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Anonyme
29/4/2021
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Ainsi va la vie Viva la vida. J'aime bien le titre Qui après avoir lu le poème m'évoque un "maintenant" bien bref, après un "hier" si long. L'exergue et son allitération souriante (il faut former sourire pour dire VI et ouvrir la bouche pour dire VA, le LA est un mix des deux, un sourire la bouche ouverte). Le poème, peut paraître un peu trop fermé sur lui-même, trop autocentré. Mais les termes choisis, les sonorités s'ouvrent largement sur l'autre, ou plutôt invite le lecteur à se reconnaître dans ce narrateur. La précision géographique finale a toute son importance : "A l'Ouest rien de nouveau, mais (un titre me manque pour marquer cette naissance à l'Est, celle su soleil, le Soleil Levant) Le narrateur est créature vivante, donc mortelle, dans cette nature vivante et mortelle. Merci du partage Éclaircie |
Myo
29/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Hier ne meurt pas tant qu'il habite les songes...
Ici sans doute le souvenir de ce lieu qui a abrité les plus beaux jours du narrateur et qu'il lui a fallu, à regret, quitter. Un poème simple mais d'une belle authenticité qui le rend touchant. Entre nostalgie et réalité, souvent la vie balance. La fin, signe l'acceptation de cet état de fait. Merci du partage. |
Robot
10/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Ce libre m'a apporté un vrai plaisir de lecture entre une nostalgie raisonnable sur l'autrefois et la réalité confiante de l'aujourd'hui. C'est toute une vie qui se déroule à l'évocation de cette maison regrettée et cet ailleurs où la possibilité de jours heureux pointe à l'orient. On reçoit ce poème comme une confidence.
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hersen
10/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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"l'entourer d'arbustes
au géant devenir" Il y a des perles comme celle-ci tout au long du poème. Une maison, indissociable d'une terre, qui a fait la vie du narrateur. la nostalgie de cette maison, cette terre, est peut-être aussi la nostalgie de la jeunesse, de la force de l'âge enfuie, qui ne permet plus d'en prendre soin comme avant. De ce pavillon "sans âme", un petit paradis est né, à force de soins, d'attentions et, nous le devinons, de bonheur. Merci de cette lecture ! |
Yannblev
10/5/2021
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Bonjour Papipoète,
Aragon se souvient de sa jeunesse enfuie en disant que maintenant : « Il fait beau comme jamais ». (cf : https://www.youtube.com/watch?v=bZerzLQSJvk) Et oui, la vie va entre hier et maintenant, elle va avec et sans nous à la fois! C’est une belle évocation de cette trajectoire d’une vie en la rappelant dans son cadre le plus intime et le plus familier. Les mots et les images que disent ces mots n’échappent pas au regard et les parfums sont bien là sous le nez du lecteur. Indubitablement l’intention poétique a précédé la composition et en effet nous sommes bien dans ce domaine particulier : poésie. Mais comme toujours je reste perplexe devant le choix d’écrire à la ligne ce qui à mon sens n’en a aucun besoin. Ce récit mémoriel eut été présenté en prose poétique qu’il n’aurait rien perdu de son audience et, à mon sens, je crois même qu’il y gagnerait une certaine dimension que ne lui confère pas vraiment cette sorte de hoquet épistolaire qui scinde souvent sans raison apparente ce qui serait un ver remarquable. En tous les cas merci pour cette visite et cette nostalgie partagée. |
Ombhre
10/5/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Papipoète,
J'ai aimé ce poème, empli de nostalgie sur cette maison qui abrita tout une vie, et ou rêves et mémoire aiment à retourner. Une vie "d'extase et de félicité", mais aussi "dévastée par les orages"... Une vraie vie donc ! Beaucoup de belles images dans ce texte: Nourri côté cœur d’extase et félicité, mais aussi dévasté par les orages… l’entourer d’arbustes au géant devenir. Au vert du gazon dodelinant un hérisson. Si la nostalgie est là, elle est douce, puisque l'auteur termine sur un "je suis bien" pleinde charme. Merci pour le partage. Ombhre |
Damy
10/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Profonde nostalgie que ces souvenirs d’une maison dont vous auriez pu faire un petit paradis terrestre. Le texte m’interroge : l’avez-vous fait ou auriez-vous aimé le faire avant de la quitter, nourrissant ces rêves merveilleux de « nymphéas d’un bassin » ou de « futurs Carusos » ? Les plus belles images foisonnent.
