|
|
BeL13ver
25/3/2018
a aimé ce texte
Un peu
|
Un maillet néo-classique, c'était à tenter !
Le texte est simple, mais pas assez épuré, travaillé, à mon sens. Il me paraît manquer de vigueur dans l'évocation de la perte d'un être cher. Quelques bons passages, qui, sans être hors du commun, font de ce texte un vrai moment de poésie, malgré tout ("J'ai mal, pousse en silence un cri !"). Malheureusement, certaines formules font trop forcées, en ce sens qu'elles me paraissent peu heureuse et peu harmonieuses (exemple : "Quand l'aumônier sur toi se penche" "De moi nul chagrin ne s'épanche"). J'arrive malgré tout à ressentir cette tristesse de l'auteur, et je compatis. BeL13ver, en Espace Lecture |
Anonyme
5/4/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour
Je ne me souviens pas du nom de cette forme fixe lorsqu'un vers se déplace régulièrement au fil des quatrains. Réminiscence de la perte de la mère : un évènement qui marque, bien sûr. Sur le texte lui-même, on sent une grande sincérité émanant de ce petit poème, la douleur prenant toute la place jusqu'à se tarir. Je n'aime pas trop les élisions des pronoms dans le troisième quatrain. Un texte personnel, finalement, mais où tout le monde peut se retrouver. |
Annick
5/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
La répétition du vers "Mon puits de larmes s’est tari" tout au long du poème, montre un narrateur enfermé dans sa douleur. C'est une plainte, une litanie qui me fait penser à la musique mélancolique et répétitive d'un orgue de barbarie. Ce leitmotiv est comme un écho qui entre en résonance avec le chagrin immense du poète.
Quand il n'y a plus de larmes pour libérer la tristesse, celle-ci reste enfermée dans le cœur. Les mots employés sont simples mais des images originales ou recherchées auraient semblé bien artificielles. Ce poème m'a touchée car la douleur du poète ressemble en tout point à la mienne. J'ai particulièrement aimé : "Maman, vois ma peine profonde !" |
Robot
5/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Si on considère l'importance du vers mobile dans le maillet, il est ici bien exploité, sans jamais être posé artificiellement. dans chaque quatrain il trouve sa logique.
Toutes les strophes sont prenantes, grâce au jeu des rimes variables qui viennent compenser la rime répétitive obligatoire dans ce genre. J'apprécie plus particulièrement la première et l'ultime. |
Donaldo75
5/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour papipoete,
J'ai beaucoup aimé ce poème, cadencé par ce beau vers: "Mon puits de larmes s’est tari". Ce presque refrain donne la tonalité de ce poème triste mais sobre, aux images évocatrices et authentiques. Bravo ! Donald |
Anonyme
5/4/2018
|
Je suis très mitigé concernant les propos émis par ce "Crève-cœur.
L'émotion n'est pas également exprimée, par moment la tournure poétique l'emporte sur le ressenti, celle-ci bien trop présente saccade l'expression de cette douleur, et perturbe le lecteur. Toute la force et la profondeur de ce poème repose sur cette phrase "Mon puits de larmes s'est tari.", par le fait de sa répétition l'effet est convaincant, émouvant. Au vu de ce sujet délicat, ici bien personnel, je ne souhaite pas noter. |
Cristale
5/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Un maillet, qui n'est ni de bois, ni de caoutchouc, mais du coeur tendre de Papipoète.
Les larmes ne sont plus mais les souvenirs emportent des rivières d'amour pour cette maman disparue à jamais présente dans le coeur et l'océan des yeux de l'auteur qui ne débordent plus pour laisser place à la sérénité. Dommage pour cette rime : tari-épris qui empêche la catégorie classique. Merci pour ce partage Papipoète. Cristale |
Anonyme
5/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
" Mon puits de larmes s’est tari "
Indépendamment de la contrainte du maillet, la reprise de ce vers exprime la peine profonde provoquée par la perte de la Maman. Tellement de larmes versées que l'auteur ne peut plus pleurer. "À tant pleurer l’amour flétri, Mon puits de larmes s’est tari." Point de pathos dans cette poésie ; simplement la parole laissée au coeur. |
Anonyme
6/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
On ne peut qu'être ému à la lecture de votre poème.
C'est un cri du coeur écrit avec simplicité, mais grande efficacité Merci pour le partage ! |
jfmoods
6/4/2018
|
Ce poème, constitué de 4 quatrains en octosyllabes, est à rimes croisées, suivies et embrassées, suffisantes et riches, égalitairement réparties entre masculines et féminines.
J'aurais mis une virgule à l'hémistiche du vers 2 afin d'encadrer la participiale. Sans lecture préalable de l'entête ("Me souvenant de Maman."), l'hypothèse première est celle d'une perte affective d'ordre conjugal car la périphrase des vers 2-3 ("celle / Dont j’étais tendrement épris") peut porter à confusion. Cependant, la fin du vers 7 ("ma mère") refixe l'enjeu du poème. Cette perte est vécue comme une injustice profonde (périphrase désignant la mort : "un vaurien", participe présent : "enlevant", verbes appuyant sur la violence d'un arrachement : "prend", "emporte"). Le passage impromptu des temps du passé (passé composé : "s’est tari", passif imparfait : "j'étais épris", passé simple : "souffla") au présent de narration ("prend", "emporte", "ai mal", "pousse", "bénit", "se penche", "s’épanche"), au conditionnel ("Voudrais que mon regard s’inonde !") et à l'impératif ("vois ma peine profonde !") traduit la prégnance d'une détresse devenue muette (métaphore glissée : "Mon puits de larmes s'est tari", marqueur d'intensité : "tant pleurer", paradoxe : "pousse en silence un cri", négation catégorique : "nul chagrin ne s’épanche"). Merci pour ce partage ! |
leni
6/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
A papipoète
Mon puits de larmes s’est tari tout le poème est articulé autour de cette phrase et entraine une relative monotonie IL y a de très jolis vers comme ouffla le feu de ma chandelle. Ces quatre vers sont mes préférés ’ai mal, pousse en silence un cri, Voudrais que mon regard s’inonde ! Mon puits de larmes s’est tari, Maman, vois ma peine profonde ! Dans l'ensemble j'ai bien aimé Jolie recherche poétique AMITIES LENI |
Anonyme
6/4/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonsoir,
Un poème intimiste où l'histoire d'un être cher provoque tant de larmes que celles-ci finissent par se tarir. Un bel exercice de style. BRH_CORP |