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Poésie libre
papipoete : L'araignée
 Publié le 12/02/21  -  29 commentaires  -  650 caractères  -  582 lectures    Autres textes du même auteur

Un air de ressemblance avec « Les Djinns » de Victor Hugo, pour évoquer une créature du Ciel...


L'araignée



Jaune
zébrée
corsetée
la taille fine
le ventre dodu
quatre pattes devant
une autre paire derrière
ma tête regardant en bas,
je tiens en l’air comme par magie
suspendue à des câbles invisibles,
je suis la voltigeuse de vos phobies
preste rétiaire des buissons, je suis l’Épeire !
Qui vient s’empêtrer dans mon filet se perd…
Aux crochets de ma bouche alors succombe !
De mes doigts agiles j’empaquette
ma victime tel un chapon ;
de mon mâle après coït
aussi fais provision,
à manger plus tard.
D’abord j’estoque
puis je stocke.
Enfin
croque.


 
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   arigo   
27/1/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aime beaucoup le mélange du fond et de la forme, qui fonctionne très bien dans ce poème.
Je me laisse volontiers prendre au jeu, tant la lecture reste fluide malgré les contraintes de forme.

"quatre pattes devant
une autre paire derrière"

Par contre, sauf erreur de ma part, le compte n'y est pas ? L'araignée possède huit pattes et dans ce cas-ci, on n'en a que 6 !

Merci pour le partage .

   Anonyme   
12/2/2021
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
J'ai failli ne pas commenter après vérification de ce scoop : une épeire est une araignée des plus classiques et une araignée, ben, ça a huit pattes. Or dans votre poème
quatre pattes devant
une autre paire derrière
je compte six pattes, quatre + deux (une paire). Et cette maladresse a pollué toute ma première lecture.

Je suis revenue parce que, tout de même, j'aime assez cette forme croissante-décroissante même si, au contraire de ce qui se passe dans « Les djinns » de Victor Hugo, où la troupe approche dans la nuit puis s'en va, cette forme particulière ne me paraît pas illustrer le propos ; j'y vois un exercice plaisant mais, en l'occurrence, arbitraire.
Pour moi, ce sont le début et la fin (surtout la fin, jolies sonorités à mon avis) les plus réussis, là où les croissance/décroissance des longueurs de vers sont les plus sensibles ; le milieu m'a paru assez banal. Jolie « rime » libre Épeire/perd à mes yeux, cela dit.

EDIT : Texte commenté en Espace Lecture, commentaire repris ce jour pour rectifier une faute de frappe.

   Robot   
2/2/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Il y a quelques bons passages dans cette description entomologique:
"je suis la voltigeuse de vos phobies"
"preste rétiaire des buissons, "
"De mes doigts agiles j’empaquette" encore que doigts ne soit pas le terme adéquat.
"D’abord j’estoque
puis je stocke." Bien résumé.

Ce qui n'est pas bien c'est d'avoir arraché deux pattes à Arachnée.

   Donaldo75   
3/2/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

J'aime beaucoup la façon dont ce poème est agencé, un peu comme dans un calligramme sans pour autant m'obliger à regarder de plus près pour voir quelque chose. De ce fait, je reste sur les mots, les images déclinées dans les vers, un peu comme devant un tableau abstrait dont les couleurs et les formes remplaceraient la réalité figurative et me laisserait la marge de manœuvre suffisante pour interpréter. Ici, l'araignée est bien réelle, effrayante même mais est-ce bien à ce seul niveau que se situe le poème. Non, je crois, et c'est en cela que j'ai trouvé ce poème réussi.

Bravo !

PS: je suppose que les doigts agiles sont situés sur les deux pattes manquantes dans le décompte.

   apierre   
12/2/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Description savoureuse, très jolie présentation, j' ai bien aimé ce poème.Beaucoup apprécié l'expression " la voltigeuse de vos phobies " et le final " j'estoque, je stocke,je croque " !