Je craignais l’épilogue où vous vous seriez retrouvé dans un EPHAD morbide. Heureusement, vous êtes bien dans votre nouvelle demeure animée et où vous retrouvez « de l’herbe, un bosquet, des fleurs champêtres des oiseaux qui vont et viennent ». Le déménagement n’aura pas été une déchirure. La « réalité » rend « la nostalgie » supportable et c’est bien ce qui fait le charme de ce poème. Merci, papipoete. |
Lariviere
10/5/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Un poème que j'ai apprécié, tout en force tranquille... Je trouve que le fond/ forme est bien mené avec ces vers libres découpés à point pour insuffler la nostalgie dans ces lignes de vies très évocatrices, colorées et plaisantes. Sur la forme l'auteur ne s'est pas laisser pieger/enfermer dans la rime, ca donne un "libre" pourtant fort avec ses images, son ton, musical malgré tout et bien posées. Je regrette juste le dernier vers de fin qui ne me parait pas indispensable. Merci pour cette lecture et bonne continuation ! |
Luz
10/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour papipoete,
Un poème de nostalgie et de douceur ; de confiance aussi en une nouvelle vie près de l'église où l'Angélus sonne. Très beau final : "Le soleil sur la crête d’orient allume un jour nouveau dans mon ailleurs…" Une vie en quelques vers... Magique ! Bravo ! Luz |
Annick
10/5/2021
a aimé ce texte
Passionnément
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Le passé est à l'imparfait, la nostalgie au conditionnel et puis il y a le présent, au début et à la fin du poème.
Le narrateur a bien séparé les parties qui représentent sa vie passée "sur ses terres, dans la maison" et sa vie de maintenant. Le conditionnel est un élément important : dans ces passages, on y voit le narrateur faire des projets dans son jardin d'avant. En rêve, bien sûr ! Le présent et le passé se confondent. Il y a une maison sans âme, pourtant si chère à son cœur. Le jardin semble le lieu de prédilection du narrateur puisqu'en pensée, il le façonne encore et toujours. Et la nostalgie se fait leitmotiv. C'est doux, c'est bucolique. La fin du poème renvoie au présent. Elle est malgré tout pleine d'espoir. Car il y a d'autres oiseaux, d'autres fleurs champêtres et bosquets...qu'il a su apprivoiser puisqu'il dit : "Je suis bien". Et ce clocher, avec le même angelus qui sonne à la même heure : le narrateur reprend ses repères. J'ai bien aimé la disposition des vers, souvent courts ou avec un seul mot, comme pour suivre le fil conducteur des souvenirs du narrateur qui arrivent au gré de sa pensée. Merci pour ce beau poème émouvant. |
Lebarde
10/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour papipoète.
