assez bon technicien du vers pour juger de la forme, mais il me semble qu'en un tel contexte, une trop grande perfection serait presque suspecte, et que les heurts dans le rythme, comme un sanglot qu'on ravale, ajoutent à 'l'authenticité' du propos. Pour le fond, j'en suis désormais très touché. |
Anonyme
30/1/2022
a aimé ce texte
Bien
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Pour commentaire je me permets de t' envoyer ce "contre-regard métaphorique "
Je te vois fleurir les épines Cruel appât de ton buisson Prêt à saisir la main câline Dans ses griffes , ses ardillons Mais c' est certain tu me fascines Tu sais l' hypnose du python Et subjugué je prends racine Figé comme en sidération Tu te joues fragile et mutine Lorsque tu t'ouvres aux jeux du vent Puis voluptueuse et mâtine Offerte au soleil ton amant Je te préfère cabotine Aux roses lisses, sans danger , Sauvage autant que libertine . Te cueillir serait outrager Ta liberté de Messaline . Je te caresses du regard Te laisse faner, enfantine, Prête à rendre une âme sans fard . Oui, c' est sûr que mon églantine doit être moins reposante . |