   Anonyme   
12/2/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Papipoète,

Fort heureusement, l'image du diaponiris n'apparaît pas sous ou au dessus de votre poème, ces bestioles m'horripilent.

La lecture me donne quelques frissons, je vous l'avoue, mais j'aime cette façon particulière de présenter la "bête"( en forme de toile d'araignée, c'eût été plus compliqué).
Cette forme libérée convient parfaitement au thème énoncé.

J'applaudis, cher Papipoète, le travail qui n'a pas dû être aisé pour parvenir à
finaliser la présentation originale de cette poésie.

D’abord j’estoque
puis je stocke.
Enfin
croque.

Berk, quand même, ce passage me fait froid dans le dos, mais il est réaliste, alors....

   ANIMAL   
12/2/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour papipoète,

Peut-être votre épeire a-t-elle rencontré quelque vilain garnement qui lui a arraché deux pattes, mais cela n'enlève rien au charme de votre poème.

La jolie dévoreuse mange tout ce qui lui tombe sous les crochets, enrobe ses victimes et se fait un garde manger. Prévoyante, la bête.

C'est joliment tourné, très visuel, un beau moment de poésie naturaliste.

   Cristale   
12/2/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour papipoète,
Le masque remonté sur mes yeux, l'écran placé à trois mètres au moins, de longues baguettes, souvenirs d'un resto chinois du siècle dernier, pour effleurer les touches du clavier c'est avec des frissons d'arachnophobe que je viens vous féliciter pour la beauté de (non, pas de la bestiole !) votre travail de par l'agencement des vers et la fine description de l'animal en question.

J'adore :

"de mon mâle après coït
aussi fais provision,
à manger plus tard."

Saleté de bestiole !

...ainsi que les quatre derniers vers que d'autres ont également appréciés..


Bravo papipoète et pardon de vous quitter en courant :))

Cristale

   Lebarde   
12/2/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour papipoète

Après une période de "vaches maigres", vous voilà de nouveau dans le firmament de l'album Oniris, avec deux ou trois textes en suivant.
Bravo.

J'admire votre persévérance et votre opiniâtreté remarquable et cette fois vous retrouvez le haut de l'affiche, de la plus belle façon qui soit, en quittant votre zone de confort d'écriture, et en bousculant votre poésie habituelle, avec un texte libre associant un beau sujet à une présentation calligraphique originale du plus bel effet.

Tout le monde a vu les "six pattes" de l'épeire, moi je regarde les superbes scènes naturalistes, le choix des mots et des images, l'impact descriptif des vers courts:

"Jaune
zébrée
corsetée
la taille fine
le ventre dodu"

et surtout,

"D’abord j’estoque
puis je stocke.
Enfin
croque."

Impayable papipoete.

Trop fort dirait ma petite fille, chapeau renchérit votre ami poète bluffé qui reconnait là, un travail incontestable.

Merci.

Lebarde

   Anonyme   
12/2/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
--"DEUX autres paires derrière"... et notre épeire redevient un arachnide. Je reconnais le travail pour ce calligramme (dans lequel je discerne la tête de notre faux-insecte). D'après d'autres lectures l'auteur avait la faculté de nous offrir des rimes. Sûrement trop affairé à peaufiner le dessin il nous en prive. Qu'importe ! la description de l'hôte des jardins est très plaisante dans cette prose poétique.

   Edgard   
12/2/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Je suis allé voir. 2000 de leurs toiles, ça ferait moins d’un gramme, soit 4km de fil plus solide que l’acier ! Sur 1 hectare de prairies les araignées bouffent 50 tonnes d’insectes…
Bravo pour l’intérêt que vous portez à nos petites araignées si utiles et si fantastiques. Ne tuez pas les araignées !
Pas dû être facile cette forme. J’aime la nouveauté. De plus, le vocabulaire est en même temps précis et poétique.(j'empaquette, j'estoque, je stocke!!!) Papipoète, l’Audubon de la poésie ! (Pour le talent…pas pour les plantations et les esclaves !)
Bravo.

