|
|
Anje
23/4/2019
a aimé ce texte
Passionnément
|
Une chanson qui laisse la foule contemplative, et muette. Ce sera un succès !
Il est vrai qu'il n'y a rien d'autre à dire que de frapper ses paumes l'une contre l'autre en criant "une autre ! Une autre !". Je suis juste allé rafraîchir ma mémoire sur la toile. Le lac de Vouglans, 1969. Merci les artistes. |
Donaldo75
24/4/2019
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour,
Voici une chanson réussie, autoporteuse par son seul texte à la structure poétique travaillée. Sans me laisser influencer par la musique de ménestrel, si c'est possible ce dont je doute parfois, j'ai ressenti dans ces vers une douceur, une impression de fluidité qui va bien avec le thème. Bravo ! |
Vincente
12/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Musique d'abysses qui glisse en gouttes cristallines par les vers recueillis de cette composition très réussie.
J'avais lu à cru la poésie pure de l'évocation, expérience inspirée et touchante, mais l'ensemble mis en écrin par la musique m'a vraiment beaucoup plus. Auteur et compositeur se sont "trouvés" dans une adéquation réjouissante. Ma strophe préférée : "Sous le fer s’effondre le bois, Orant depuis toujours fidèle. Ô noble couvent aux abois Comme vacille ta chandelle !" |
leni
12/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
papi yves
un village englouti et un lac artificiel bleu L'ambiance crée par yves par sa musique qui colle superbement au texte EST une ambiance un peu mystique disons contemplative On a l'impression d'être dans le cosmos Dans l étrange C'est inhabituel J'ai beaucoup aimé la symbiose texte musique J'ai plané si je peux dire Bravo les artistesBravo mes Amis Leni |
Annick
12/5/2019
a aimé ce texte
Passionnément
|
Le titre «Contemplative» fait sans doute référence à l'Ordre religieux contemplatif des Chartreux.
Le premier quatrain annonce déjà le sujet « brûlant » sous des dehors pourtant paisibles : s’étend l’eau du lac/Bleu turquoise/presque dormeuse/Qui clapote en sac et ressac. Très belle comparaison entre le monastère qui gît au fond des eaux et un navire sabordé. Le verbe saborder a le double sens de couler et de détruire. (Un détail syntaxique. J'aurais écrit : De son fin clocher émondé, S'élève l’Ave d’un saint Frère.) Le poète invite le lecteur à se souvenir du cloître, dont cette très belle image de «l'ombre qui décroît» et qui laisse présager la disparition de ce lieu de méditation. J'apprécie les verbes à l'impératif «Voyez», «Entendez» qui interpellent, impliquent le lecteur et l'invitent à se souvenir de ce monastère mais aussi à s'insurger contre l'assaut des bulldozers. Des références à la religion viennent ponctuer ça et là le poème : ...l’Enfer/Oran/fidèle : (double sens de fidèle)/couvent/ chandelle. On est transporté dans le passé et un passé bien plus reculé qu'on ne l'imagine. Beau symbole du fer (les bulldozers) plus fort que le bois (Le monastère); Ce quatrain confère une majesté certaine à ce lieu, ce sanctuaire, «Ô noble...» qu'on a osé outrager : Sous le fer s’effondre le bois, Orant depuis toujours fidèle. Ô noble couvent aux abois Comme vacille ta chandelle ! J'ai particulièrement apprécié la musique lente, «Bientôt monte un lent tsunami», qui a parfois des accents de musique religieuse et qui s'accorde parfaitement avec le sujet de ce très beau poème. Bravo pour votre fructueuse collaboration. |
TheDreamer
12/5/2019
a aimé ce texte
Bien
|
La musique apporte un plus indéniable. Le style ici me fait penser à la musique du film "L'auberge rouge" de Claude Autant-Lara, où il est aussi question d'un curé et de la mort.
