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Anonyme
26/1/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce petit maillet est mignon tout plein.
Je ne suis pas sûr que les dents du faon ne fassent pas quelques dégâts sur le tétin éclot du sari mais nous sommes en poésie où tout est permis. Un peu comme lorsque Margot donnait la gougoutte à sont chat. |
Robot
3/2/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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C'est écrit avec délicatesse sans rechercher des effets grandiloquents. Un bel instant magique. Belle composition pour rendre l'image de cette histoire vraie. La gazelle indienne est vénérée par les Bishnoïs, De nos jours les femmes bishnoïes allaitent encore les faons orphelins du désert du Thar.
Un beau moment. Merci |
Anonyme
21/2/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour papipoete... D'une pierre deux coups ! Je découvre à la fois le maillet et le désert du Thar...
J'aime bien cette forme fixe qui, paradoxalement semble toutefois assez libre quant aux différentes possibilités qu'elle offre. Le sujet est on ne peut plus original... Je sais que dans d'autres parties du monde il arrive également aux femmes d'allaiter de jeunes animaux orphelins... Bien aimé le décollette, la tuilette mais aussi le chapati et le bishnoï. Un poème à la fois exotique, didactique et ma foi fort sympathique ! Au plaisir de te lire... |
pieralun
21/2/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Je ne connaissais pas cette forme de poème.
Elle est parfaitement adaptée à l'abnégation de cette mère qui, quelque soit l'instant, quelque soit l'être à allaiter, allaite dans tou les quatrains. La simplicité des mots employés, des formes grammaticales, l'absence de métaphore ou de comparaison se fondent parfaitement à la tâche simplisme de cette femme qui est de nourrir tout être faible qui nécessite son sein. La poésie n'est donc pas dans la musique des vers, ni dans la profondeur d'un propos qui fouillerait l'âme d'un être, elle est dans la simplicité, l'abnégation qui fait la vie de cette femme bishnoi. |
Anonyme
21/2/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour papipoete.
L'incipit m'a fait découvrir la façon de vivre de la communauté Bishnoï et déja séduit avant que de lire votre poème (maillet en l'occurence); et celui-ci lui correspond bien. Une écriture limpide, de belles images, somme toute un joli tableau. " Ce puits de suc jamais tari " " Pose sa tête au drap carmin" (entre autres). |
Francis
21/2/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un moment magique, une évasion poétique d'une grande délicatesse et d'une belle simplicité en harmonie avec le sujet. La plume restitue cette scène, ce tableau en petites touches musicales et colorées.
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Cristale
21/2/2015
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonjour Papipoète,
Voici une jolie transposition de l'image (que j'ai vue sur le diaponiris) en vers très délicats. J'aime votre regard poétique sur une scène qui, si pour moi elle est extra-ordinaire, est certainement banale, ou tout du moins ordinaire pour la communauté bishnoï. Le maillet est une belle forme qui tresse et enveloppe le poème, un peu comme les bras et le sari de cette femme riche de sa simplicité. Bravo Papipoète pour ce délicieux moment de lecture. Cristale |
leni
21/2/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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bonsoir Papipoète
une symbiose entre l'homme l'animal la nature décrite dans une forme poétique que je ne connaissais pas ce poème est pour moi d'une douceur infinie et voilà la symbiose! Un misérable faon halète, Titube jusqu'au buste humain, Pose sa tête au drap carmin, Femme bishnoï, Kim allaite. Superbe Merci à Vous Un Régal Salut cordial Leni |
jfmoods
9/2/2017
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L'octosyllabe permet de serrer au plus près l'essentiel. L'alternance équilibrée de rimes féminines et masculines (croisées, suivies, embrassées) assure une belle harmonie à l'ensemble. Le glissement régulier, au fil des strophes, du vers clé du poème, fait mouche. Le rythme oscille agréablement entre coupes à l'hémistiche, demi-pauses obligées en fin de vers et enjambements, générant tantôt l'accélération, tantôt le ralentissement du récit. Le glissement de l'assonance du « è » vers le « é » confère un charme particulier au poème, le son « ou » berçant quant à lui de manière insistante la troisième strophe. L'allitération en « t », prégnante, insuffle une certaine vigueur. Le groupe nominal à forme superlative (« l'infime gouttelette ») met en relief le statut particulièrement précieux du lait. La métaphore à caractère épique (« Ce puits de suc jamais tari ») couronne d'une aura singulière la scène décrite. L'holorime du dernier quatrain (« halète », « allaite ») met en perspective sensation d'oppression et promesse de soulagement.
Merci pour ce partage ! |
Edgard
21/2/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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Je ne connaissais pas cette communauté, ni le nom de cette forme de poème. Donc j’ai déjà appris deux choses.