   Angieblue   
12/2/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Coucou papipoete,

J'aime beaucoup, c'est fluide et musical et la présentation est vraiment intéressante.

Ces vers m'ont beaucoup plu:
"suspendue à des câbles invisibles,
je suis la voltigeuse de vos phobies"

"preste rétiaire des buissons, je suis l’Épeire !"
Joli aussi ce vers avec l'allitération en "p" et le son "ère" repris ensuite dans "se perd". C'est très musical.

Juste quelques remarques:
Je pensais qu'une araignée avait 8 pattes.

"De mes doigts agiles", pas très adapté...

"Enfin croque", je ne savais pas qu'une araignée avait des dents, je l'imaginais plutôt tel un vampire avec des tentacules aspirant le sang ou la vitalité de ses victimes...

Mais dans l'ensemble, jolie toile!

   emilia   
12/2/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Une forme originale, à la manière de V. Hugo, pour narrer le comportement de l’araignée par des vers courts et des détails spécifiques et anatomiques ( sans doute vouliez-vous dire 4 pattes devant et 4 derrière...), des assonances et des allitérations étudiées et bien placées, au schéma croissant qui culmine à son identification, après une jolie métaphore empreinte d’humour : « Je suis la voltigeuse de vos phobies… », puis décroissant, pour s’achever avec finesse sur ce résumé lapidaire : « d’abord… puis …enfin… » aux sonorités efficaces, en forme d’auto-portrait avec l’emploi du « Je »… ; bravo à vous !

   Anonyme   
12/2/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Et voici notre adorable conteur en chevalier de la fraîche poésie champêtre. Six pattes, huit pattes, quelle importance puisque bien que m’intéressant tout particulièrement à la nature, je n’y ai lu que du feu. Il est vrai que dès que j’entends parler d’araignées (mes petites chéries), je me sens renaître. Mais je sens que je digresse… là. Eh ! bien, j’ajouterais que c’est de la bien belle ouvrage cette nouvelle forme ; car elle n’altère en rien la souplesse, le charme et le rythme des vers. Décidément, rien ne peut arrêter ce joyeux poète ! :

« De mes doigts agiles j’empaquette
ma victime tel un chapon
de mon mâle après coÏt
aussi fais provision, »… Miammm !

Un grand Merci pour cette bouffée d’air frais !
dream

   Provencao   
16/2/2021
 a aimé ce texte 
Passionnément
Un véritable coup de coeur papipoete!!!!!

Si sur le sente qui nous élève au Ciel, où à l'absolu, votre délicat et admirable poème vont plus loin que l'imaginaire, c'est que , là où le délicat explique, décortique, examine, décrit, affirme et succombe....
Bel écrit en évocation, avec ses accents aux crochets de sa bouche comme un fléchissement de la voltigeuse visible qui croque....

J'ai adoré. Merci...

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Groscoco   
12/2/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
La belle petite créature! J'ai du faire des recherches pour le vers:

"preste rétiaire des buissons, je suis l’Épeire !"

mais cela m'a fait apprendre beaucoup et j'aime la formulation quoique je me demande pourquoi épeire est mis comme en nom propre. La suite après ce vers plus difficile fut pour moi vraiment exquise. Je suis tombé en proie de votre toile comme un moucheron.

   Kekedi   
12/2/2021
 a aimé ce texte 
Un peu
Merci Papipoete pour cette proposition.
Quelle drôle d’idée, ça me fait sourire et frissonner ensemble.
Intéressant le forme que vous donnez aux vers, mais je n’accroche pas vraiment. A part sur les derniers vers.
C’est qui Cyrano ? Le poète.
Dominique

   Damy   
12/2/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Pour beaucoup, les araignées inspirent la peur ou au moins une certaine forme d’aversion. Elles ont ainsi tendance à être associées symboliquement à ce que les psychologues appellent « l’ombre personnelle ».
Celle-ci m’est pourtant rendue sympathique comme une jeune fille, corsetée, la taille fine, le ventre dodu, qui a tendu ses filets où pourraient s'empêtrer tous les prétendants. Et alors là, attention, la tendre est vorace jusqu’à croquer le mâle après coït avec délice. Avis aux amateurs de l’amour sauvage.