Ainsi va la vie, des souvenirs nostalgiques que l'auteur dans son "maintenant" voudrait conserver mais aussi enjoliver sans rancoeur, ni regrets et voir se prolonger dans une réalité toujours plaisante et un avenir qu'il ne peut s'imaginer différent. On retrouve bien là, notre papipoète toujours positif et optimiste, prenant la vie comme elle est, quoiqu'il arrive. On retrouve aussi son goût sans limite pour les douces choses de la nature et de la vie qui ne s'arrêtera jamais avec ces activités simples qu'il sait si bien écrire et transmettre: "Je tire mes rideaux on vit dehors les enfants jouent dans la cour d’école ; le boulanger là-bas au fournil s’active ; de l’herbe, un bosquet, des fleurs champêtres des oiseaux qui vont et viennent. Le soleil sur la crête d’orient allume un jour nouveau dans mon ailleurs.." Notre auteur polyvalent, dans un registre poétique inhabituel pour lui que j'appréhende toujours avec difficulté, a encore une fois réussi à me surprendre. Bravo, Lebarde |
inconnu1
10/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Voici qui est reposant un poème qui se termine par je suis bien. Comment prendre ce poème, je dirai comme un message philosophique, ne regardez pas trop en arrière, profitez du jour présent pour préparez l'avenir. De belles images surtout lorsque vous redessinez ce pavillon en endroit bucolique
Bien à vous |
Provencao
10/5/2021
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Une caresse....mélancolie d'hier dont on ne se lasse pas. Sublime poème du souvenir qui rappelle "la chère maison" partagée entre "devenu vieux" et "Je suis bien" en une douce et belle lumière poétique.
J'ai beaucoup aimé cette nostalgie qui distille, et la réalité qui " allume un jour nouveau dans mon ailleurs…" Merci , papipoete, pour ce bonbon.....qui fait du bien. Au plaisir de vous lire Cordialement |
emilia
10/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une belle page de nostalgie évoquant votre « chère maison » sur « vos terres » devenues familières, où s’est construit votre famille « entre joies et frayeurs », avec leurs inévitables « orages »…, son décor florissant et parfumé, créé jour après jour à partir d’une « terre nue », ses « jardin, bassin, volière » accueillant généreusement et respectueusement « oiseaux/ hérisson/ides et rainettes/canari… » ; les images de ce passé, qu’il a fallu quitter, n’assombrissent pas la réalité actuelle, la vie continue ayant apprivoisé cet « ailleurs » ensoleillé où « s’allume un jour nouveau » vibrant d’un bonheur essentiel et apaisé qui fait chaud au cœur : « Je vais bien… » et qui rassure le lecteur ; bravo à vous Papipoète !
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Cyrill
10/5/2021
a aimé ce texte
Bien
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Toute une vie, entre les murs et hors les murs, entre la paupière et l'iris, enfin entre le passé et le présent.
Évoquée avec des mots de tous les jours et des détails champêtres. Un léger décalage avec le réel, une hésitation : regret ou bien-être ? Bien représentée par ces vers courts et hachés. J'ai pourtant un doute en lisant : "Elle était ce pavillon sans âme planté là en terre nue. Je pourrais…" ... et tout ce qui suit au conditionnel. N'était-ce qu'un rêve jamais vraiment réalisé, ou interrompu ? Je reste sur mes questions et c'est peut-être aussi bien, mais ça me laisse un sentiment de léger malaise. Bref, partagé je suis. Merci, Cyrill |
Cristale
10/5/2021
a aimé ce texte
Passionnément
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Un retour-arrière sur un autre retour en arrière défile derrière les paupières de papipoète. C'est si dur de laisser une maison, son nid construit petit à petit où tous les projets se sont réalisés au fil des ans, puis y avoir élevé des petits, les avoir vu grandir et s'envoler.
