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Robot
7/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ces yeux qui remontent le courant de l'herbe, grimpent jusqu'au sommet de la colline: une image qui me parle, le verbe grimpe donne pour moi cette impression de difficulté du regard opposé à cette débâcle des éléments. Tout comme l'obélisque de bois ou l'épicéa qui monte la garde, orphelin d'autres ouragans.
Je trouve plutôt bien rendu cette furie, le découpage donne cette impression de chaos et de bouleversement. Et puis ce paysage nouveau et triste que la dernière strophe évoque sans un mot de trop me plaît beaucoup. |
luciole
23/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Des petites touches impressionnistes qui composent un tableau très évocateur. J'ai tout vu !
J'étoffe un peu ce commentaire trop riquiqui : bien aimé le " grimpent" très bien choisi; le "houle sans écume", la scansion des deux "silence" entre autres choses. Au plaisir de vous lire. |
Anonyme
23/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
Auriez-vous trouvé votre voie ? Je sens votre écriture beaucoup plus à l'aise que dans le classique et ce joli poème en vers libres ne manque ni de beautés ni de charme. Bien sûr, comme souvent les strophes sont d'inégales valeurs mais ce déchaînement des éléments me semble bien décrit. J'aime bien : la houle sans écume de l'herbe ou cet Everest du grand-mât. Entre autres. Finalement, un essai transformé qui doit vous servir de tremplin pour le futur. |
Marite
23/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Papipoète ! Des vers libres comme je les apprécie. Vivants, spontanés, surfant sur l'imagination, je pense aussi que vous pourriez ajouter cette forme d'écriture poétique à celle, plus formelle et classique proposée par vous jusqu'à présent.
A la lecture on perçoit que ce déchaînement des éléments vous a "emporté" et c'est très bien rendu. Les strophes de quatre, six, puis sept et enfin neuf vers pour l'avant dernière traduisent peut-être les variations de l'intensité de la tempête mais y subsiste encore, à mon avis, l'influence de l'écriture classique avec ses formes régulières. En poésie libre, je pense que la "respiration, joue un rôle. J'aurais bien vu comme ceci : - Matin de février Un vent de tempête hurle au dehors Vampirise la cheminée ... (très belle image) - Everest en plaine, Stoïque, Le grand-mât au sommet de la crête Affronte seul Poséidon. Mais bien entendu c'est vous qui avez assisté à cette tempête, peut-être aussi n'avez-vous pas laché complètement la bride à vos sensations. |
MissNeko
23/6/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour !
Et bien pour un essai ce fut un coup de maître ! Magnifique poème impressionniste qui flirte parfois avec l haïku. On s imagine la scène avec une grande facilité tant les vers sont explicites. Et que de belles images : Le vent [...] vampirise la cheminée Houle sans écume Bravo ! |
Anonyme
23/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un épisode de la nature en colère bien rendu.
Les vers courts aux images précises donnent de la vie à ce tableau. J'ai apprécié, entre autres " L'épicéa Orphelin D'autres ouragans Monte la garde ; Unique sentinelle." " Des corbeaux Montent descendent, Progressent, Croches Sur une partition. " original ! |
leni
23/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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bonjour Papipoète
Le ciel vous tombe sur la tête Votre regard grimpe la colline ET alors se succèdent les images d'un tableau impressionniste j'aime cette image e grand-mât Au sommet de la crête Affronte Seul Poséidon. Suivra l'épicéa.....EOLE set FOU On est proche du Mont Chauve Le ressenti du poète nous est conté avec talent Merci à VOUS et Bravo Mon salut très cordial LENI |
Pouet
23/6/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bjr,
Un petit côté "haïku" , pas dans la forme mais dans l'esprit. L'ambiance est ici bien rendue, la nature déchaînée... Je trouve que vous vous en sortez plutôt très bien en vers libres. Mes préférences iront aux deuxièmes, quatrièmes et septièmes strophes. Pas trop fan des références mythologiques mais bon, ça me regarde. Sauf "ô Rê au sol gît" (l'égyptien me gave moins que le gréco-romain...) que j'ai trouvé sympa, en mode notes de musique. Du coup j'aurais même rajouté "là" en fin de vers pour compléter la chose... ;) Bien aimé vous lire, rien à dire de particulier sinon. Cordialement. |
Anonyme
23/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Belle réussite que ce poème, comme quoi la forme libre vous convient parfaitement. J'ai bien aimé la fin de chaque strophe qui tombe comme un couperet, une sentence. En étirant une tension tout au long du texte, qui n'est résolue qu'au vers final comme dans le domaine musical. Bravo pour votre travail !
