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Ioledane
19/11/2013
a aimé ce texte
Un peu ↑
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A la lecture de ce sonnet sans défaut (une ou deux incorrections ayant visiblement été corrigées depuis la version précédente), je reste perplexe devant certaines images :
- la « cuisse opaline » : cette teinte ne s’apparente-t-elle pas au bleu-vert ? - « attisent mon regard embué » : ‘attisent’ (le feu) et ‘embué’ (l’eau) s’opposent un peu trop à mon sens, je n’accroche pas avec l’idée - l’ « étoile sans tutu » : peut-être ai-je l’esprit mal tourné, mais l’on peut imaginer du coup la nymphette dévêtue (d’autant qu’elle a les jambes et les bras nus, et la gorge impudente). J’ai fait connaissance ici avec les oiseaux tangaras – un peu trop bariolés peut-être par rapport l’indigo dont il est question ? Le dernier vers tombe avec beaucoup de grâce, mais aussi de manière curieuse : étonnante rêverie pour celui qui observe ainsi "sans ambages" la beauté féminine, d'autant que rien n'annonçait un univers musical (on était dans le visuel et non dans l'auditif). Mais pourquoi pas. Ce poème est pourtant bien fait, mais au final il me laisse une impression mitigée. |
Anonyme
3/12/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour papipoete
Je vois que les erreurs ont été corrigées. Petit poème qui n'est guère de saison, celui-ci décrivant plutôt une scène printanière. Je me surprends aussi à regarder ces nymphettes apparaissant à la belle saison pour enflammer nos vieux coeurs ou ...sens. J'aime bien le Vénus en promenade et d'autres belles photographies du second quatrain et premier tercet. Par contre et il me semble l'avoir déjà dit lors de mon premier commentaire, je trouve que le dernier vers tombe comme un cheveu sur la soupe ou...la rime ! Bien à vous. Hananké |
Anonyme
3/12/2013
a aimé ce texte
Bien
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Il est vrai que ces " mutines nymphettes " ne cachent plus grand'chose aujourd'hui.Le carcan s'est rompu et c'est tant mieux.
Et puis, c'est tellement agréable à regarder ! Par contre " les nattes en sautoir ", plus tellement courant... |
Anonyme
3/12/2013
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour papipoete. Pour la forme classique il n'y a rien à redire, la prosodie est respectée. Le thème, jeunes filles en fleurs égayant la ville, pourquoi pas... Par contre il y a quelques anachronismes, ou tout au moins bizarreries dans ce texte :
De nos jours les nattes en sautoir se font très rares surtout à cet âge... tout au moins par chez moi. La cuisse opaline, si je me réfère à Larousse, serait donc une cuisse bleutée car si l'opaline en tant que nom est un verre d'un blanc laiteux, en tant qu'adjectif c'est plutôt d'un bleu vert qu'il s'agit. Les pièges de la langue française ! Un regard embué de mirages me semble tout aussi étrange et le vers de chute, par ailleurs très beau, semble ici un peu déplacé pour le lecteur lambda que je suis... Ce n'est que mon avis et j'espère que vous n'en prendrez pas ombrage. Bien pour la forme mais pas vraiment convaincu pour le reste. Au plaisir de vous lire... |
senglar
3/12/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour PapiPoète,
Ce sonnet est un petit bijou, tout en contraste de couleurs et de pierreries, de quoi s'impatienter déjà du retour du printemps alors que l'automne n'est pas encore fini. J'ai appris "tangara" ; je gage cependant que vous n'allez pas jusqu'à supposer, corrélativement, à ces jeunes personnes, des cervelles d'oiseaux. "Honni soit...". Lol :) Senglar-Brabant |
Lhirondelle
4/12/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonsoir Papipoete
Incursion visuelle par le biais d'un regard d'homme sur la métamorphose vestimentaire dès les premiers beaux jours, les codes attachés ou cachés de la séduction s'y révèlent au gré de ce sonnet à l'écriture un brin suranné (je dis cela sans connotation péjorative) J'ai bien aimé les deux premières strophes... "la cuisse opaline" ce blanc laiteux que peut avoir la peau avant que le soleil ne la nacre... l'effet est plutôt bien rendu. "Vénus en promenade" je trouve ça mignon moi. J'apprécie à un degré moindre le premier tercet... un peu trop coloré... Le dernier tercet est superbe... "Etoile sans tutu, et jolie métaphore filée avec ces mains pianotant sur-le-champ une mélodie sensuelle... Merci Papipoète |
Anonyme
6/12/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Il y a quelque chose de coquin et de freais dans ce sonnet de rigoureuse façon. Un rythme quasi dansant qui balance tou come le pas de jeunes filles en question. Deux ou trois approximations métaphoriques me gênent un peu telles
Jusqu'aux flots populeux des arpents de trottoir. Pourquoi pas Jusqu'aux flots populeux arpentant le trottoir ? Une cuisse opaline aguichant le bas noir, Là, je ne pige pas trop. Une cuisse aguichant le bas ?! Attisent mon regard embué de mirages Je souscris à ce qui a été dit précédemment. Avez-vous essayé : Attisent mon regard pétillant de mirages ? Quant au derniers vers, certes, il est, comment dire ? audacieux ! |
Anonyme
17/12/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Elle est bien sympathique cette poésie, un peu hors saison en ces temps de frimas ("Les jambes, les bras nus") mais justement, ça réchauffe ! C'est un bel hommage aux charmes de ces dames, à leurs artifices pour attirer l'oeil masculin : "La paupière indigo, Les lèvres de rubis". Rien de vulgaire, tout est délicatement licencieux.
Je ne suis pas un spécialiste mais la forme me parait servir à merveille votre thème. |
Anonyme
5/2/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bien argumentée autant que mignonne,
votre poésie m'a conquise. Promis, demain je mets une jupette ! ;)) |
Robot
11/12/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Tout en délicatesse un texte classique charmant et charmeur.
Des alexandrins suggestifs qui coulent agréablement à la lecture et à l'oral. J'ai apprécié particulièrement les rimes des tercets. |