Tout me séduit dans votre texte : sa musique délicatement présente, le choix des mots, la simplicité, le ciselé des vers. Mais aussi le thème, dans son originalité : beaucoup d’humanité beaucoup d’amour dans ces images, comme une source qui sourd. A l’opposé, désormais si répandu, de ceux qui veulent que la terre leur appartienne, voilà une petite scène allégorique, qui nous montre combien, profondément, nous appartenons à la terre, combien la vie est belle et précieuse. Jfmoods nous offre en plus une analyse technique qui montre que s’y cache une grande maîtrise, qui sait tellement bien se faire oublier.(L'art c'est un peu ça aussi) Monsieur Papipoète, vous portez bien votre pseudo, et je n’hésite pas une seconde. J’ai été charmé, au sens propre du mot. Merci. |
Anonyme
21/2/2015
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonsoir papipoete,
Votre poème est sublime - absolument sublime ! "Femme bishnoï, Kim allaite", placé respectivement aux 1er, 2ème, 3ème et 4ème vers de chaque strophe est très subtil. Je ne connaissais pas ce terme de "maillet" employé en poésie, ce qui est d'autant plus une bonne surprise. Vous m'avez fait traverser ce désert à la rencontre de gens tout à fait merveilleux, à l'image de cette femme qui allaite son bébé, "autour du feu sous la tuilette où cuit tout doux un chapati" - pour reprendre vos propres termes - et je vous en suis infiniment reconnaissant. Un texte d'une grande beauté. |
Arielle
22/2/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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J'avais déjà été séduite par l'image parue dans le diaponiris mais le poème qui l'accompagne emporte toute mon adhésion et mon enthousiasme.
La simplicité du vocabulaire alliée à l'exotisme de quelques termes mettent en relief la vérité de cette scène qui résonne, grâce à la forme du maillet, comme une chanson douce que pourrait fredonner la mère pour endormir ses" deux bébés" Une petite merveille particulièrement émouvante ! |
rosebud
22/2/2015
a aimé ce texte
Pas
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Je n'aime pas ce maniérisme qui ferait croire que cette femme est pudique, l'enfant rassasié et le faon misérable. C'est du bonbon, de la guimauve, un machin pour faire beau et mignon. C'est déplaisant pour tout dire. Le faon finira en chapati et l'enfant en berger misérable qui rêve de confort moderne, malheureusement.
Et la forme en maillet me semble tellement inadaptée à cette vie fruste... |
Michel64
23/2/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Papipoète.
Vous avez sûrement vu, comme moi, ce reportage décrivant les scènes que je lis ici, et vous réussissait très bien à le poétiser en peu de lignes. Beaucoup de grâce ici, beaucoup de douceur et d'amour universel (hommes et bêtes). Je relève juste une petite contradiction entre les deux vers suivants : "Jusqu'à l'infime gouttelette,… ...Ce puits de suc jamais tari." Mais cela n'enlève rien à l'ensemble. |
Myndie
23/2/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Papipoete,
J'ai adoré votre poème. Pour son originalité, son exotisme, sa douceur. Son côté instructif aussi : ma curiosité a été éveillée et je découvre les principes de vie et de sagesse de cette communauté bishnoï, les 29 commandements qu'ils suivent avec fidélité (jusqu'au sacrifice s'il le faut). je ne m'étonne pas qu'une telle sagesse ait inspiré de si jolis vers. La simplicité de vos mots et de vos images fait merveilleusement ressortir l'harmonie qui lie ces trois êtres vivants. Simplicité de l'acte, simplicité d'être, de respecter, de partager et de protéger : ne sont-ce pas là des valeurs qui mènent à la paix intérieure? Voilà qui devrait faire réfléchir. Merci pour ce partage myndie |
Lulu
23/2/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime beaucoup le rythme de ce poème où il semble que vous vouliez jouer avec le lecteur, notamment par la répétition de "Kim allaite" que vous placez encore en dernier mot. Cela donne un côté enfantin à l'ensemble, un côté gentil fort agréable.
Enfin, j'aime bien évidemment les images qui découlent de vos mots. C'est vraiment beau. |
Anonyme
23/2/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai vu cette femme qui allaite un petit herbivore à la télé. Émouvante scène d'une maman humaine qui donne son lait à un bébé d'une toute autre espèce. Très estimable peuple Bishnoï qui ne détruit pas comme d'autres peuples qui n'ont que faire d'autres vies animales ou végétales. Joli poème qui me Donne envie de visiter le Rajastan oú également un temple est dédié aux rats et en abrite des centaines nourris par les croyants. Sympa en effet le refrain Kim allaite.
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Anonyme
23/2/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir !
C'est du Brassens :)) ....bon c'est pas très original de ma part mais l'image de la femme allaitant ,m'a fait faire le parallèle ! Vous avez éveillé ma curiosité et je suis allée m'informer sur cette tribu ! Le dernier quatrain éblouissant |