Je me souviens d'un précédent poème qui parlait de l'attente des oiseaux qui venaient nicher tous les ans dans les arbres du jardin... L'angélus venu me dire que vos terres ont gardé vos empreintes. Aujourd'hui, sans doute que le coeur d'un village, ou d'un quartier offre son petit confort pour une retraite méritée. Un autre nid, une autre vie où la vie a toute sa place au milieu des autres et ce final absolument touchant : "dans mon ailleurs… Je suis bien" Vous semblez très à l'aise en poésie libre, l'écriture est fine, le propos délicat, j'ai entendu des rires d'enfants, des chants d'oiseaux, j'ai vu éclore des tulipes, des roses et des nymphéas dans le bassin, et les canaris dans la volières, de la verdure et des parfums partout, et puis, ce nouvel ailleurs près d'une école, d'une boulangerie, d'une église, et des fleurs aussi...comme un nouveau coeur qui bat. Merci papipoète pour ces belles images. Cristale |
Anonyme
11/5/2021
a aimé ce texte
Passionnément
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Papipoete, bonsoir
Le plus touchant, c’est la faculté qu’a le narrateur à retracer avec fidélité sa vie d’avant et celle d’aujourd’hui. Chaque passage est limpide et s’inscrit avec harmonie dans un ensemble finalement délicat et superbe. Et rien dans « D’hier et maintenant » ne s’apparente au registre de la « petite » poésie chétive et fragile. C’est à l’inverse une œuvre fière et ardente. Car passée la tristesse d’avoir dû délaisser « son nid » qui lui était si cher, il y a comme l’acceptation tranquille d’un nouveau monde un temps sans doute rejeté et où il trouve une émotion vraie dans l’évocation de scènes simples et rustiques ; comme un boulanger devant son fournil, des enfants qui s’égaient dans la cour de l’école du village, des oiseaux qui vont et viennent, des fleurettes ou du soleil. Oui, tout cela concourt à l’apaiser et il « est bien ». C’est très simple et c’est très beau. Un grand Merci pour cette belle lecture ! dream |
Davide
11/5/2021
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour papipoete,
En lisant ce poème à la narration simple, j’ai d’abord regretté de ne pas y voir beaucoup d’images – telles des métaphores, par exemple. Mais, justement, les images, ce sont celles que le narrateur visualise au creux de ses rêves, celles dont il se souvient et qu’il se réinvente à loisir, leur fidélité, leur nudité, sans apparat d’aucune sorte, elles sont vraies, juste là, (entre-)posées dans un coin de mémoire, sur l’étagère des nuits. Après plusieurs lectures, une sensation indéfinissable, et agréable, s’est emparé de moi, une sorte de satisfaction quiète et non dénuée de tendresse. En somme, j'ai juste aimé "entendre" cette poésie qui ronronne au coin du feu, faire une place à l’intérieur de moi pour écouter grand-père me raconter un pan de vie, de sa vie, de la vie... Enfin, je me suis rappelé Nichée, un poème de l’auteur, où celui-ci évoquait tristement son exil à venir : "Il me faut quitter ma maison À tout jamais fermer ma porte… Un triste avril sans couvaison Restera pour moi saison morte…" Je constate avec attendrissement aujourd'hui que la porte des rêves est restée ouverte, grande ouverte même, et qu’avril est plus vivant que jamais dans le cœur du poète. |
domi
13/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Saisissant contraste entre cet hier, "flamboyant", décrit en images riches et nombreuses, nature luxuriante, et ce maintenant, devenu "simplicité", écrit en un seul paragraphe..
Le "maintenant", ce sont juste les mots, nus : "fleurs", "oiseaux"... l'écriture se "réduit", comme les ambitions, mais cela suffit au bonheur "je suis bien" ! Un poème qui me parle, car la vie est souvent renoncements, et acceptations de nouvelles situations. et puis, les souvenirs restent....à nous de ne pas en faire des regrets douloureux.. très beau message, merci papipoète : |
Ligs
13/5/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Papioète,
J'aime la façon dont le texte fait passer ses émotions, en toute simplicité, en développant par petites touches. Je me suis laissé emporter par la nostalgie, le retour à la réalité, qui contre toute attente, se termine agréablement. J'ai un peu de mal avec la mise en page, qui est tout à fait libre, mais par exemple, je ne comprends pas l'utilité du retour à la ligne à certains moments, comme par exemple : Elle était ce pavillon sans âme Ou : J'y verrai bientôt Je trouve que cela casse le rythme... A d'autres moments, il me semble au contraire pertinent. Voilà, j'ai apprécié cette lecture dans l'ensemble, merci pour ce partage ! |