JB |
hersen
23/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Papipoète,
Et bien vous voilà dans un registre auquel vous ne nous avez pas habitués ! et je dois dire que c'est une bonne surprise, j'aime bien vos vers courts. la seule chose que j'aurais à dire, mais c'est très subjectif donc ne vous y attardez pas trop, ce sont les références aux dieux qui, dans un texte si court, et dans des vers si courts, prennent la place de vos mots à vous. Et c'est ceux-là que j'aurais préféré découvrir. par exemple Eole : nous voyons tous ce que vous voulez dire, mais vous le dites par le truchement d'une image qui appartient à tout le monde. j'aurais aimé lire ce qu'évoque Eole pour vous, par lequel de vos mots à vous vous auriez pu le traduire. j'ai lu une belle tempête qui, comme tous les déchaînements de la nature, a laissé des traces -Dégarni- Merci pour cette lecture. |
Anonyme
23/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour papi... Ton choix du vers libre semble judicieux car tu as su exprimer avec bonheur cette tempête hivernale que j'ai traversée en ta compagnie.
Pas spécialiste de cette catégorie poétique j'ai toutefois apprécié quelques belles images, la cheminée vampirisée, la houle sans écume et bien aimé la chute. Seul bémol, Eole et Poséidon font un peu double emploi, l'un étant affecté aux vents, l'autre aux tempêtes mais ce n'est qu'un détail. Je n'ai pas non plus compris... Oh Rê, Au sol gît L'obélisque de bois. Tu as peut-être trouvé la voie qui te convient le mieux et dans laquelle je t'encourage à persévérer... Merci pour cette "première" ! |
Cristale
23/6/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Papipoète,
Si ne suis pas convaincue par la forme que je trouve hachée de par ces sempiternelles retours à la ligne de mots uniques, je vous félicite de votre tentative d'où ressortent quelques jolies expressions qui suffisent à faire mon bonheur comme, entre autres : Ultime perchoir d'une buse hier, l'épicéa orphelin d'autres ouragans monte la garde ; unique sentinelle. Merci Papipoète. Cristale |
plumette
23/6/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonsoir Papipoete
une forme qui va bien avec cette tempête mais qui déroute un peu au début. les images me sont venues facilement, j'ai vu la houle dans l'herbe agitée, la résistance du grand-mât puis la chute de l'épicea finalement culbuté par le vent fou. j'ai bien aimé les vols affolés des corbeaux, "croches sur une partition" Par contre, la cheminée vampirisée, non! les mots ne nous parlent pas à tous de la même façon! un moment décoiffant! Merci pour ce partage Plumette |
Anonyme
23/6/2016
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
Je ne saisis pas la valeur ajoutée de cette disposition des vers ; pour moi, simplement agencés en versets de prose poétique, l'effet aurait été meilleur. Je vois un certain souffle - sans mauvais jeu de mots - épique dans la narration, certaines visions proposées me plaisent (les corbeaux-croches de partition) mais les mots uniques constituant des vers à part entière, et l'impression de lire des ébauches de haïkus tout le long du texte, n'emportent finalement pas mon adhésion. La forme retenue est un mauvais choix pour moi. Mais bravo pour l'essai ! A. |
jfmoods
23/6/2016
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I) Un cadre réaliste
1) Les éléments d'un contexte spatio-temporel Un ensemble de notations jalonne le poème (moment de l'événement : "Matin de février", lieu de l'action : "au-dehors", directions du regard : "À travers la fenêtre", "Au sommet de la crête", "L'horizon d'ouest"). 2) Un décor caractéristique Les traits spécifiques d'un paysage rural se dévoilent ("colline", "herbe", "plaine", "l'épicéa", "mont", "aiguilles vertes"). Le lecteur subodore qu'il pourrait bien s'agir là du département du Jura, cher à l'auteur. II) Le regard habité du poète 1) Un ancrage résolument fantastique Des puissances tutélaires ("Poséidon", "Éole", "Rê") sont convoquées. La terre se métamorphose en une mer profondément tourmentée (lexique : "courant", "Houle", "écume", "grand-mât", "abîme"). 2) La figure d'un héros terrassé Nous assistons ici à un combat grandiose dont l'issue sera fatale (champ lexical de la guerre : "Affronte", "Monte la garde", "Gémit", "Prend son élan", "mugissement", "La bascule !", "Racines en l'air", "gît"). Merci pour ce partage ! |