Un monument qui disparait et c'est tout un passé qui s'efface. Une belle description en octosyllabes en ce poème où affleure quelque chose de la mélancolie de ce qui fut. Merci à l'auteur et au musicien/chanteur. |
STEPHANIE90
12/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour Papipoete et Yves Alba,
une superbe musique qui sied parfaitement à ces beaux vers de Papipoete, chacun a lui seul un vrai bijou. Connaissant ce lac magnifique et cette histoire, je n'ai pu être que touché par ce texte et cette mise en musique. Un long tsunami qui a mit plus d'un an à recouvrir toute la vallée, pour les habitants du coin cela a du être un crève cœur, surtout pour ceux ayant dû quitter leur hameau englouti par les eaux. Merci à vous deux de le faire revivre en vers et en musique, StéphaNIe |
Corto
12/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Voici un beau texte qui force presque la nostalgie des 'temps anciens'.
La vie moderne a transformé ce paysage, monastère compris, pour les besoins en électricité. Le texte sublimé par la mise en musique est très évocateur, la nostalgie transparaît à chaque mot et crée l'émotion en imaginant celle ressentie par ceux du pays qui ont assisté à cette transformation cruelle. Les mots sont choisis avec précision et en soignant les évocations comme ici: " Tel un navire sabordé Gît tout au fond ce monastère De son fin clocher émondé, D’où monte l’Ave d’un saint Frère." La musique et la voix sont bien adaptées à l'ambiance recherchée. Même si l'on sait que de multiples scènes semblables se sont déroulées ailleurs, devant cette poésie, ici on ne peut que dire: 'C'est beau !' |
Zorino
12/5/2019
a aimé ce texte
Passionnément
|
Bonjour Pierre / Yves (Papipoete et PIZZICATO),
Une vraie réussite cette chanson. J'adore ! Tous les ingrédients y sont : un beau thème, de la belle poésie, de belles images et une musique de qualité qui se marie à merveille à l'ensemble. Je l'ai écoutée plusieurs fois et j'ai à chaque fois été transporté auprès de ce monastère où règnent dans un premier temps le silence et la paix intérieure. Son engloutissement programmé est tout aussi ressentie. Le passage accords mineur / majeur est sublime et souligne bien les images évoquées. La force musicale apportée par Yves dans la 2ème partie à l'aide d'instruments plus marquants et de voix de chorale est pertinente et plonge l'auditeur au cœur de cette immersion déchirante pour ses habitants. Le champ lexical choisi par Pierre ne fait qu'accentuer ce saisissement. Quelques images qui se dégagent de ce poème m'ont de suite fait penser à la catastrophe récente qui a fait pleurer Quasimodo. Je suis conquis. Encore bravo à vous 2 et merci pour ce partage. Je mets cette chanson de côté afin de la réécouter à nouveau. |
Mokhtar
12/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Je suis toujours embarrassé, et souvent je renonce, quand il faut s’exprimer sur un poème mis en chanson. Car je pense qu’un texte chanté se doit d’être étudié pour faciliter l’harmonie de l’interprétation. Et que par conséquent l’évaluer doit se faire sur des critères particuliers.
