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Poésie libre
papipoete : Couve, couvre-feu
 Publié le 01/06/23  -  13 commentaires  -  478 caractères  -  366 lectures    Autres textes du même auteur

Allons…


Couve, couvre-feu



Allégresse applaudie
Dans le Paradis
Dame nature fantôme Lady
Lentement ne s'efface le pourquoi…

De l'herbe à la mignonne pâquerette
Resplendissent les permissions

Du dimanche au lundi tout semble
Enivrant
Sous le ciel admiratif

Est-ce un rêve ?
Le pourquoi qui tue…

Dame nature n'est qu'un appel
Toujours à venir
Ma mie
Toujours à venir
Un parfum enivrant
Toujours à venir.


 
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   Lebarde   
19/5/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
En libre, la versification et la prosodie n’imposent pas de contraintes particulières mais à la lecture je regrette les ruptures de rythme dans l’écriture, provoquées par la métrique variable et aléatoire et les répétions dans un texte court (« Dame nature” ou “Toujours à venir “ ) qui nuisent à la poésie et n’apportent rien à la compréhension.

Par ailleurs le propos m’apparaît assez obscur et présenter quelques lourdeurs dans l’expression qui n’arrangent rien.

Enfin c’est ma perception et vous comprendrez qu’elle est plutôt mitigée. Mais en EL je me dois de donner une appréciation et vous voyez mon embarras…
Désolé
Lebarde indécis.

   Donaldo75   
26/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
J’ai lu un poème en forme libre dont la tonalité n’est pas psychédélique, certes, mais possède un charme à l’ancienne. Et ça, forme libre plus parfum à l’ancienne, je trouve que c’est original. La composition donne du sel à la lecture ; je n’ai pas eu de mal à appréhender le thème et ça aussi c’est agréable. Il n’y a donc pas qu’une tonalité mais également du sens. C’est réussi.

   Provencao   
1/6/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Bel ami,

J'aime beaucoup cette transposition de la compréhension de votre poésie comme âme, don cachés derrière le souvenir dans sa lecture d'amour qui garde trace, par-delà le signifiant apparent, réel, de l'imperceptible, de l'insaisissable signifiés de l'Amour....

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Anonyme   
1/6/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
À partir de
Du dimanche au lundi tout semble
je trouve votre poème bien agréable, même si je crois que sa souriante mélancolie parviendrait à répandre jusqu'à moi de façon plus intense son parfum de lilas s'il ne présentait cette malencontreuse majuscule systématique en début de vers qui en raidit l'expression, je dirais presque la dénature.
Avant, je n'ai tout simplement pas compris de quoi vous parliez (le distique si, un peu, mais il ne m'a guère intéressée) ; le vers
Lentement ne s'efface le pourquoi…
m'est particulièrement hermétique.

Les cinq derniers vers, très à mon goût. Je plisse les yeux et essaie de les imaginer débutant par une lettre minuscule.

   Geigei   
1/6/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Il faut déchiffrer, forcer l'hermétisme.
J'ai entraperçu la relation entre l'homme et la nature, mettant en avant le sentiment d'émerveillement et d'interrogation face à la beauté et au mystère du monde naturel.

Le "pourquoi qui tue" renforce-t-il le sentiment d'incompréhension face à la profondeur et à la complexité de la nature ?

C'est ce qui est le mieux exprimé dans ce texte, et que je partage : le sentiment d'incompréhension.

   fanny   
1/6/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
C'est une interprétation comme une autre, mais j'ai immédiatement pensé à la période du covid et tout m'a paru limpide tant j'imagine qu'un esprit aussi positif que le votre est capable d'écrire un poème qui papillonne sur une période figée et peut tirer le meilleur des pires situations :

L'allégresse pour la tristesse lors des applaudissements du soir, le paradis pour la mort, un polar pour le virus, permissions pour restrictions, enivrant pour déprimant, rêve pour cauchemar.

"Qui tue", à oui c'est vrai, quand même il y a des morts cachés sous les pâquerettes et on a trouvé l'assassin : c'est le pourquoi et la réponse appartient à Dame nature ; en attendant on attend, on attend, tous parfums à venir.

Bas les masques Papi, on vous a reconnu, vous et votre verre toujours à moitié plein.

Enfin du moins, ceci est ma version.

   Myndie   
1/6/2023
Bonjour Papipoete,
je dois avouer que si j'avais lu ce poème sans qu'il soit associé à son auteur, je n'aurais jamais pensé à vous.
Cette découverte est une agréable surprise. Assez hermétiques, vos vers ne se laissent pas appréhender si facilement et j'y ai décelé pour ma part – vous me contredirez peut-être - une allusion à notre rapport à la nature.
J'aime beaucoup ce qui ressemble fort à l'écriture automatique qui fut la marque de fabrique de nos surréalistes et qui, sous le couvert d'un champ lexical parfois difficile à déchiffrer, est porteur d'un message précieux.
J'y vois – encore une fois, je peux me tromper, vous me direz – comme une volonté de renverser l'ordre des choses, en transformant un rêve désespéré en un optimisme des plus féconds.
Freud disait que nous sommes redevables « d'une mort à la nature ».
J'ai envie de dire, pour faire écho au titre que sous la poésie couve le feu de la vie.
Je suis comme Socque, j'ai vraiment beaucoup aimé la dernière strophe, sa douceur et le sépia de « ma mie ». Avec les mêmes réserves toutefois : les majuscules sont de trop.

Merci pour cette belle lecture

Myndie

   Dimou   
2/6/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Papipoète

« Fantôme Lady »

Un très bel hommage, tout en retenue, à Lady Di

« Allégresse applaudie » La princesse Diana était en effet saluée pour son humanité, sa bonne humeur, son sourire. Oui, mais là c’est « dans le paradis » : royaume qu’elle rejoignit après son tragique accident, où elle dû être accueillie à bras ouverts comme vous nous le suggérez.