emilia
23/6/2016
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Bravo à vous Papipoète pour ce défi bien relevé et le charme de chacune des photos prises en instantané par vos yeux très observateurs qui découpent le paysage en plans successifs, du plus proche au plus lointain, pour narrer une scène bien imagée, à la fois visuelle et sonore, porteuse d’un intermède musical et son jeu de notes auquel succède la métaphore filée des croches sur une partition, en mettant l’accent sur l’orchestration de l’ensemble, sur fond de tristesse d’un horizon désormais comme orphelin et dégarni de son épicéa qui devient tour à tour « sentinelle montant la garde/ grand mât/ultime perchoir/Everest/obélisque, épi dressé… avant de s’abattre pour n’être plus « qu’une pauvre cime, une triste souche » en nous faisant entendre le « mugissement » de la tempête au sommet de la crête, soulignant l’irrémédiable perte, bien résumée dans cette vision dantesque associée au subtil clin d’œil du Mont Chauve de Moussorgski qui est une référence… ; ( pour le découpage, la suggestion de Marité me semble judicieuse, si cela vous convient…) ; encore bravo et merci à vous…
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Vincente
23/6/2016
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonsoir Papipoete,
Des vers très courts à la scansion hachée aux coups de la tempête, avec les arythmies expressives du phénomène. Le rythme ne fait aucun doute, vous êtes interloqué, le souffle d’Éole vous vole le votre qui s'essouffle à scruter ces bouleversements. La foudre fait le bouquet final de ce feu sans artifice et l'on finit décrépi, "Dégarni...". Pas de doute, l'évocation est entière, elle m'impressionne comme vous... L'on comprend que les cieux sont l'origine géographique de l'action, mais aussi le lieu générateur de la perturbation, météorologique certes, mais on la devine divine et inquiétante dans son impériosité. J'adhère à ce titre "large d'esprit"! La première strophe nous porte au savoureux "Un vent de tempête - Hurle au-dehors, - Vampirise la cheminée." S'égrainent et s'enchaînent de très belles inspirations " Mes yeux grimpent - La colline - A travers la fenêtre" "Pauvre cime - Au fond de l'abîme" Si haute jadis, si basse aujourd'hui ! "Triste souche....de bois" Très très belle 6ème strophe. "Les corbeaux - Montent descendent - Progressent - Croches - Sur une partition." Faut-il avoir les yeux du poète pour décorer ainsi la noirceur de ces austères silhouettes, ces graphiques corbeaux, notes de partition, notes de votre symphonie. De la haute couture...! Chapeau l'artiste. |
Zoe-Pivers
28/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Papi poète,
Quelle rage ! Dehors, et pas dedans :) J'ai tout vu, tout vécu comme si j'avais le nez à la fenêtre. Vous avez décrit ce déchaînement avec beaucoup de rythme et force d'images. Et cette chute qui illustre l'expression : plus un poil sur le caillou, j'ai adoré. Je garde cependant à l'esprit que la situation ne prête à rire car la réalité nous laisse l'image d'un paysage désolé. Merci pour ce partage Zoé |
Donaldo75
22/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour papi poète,
Tu sais que j’aime quand tu composes de la poésie en forme libre alors je suis allé creuser dans le catalogue pour retrouver quelques textes de ta plume ; celui-là a retenu mon attention déjà parce qu’il a obtenu deux jolies plumes – au passage, je trouve que le système des plumes permet ce type de recherche quand le lecteur désireux de puiser dans un répertoire pléthorique ne sait pas par où commencer mais je ferme la parenthèse car ce sujet en a déjà énervé plus d’un – et qu’il s’étend joliment sur la plage tel un papyrus égyptien. Je trouve – contrairement à un poème que j’ai lu récemment – qu’il ne raconte pas de manière descriptive et surtout qu’il amène des images – l’Everest en est une – qui lui fait dépasser le premier degré et m’emmène moi lecteur dans d’autres paysages. La poésie fait voyager l’esprit, dirais-je si j’étais le philosophe local des vérités premières – mais je laisse ce rôle à d’autres bien plus aguerris que moi – et l’Eole fou m’a fait un peu halluciner, j’imaginais un Lewis Carroll peint par Jerôme Bosch. Bravo ! |