Ainsi on peut tolérer dans un poème des facilités euphoniques qui aident le chanteur. Et par ailleurs, constater qu’un bon texte, à la lecture, passe moins bien quand on le chante. Quand Brassens écrit : « Les amoureux qui s'bécotent sur les bancs publics En s'foutant pas mal du regard oblique des passants honnêtes » (prononcé avec élision du « E » de regard)… il est difficile de contester le texte qui n’est fait que pour être chanté. J’aime bien le poème de Papypoète en lui-même. J’aime bien la musique avec ses arrangements finement soignés. Mais je suis moins convaincu par l’harmonie des deux réunis. J’aimerais bien d’ailleurs avoir sur ce sujet l’avis de nos éminents spécialistes (Leni, Pizzicato, Bipol…) : mettent-ils des poèmes en musique, ou écrivent-ils des textes sur une musique existante. Ici, l’hiatus « clocher émondé » ne choque pas à la lecture, mais il gêne le chanteur. De même certains mots forts en consonnes. TSS du tsunami ; oiTRRRE de cloître et décroître… Mon appréciation positive de ce texte tient donc à sa lecture, son évocation prenante de l’abbaye engloutie. Petit détail améliorable à mon oreille, en plus de l’hiatus, le «... fonds CE monastère » dans lequel j’aurais mieux apprécié « LE », puisque c’est la première allusion à l’édifice. Et l’on pourrait peut-être essayer, dans la très jolie avant-dernière strophe, de tout mettre au pluriel : LES bois, orants, fidèleS, vacillent tes chandelles. Qu’en pensez-vous ? Bravo en tout cas pour cette belle et triste évocation. |
jfmoods
12/5/2019
|
Ce poème est composé de 6 quatrains en octosyllabes, à rimes croisées, suffisantes et riches, tour à tour masculines et féminines, très majoritairement consonantiques.
Au fil des 3 premières strophes, par la grâce de l'imaginaire (champ lexical de l'eau calme : "presque dormeuse", "clapote", "ressac"), s'opère une fabuleuse résurrection (présence subliminale d'un galion d'or : "navire sabordé", "Gît tout au fond", impératif : "voyez venir"). Une abbaye du XIIème siècle, aujourd'hui disparue, se dresse soudain sur son ancien emplacement dans l'atmosphère fervente qui la baignait (titre : "Contemplative", "feu la Chartreuse", "ce monastère", "son fin clocher émondé", "monte l’Ave d’un saint Frère", "les allées du cloître", "ce moine rasé", "bénir"). Puis l'image disparaît, comme avalée, comme engloutie par le passé (impératif : "voyez [...] Ce moine [...] Et son ombre bientôt décroître"). Au centre du poème, la conjonction de coordination ("Mais") signale un point de basculement. Un fulgurant bond en avant propulse le lecteur dans les années 60, au moment où l'aménagement du lac de Vouglans entraîne la douloureuse destruction de l'abbaye (impératif assorti d'une animalisation : "entendez [...] l’Enfer / Rugir", allégorie : "Contre l’assaut des bulldozers / La nature lutte et succombe", choc des matériaux : "Sous le fer s’effondre le bois", locution adjective : "aux abois", comparaison : "Comme vacille ta chandelle"). Brisant définitivement l'illusion, la dernière strophe, placée significativement (comme un écho antithétique à l'entame) sous l'égide de l'eau furieuse ("monte un lent tsunami / Depuis la voûte du barrage", "Il noie le castel endormi"), rejette le lecteur sur les rives d'un présent bien tristounet (locution restrictive : "Vaucluse n’est plus qu’un mirage"). Merci pour ce partage ! |
senglar
12/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour papipoete,