assagui
18/5/2021
a aimé ce texte
Passionnément
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Papipoète Bonjour, bonjour Oniris
comme le ferait Petit Poucet, Pierrot, le poète dépose ça et là, sur une page blanche quelques mots épars pour rappeler le chemin. Le lecteur emprunte ce sentier et suit les repères au rythme de chaque mot déposé. Du temps, il peut alors en mesurer la distance , les joies et les peines de la vie d'un homme ordinaire et même y entendre son respir. Récemment, cet homme est parvenu à un carrefour majeur de sa vie . Il a emprunté une nouvelle trajectoire. Il pourrait recommencer à zéro car il lui reste encore quelques cailloux en poche, identiques à ceux qu'il a déjà semé. Semer, planter, embellir à nouveau . Mais son corps ,qui lui a déjà causé tant de tourments, lui a déjà dit non . C'en est fini de son jardin de verdure . Il a mis du temps à se résigner ou plutôt à tourner définitivement son regard ailleurs. Ce que ne dit pas ce poète, dont la modestie n'a d'égale que le simple pseudonyme, presqu' anonyme, qu'il s'est choisi, c'est qu'il cultive depuis longtemps déjà et depuis 8 ans ici même , parmi vous, un autre jardin, fait de ses mots et de la lecture des vôtres. Les mots sont les fruits mais aussi des graines à échanger pour le lecteur qui sait les recevoir. Il aime à en goûter les vôtres et même les plus inconnus . il aime à vous dire ce qu'il en pense, avec toujours beaucoup de sollicitude, tout comme il aime à vous faire découvrir les siens. Depuis cette nouvelle vie abordée , il n'était plus guère de printemps chez lui .Pourtant il continua à vous rendre visite quotidiennement et à prendre part à la vie de ce grand jardin. Cet hiver fut sans doute le plus long car le succès n'était plus au rendez-vous et de plus la situation sanitaire l'empêchait de rencontrer physiquement d'autres jardiniers. Il lui fallait se remettre en cause. Opiniâtre, il chercha une autre figure de style car il n'est pas concevable pour lui de lâcher ce lien si fort. Aujourd'hui est enfin un nouveau printemps pour lui. Toutes les graines qu'il sème depuis si longtemps ont enfin germer. Le jardinier peut être fier des lauriers récoltés. Chaque commentaire en est la preuve vivante ici. Point d'orgue à ce magnifique texte tout en simplicité: " je suis bien". Nous sommes tous heureux de cette plénitude retrouvée. Traduisons aussi que si son corps reste fatigué, son âme , elle est heureuse ici bas, prête pour de nouvelles aventures car son jardin, ce sont les autres! |
Anonyme
20/5/2021
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Un très beau texte, plein de nostalgie et de douceur, avec un fond d'optimisme.
Bravo ! Je citerai, notamment : "J’y ai passé ma vie d’homme vécu celle de père entre joies entre frayeurs." Ou encore "Le soleil sur la crête d’orient allume un jour nouveau dans mon ailleurs" |
sauvage
21/6/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour papipoete,
une écriture sans prétention, sincère. De bonnes trouvailles comme ici, les retours à ligne systématiques, le conditionnel, les points de suspension, la séparation et la reprise: Elle était ce pavillon sans âme planté là en terre nue. Je pourrais… l’entourer d’arbustes Cependant, j'estime que l'ensemble est parfois un peu inégal. J'ai tout de même apprécié la lecture de ce poème ! sauvage |
Jahel
24/6/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le poète convoque ses souvenirs en fermant les paupières pour mieux visualiser les images engendrées: s'ensuit une douce rêverie évoquant son passé, par saccades nostalgiques.
Les yeux se rouvrent sur la réalité existentielle lentement, simplement et contemplent leur environnement où règne une humble paix dans les choses de la vie quotidienne: La dernière strophe est très évocatrice du temps qui coule avec bonheur: "Les enfants jouent dans la cour d'école." "Le boulanger...s'active." "L'herbe, les fleurs, les oiseaux." puis le soleil sur "la crête d'orient allume un jour nouveau." Et pour conclure le poète affirme son bien être tout simplement et sans pathos: "Je suis bien." Un poème comme je les aime: Simple et vrai à fleur d'âme. Merci à vous Papipoète. |