« Lentement ne s’efface le pourquoi » : pourquoi dépasser les limites de vitesse en plein Paris, en pleine nuit qui plus est ? Je comprends que vous vous posiez ce genre de question, quel dommage que le conducteur de la Mercedes ne fusse pilote de rallye avant son dernier emploi, ce qui lui aurait appris à prendre un virage à la corde de manière plus précise.

«  De l’herbe à la mignonne pâquerette / resplendissent les permissions » les prairies ensoleillées du paradis permettent enfin à Diana de sortir boire un verre au pub sans demander la permission à Elisabeth II.
Poète : Vous nous conviez à des images qui nous apaisent après une entrée en matière qui annonçait peut-être, me dis-je, un poème brise coeur.

« Du dimanche au lundi tout semble / enivrant / sous le ciel admiratif » Lady Di meurt le dimanche 31 aout 1997 dans la nuit : le rappel que vous nous faites du jour de sa mort vous permet de nous donner votre théorie sur le paradis. Elle serait montée au seigneur du dimanche au lundi, et non pas du samedi au dimanche, soit dans un délai de 24h, peut être nécessaire à remplir la paperasse céleste pour l’accession à la paix éternelle ?
«  sous le ciel admiratif » Dieu, un étage au dessus du paradis des hommes et des femmes, est heureux que cette âme, qu’il insuffla 37 ans plus tôt, ait pu répandre l’amour et la compassion autour d’elle durant son passage sur terre et est admiratif de son parcours.

« Est-ce un rêve ? » se demande dieu selon vous.

Avec « Le pourquoi qui tue », vous faites echo à la parole du créateur et nous rappelez encore le pourquoi de ce drame : ce chauffeur maladroit qui ne s’exerça jamais sur le moindre circuit, et loupa la corde sous le pont de l’alma. Vous offrez à Dieu une réponse, ce dernier ne comprenant toujours pas cette fatale sortie de route, les pneus Pirelli P Zero montés sur la berline étant d'habitude très efficaces en virage.

« Ma mie » : dans la dernière partie du poème c’est l’uppercut ; vous découpez le mot mamie en deux, pour pointer du doigt discrètement Elisabeth II, femme qui n’a jamais vraiment aimé sa belle-fille et qui fut surement le creuset de la défiance de la princesse de galles à l'endroit de l'institution royale britannique - defiance qui la conduira à se rebeller, à se réfugier dans les bras d’un amant, et un soir, toute excitée d’aller au restaurant avec son nouvel amour, à sommer son chauffeur d’accélérer pour s’y rendre plus vite. La suite nous la connaissons.

« Couve, couvre-feu » pour finir cher poète, je reviens sur le titre de votre poème qui est une réécriture fantasmée de la réalité : s’il y’avait eu un couvre-feu, la princesse n’aurait pas pu sortir de son palace et rencontrer ce destin tragique - elle aurait été « couvée » par le couvre-feu.

Cela m’aurait plu comme à vous, les larmes me viennent, il est temps de clore ce commentaire.

Merci pour le partage. À bientôt Papipoète

   Robot   
1/6/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Je n'aurais pas reconnu l'auteur en lecture aveugle. Notre Papipoète nous présente un texte surprenant en libre et c'est bien réussi. Ambiance, rythme et poésie apporte un rendu avec un soupçon d'originalité.
Aprés la question "est-ce un rêve" le sizain final nous donne par trois fois la réponse : La nature n'est qu'un appel "toujours à venir".
Un texte qui sort des sentiers battus.

   Marite   
2/6/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour Papipoète ! Quand le coeur s'exprime avec une économie de mots c'est qu'il est empli d'un bien-être enivrant. Les vers libres conviennent parfaitement à l'expression de ce ressenti qui semble, ici, s'étonner d'exister ... L'ensemble du poème le transmets efficacement.
La seconde strophe est ma préférée :
" De l'herbe à la mignonne pâquerette
Resplendissent les permissions "

   pieralun   
2/6/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour Papi,

Un poème assez hermétique pour moi……
Peut-être… non, je ne sais pas vraiment..

Mais on dirait que votre plume s’est lâchée sur le papier, en toute autonomie.
Le résultat est bucolique, un peu suranné, mais non dénué de poésie.

Je ne vous aurais jamais attendu dans une telle partition, mais pourquoi pas…..

   Cyrill   
5/6/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Bjr Papipoete,
Avec les indices, à commencer par le titre, tels que les applaudissements et les permissions, sans compter le pourquoi qui tue à double-sens, j’ai pensé à ce premier épisode du Covid et au confinement, bulle de silence et de retrait comme ont pu le vivre certains. J’ai la chance d’en faire partie.
Il se dégage une douceur surannée de ce poème : ma mie, dame nature. Ce pourquoi je n’ai pas accroché davantage peut-être. L’alerte en maux donnée par la nature est bien actuelle, alors que ces mots sont d’un autre temps.
« Lentement ne s'efface le pourquoi… ». Pourquoi cette négation ? Il m’a semblé au contraire que la question était évacuée, le temps de profiter de la parenthèse. Et qu’il s’efface encore aujourd’hui au profit d’une actualité sans doute plus stressante encore.
Merci pour le partage.

   Nomenoe   
16/6/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
Je n'ai pas saisi le sens du poème, mais c'est peut-être de ma faute.
Les vers sur les fleurs me plaisent. Mais, ensuite, parler des jours de la semaine me semble bien banal, d'autant plus que le passage du dimanche est rarement enivrant pour moi.
De plus, on aimerait savoir ce qui est "toujours à venir" répété trois fois


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