Ah ! papipoete ! Si l'on a rasé une abbaye... J'en appelle au Mont Ararat ! Mais la vôtre ne semble avoir eu que les pieds dans l'eau car elle est toujours là la Chartreuse non ? A faire l'objet de reportages Télé. Conditions de vie austères au demeurant. Je n'aimerais pas vivre là l'hiver sifflant. :))) Ceci dit vous atteignez au lyrisme dans cette chanson/oraison. Les Chartreux, vraiment, ainsi on a failli porter atteinte à leur monastère ! Déjà que chez Frenchkiss on a pendu un poète (par strangulation lente en le soulevant lentement au moyen d'une grue ; ce qui me rend Trump sympathique en ses sanctions par rapport à Rohani, en fin de compte supplétif de Khomeiny, horreurs religieuses) mais pourquoi convoquer l'Enfer qui, de nos jours fait rire tout le monde en nos contrées, car nous savons bien tous que l'Enfer n'est pas au-delà mais bien ici, en deçà, et que la mort pour beaucoup est devenue aujourd'hui une délivrance. Isn't it ? De haute tenue ! Il a fait fort, Yves Alba, vous avez de la chance d'avoir été servi par un artiste pareil ! Bravo et Merci Monsieur Alba :) Vais retourner au Vêpres moi... Si quelqu'un peut vous faire quelque chose en latin je me reconvertis. Miguel ? Z'êtes peut-être dans le coin ? Senglar |
Anonyme
13/5/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour
Une belle interprétation de l'ami Yves sur un texte qui, s'il n'est point brillant, se lit avec un certain plaisir mais d'où ressort, également, toujours les sempiternels défauts dont cette recherche forcenée d'une rime riche, voire ultra riche. Mais bon, ne soyons pas trop sévère, l'ensemble fait une mélodie agréable à lire et à entendre. |
Myndie
13/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour Papipoete,
Vouglans, Pont-de-Poitte, Clairvaux, quels délicieux souvenirs de jeunesse votre poème a ravivés en moi ! Merci de m’avoir offert cette madeleine de Proust. Mais ce n’est pas uniquement cela qui me fera vous dire tout le bien que je pense de votre « Contemplative » et combien je l’ai aimée. Tout a été dit déjà, il me semble, avant mon passage tardif. Pour ma part, j’ai d’abord lu le texte sans la musique. Vos vers, d’une grande richesse d’évocation, portent en eux l’histoire du barrage, du hameau englouti et du lac, ce sanctuaire ; ils portent aussi l’émotion qu’on devine aisément, douleur de l’arrachement, tristesse d’avoir dû laisser ses racines sous les eaux… D’habitude, je ne suis pas fan des « Ô » introduisant un vers exclamatifs ; je les trouve plutôt désuets, trop chargés d’emphase. Ici, rien ne choque ; je dirais même plus, j’aime beaucoup cette strophe : « Sous le fer s’effondre le bois Orant depuis toujours fidèle. Ô noble couvent aux abois Comme vacille ta chandelle ! » Votre poème est une pépite à l’écriture délicate. Et puis j’ai écouté la chanson. Cerise sur le gâteau. La musique illustre à merveille le texte, à moins que ce ne soit l’inverse. Elle a quelque chose d’irréel, de doux et de solennel à la fois. Franchement, c’est une magnifique association qui prend aux tripes. Bravo à vous papipoete Bravo à toi Yves. |
Castelmore
13/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour Papipoete
Au rythme de ces octos maîtrisés apparaît sous nos yeux un monde qui ... disparaît ! Une religion abandonnée, une nature que l’on détruit au nom du progrès. Tout nous est conté avec les mots qui touchent accompagnés, portés par rythme musical qui (pour moi ) s’identifie à celui du chant grégorien . De la très belle ouvrage ! Merci aux deux maîtres en leur art respectif Castelmore |
hersen
13/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Un texte solide, bien rythmé, qui donne en chanson, avec les choeurs notamment, une ambiance abbatiale.
Nous n'avons aucun mal à imaginé ce qui gît dessous l'eau, flouté par le clapotis de l'eau; Un beau tamdem pour nous raconter une tranche d'histoire régionale. merci à vous deux ! |
Davide
13/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour papipoete, bonjour Yves Alba,
Un partage émouvant... Musique et poésie composent un hommage débordant de tendresse, comme une nostalgie "monacale", fervente et poétique. Le texte est très beau, porté par de subtiles images (dont celle du titre) et des rimes étonnantes. La musique m'envoûte. Tout est beau dans cette promenade (in)temporelle sur les ailes d'un papillon... Le "3 temps" non valsé m'interpelle agréablement, comme un apport de légèreté, symbiose avec la nature environnante. Bravo à tous les deux ! Davide |
Anonyme
14/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour,
La plume de Papipoète fait des merveilles avec ce très beau texte et les belles images qui l'accompagnent. Tel quel, c'est un très beau poème . La musique et l'interprétation sont un plus et en font une belle chanson. |
Cristale
14/5/2019
a aimé ce texte
Passionnément ↑
|
Oh ! que la musique a des notes claires, pareilles au bruit de
"...l’eau du lac Bleu turquoise, presque dormeuse, Qui clapote en sac et ressac À l’aplomb de feu la Chartreuse." Puis s'en vont dans les clapotis les souvenirs des pierres vivantes et noyées, hantées par des hommes en prières... "Tel un navire sabordé Gît tout au fond ce monastère De son fin clocher émondé, D’où monte l’Ave d’un saint Frère." Hommes destructeurs mais que faites-vous donc de vos coeurs ? Des machines à tuer ? "Mais entendez aussi l’Enfer Rugir au versant de la combe ! Contre l’assaut des bulldozers La nature lutte et succombe." Je vous assure que l'on entend le hurlement de la nature, et du bois et des pierres autant dans ces mots que dans la voix émouvante qui exprime si bellement les sentiments du narrateur. L'image du tsunami est renversante car c'est cela qui vient à l'esprit quand on imagine le lâcher d'eau du barrage engloutissant tout sur son passage. Votre poème Papipoète est d'une grand beauté et la signature vocale et musicale de Yves lui donne le plus joli des reliefs. Je suis ravie ce matin d'avoir ce double plaisir de commenter des auteurs de talent qu'accompagne aussi talentueusement l’interprète et musicien Yves Alba. Merci de ce plaisir que vous offrez comme une bouffée d'oxygène. Cristale |
Quidonc
14/5/2019
a aimé ce texte
Passionnément
|
Je ne connais pas le lac de vouglans ni la tragique histoire de la chartreuse de Vaucluse, mais votre poème m'a donner une furieuse envie de savoir plus. Et voila que je me perd dans les couloirs de ce monastère et j'en arrive à penser que le progrès nous impose parfois des sacrifices lourd à porter.
Pourquoi pas un classique plutôt qu'une chanson? Et pourquoi pas quand c'est beau...! Merci pour ce partage |
Robot
17/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour Papipoète,
Musique et texte alliés font de cette chanson agréablement chantée un retour nostalgique sur le passé d'un lieu que j'ai bien connu adolescent avant que le village du Bourget ne soit détruit précédemment à la montée des eaux. Je me souviens du ramassage des puchins, ces pommes sauvages qui poussaient sur les sentiers menant à la chartreuse. Aujourd'hui, c'est un tout autre paysage qui s'offre aux regards et aux nombreux touristes. Un rappel d'un époque que ton texte et l'interprétation d'Yves mettent en valeur. |
Curwwod
18/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Une bien jolie chanson qui exprime avec mélancolie et une colère rentrée le saccage de bien des lieux que nous avons aimés par les pseudo nécessités du modernisme et du progrès. Mais peut-on parler de progrès quand on voit sacrifier des lieux de haute spiritualité à l'appat du confort et du gain. Les forêts primitives en savent quelque chose au Brésil, à Madagascar et en bien d'autres endroits de la planète, engendrant un drame écologique et des drames humains irréversibles.
Bravo au poète et au musicien. |
Anonyme
19/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour Papipoète,
Voilà sans conteste le meilleur de vous que j’ai pu lire ici. Il y a du Lamartine dans les rimes combe/succombe ou dormeuse/Chartreuse, et dans beaucoup d’autres vers. A vol d’oiseau Le Bourget du lac n’est pas si éloigné que ça de Voglans. Je ne regrette que le japonisant et quelque peu rimailleur « tsunami » d’un samouraï égaré dans votre chartreuse jurassienne, et peut-être aussi le choix des octosyllabes plutôt que des alexandrins pour rendre toute sa majesté à cette vallée engloutie. Ça n’enlève rien à la beauté de votre composition. FrenchKiss Katana dans son fourreau |