Bravo Papipoète pour cette fable. J’admire le travail de mise en forme qui a su garder toute la limpidité au propos.

   Pouet   
13/2/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Salut,

Très bon ce jeu de sonorités du final "j'estoque, je stocke, je croque"... Pour ma part je l'aurais bien vu ainsi sans les mots de liaison "d'abord puis enfin" pour encore plus de "percussion".

Un petit texte que je qualifierais de tragi-comique, bien enlevé.

   fugace   
13/2/2021
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour Papipoéte,
Un grand merci pour cette araignée!
Je l'avais remarquée en EL, mais je ne commente jamais "à chaud", puis je n'y ai plus eu accès, elle était en attente de parution.
La forme de présentation est étonnante, elle me rappelle la forme d'une toile tendue entre deux branches, je la trouve originale et belle.
Merci aussi pour ce retour à la nature, l'observation méticuleuse de ces petits êtres qui continuent leur vie tranquillement. Des poésies de cet acabit manquent beaucoup actuellement, où l'on lit souvent des textes, très beaux par ailleurs, relatifs à nos conditions de vie empreintes d'inquiétude, de peur, de solitude.
Se recentrer sur ces choses de la nature est un bon remède pour nous faire évader vers ce qui reste encore d'authentique.
Bravo pour ce virage dans votre écriture, j'y adhère pleinement; j'espère vous retrouver bientôt dans cette même veine.
Sans plagier Bernard Werber, vous pourriez sans doute nous régaler avec quelques fourmis.

   Castelmore   
13/2/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Nombreux admirateurs sont pris dans la toile parfaitement tissée de vos vers...!

« J’escroque
Je stocke
Enfin
croque ! »

La forme libre vous va à ravir ... papipoete
Croquez nous encore des portraits aussi réussis
Merci !!

   inconnu1   
13/2/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Décidemment, vous voulez me faire aimer la poésie libre moi qui suis si attaché à la musicalité des rimes. On en trouve (Epeire, se perd...). Bravo pour l'agencement digne de laboniris. Merci aussi de m'avoir appris que Victor Hugo était un précurseur, moi qui ne lui reconnaissait que ses qualités prosodiques, mais quand on est Victor Hugo, on peut tout se permettre. J'aurais bien voulu que l'épeire nous parle aussi de la façon dont elle vit tout cela. A t-elle des scrupules à manger son mâle à nous être la cause de tant de phobies?

Et pour rendre un peu d'âme à cette espèce du bon Dieu, on peut facilement apprivoiser une araignée qui peut venir manger dans la main si vous savez ne pas être agressif avec elle. Comme beaucoup d'être vivant, l'homme mis à part, elle n'a pas de méchanceté naturelle

Bien à vous

   hersen   
13/2/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Ah, cette araignée abhorrée que l'on aime tellement poétiser. Qui n'est pas tombé dans ce piège ?
Il y a un très bon travail sur les sons, ce qui donne à la poésie tout son relief.

j'estoque
je stocke
je croque

Top !

merci pour cette compagnie !

   Myo   
14/2/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Papipoète,

Une araignée qui a cet avantage d'avoir une couleur vive qui la rend un peu plus "sympathique".
Un détail, le mâle ne se fait pas forcément dévorer et cette pratique existe pour la plupart des espèces d'araignée. Mais le sort de la femelle n'est pas plus enviable puisse qu'elle meurt très fréquemment d'épuisement après la ponte.

Pour revenir à votre poème, j'aime beaucoup la présentation qui s'impose comme l'abdomen proéminant de l'animal.

De belles idées comme la voltigeuse de vos phobies.
Le début et la fin sont très réussis.

Merci et bravo

   Quidonc   
15/2/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour papipoete,

Je compte jusqu'à douze et dévoile l'épeire. Si nous sommes pour la plus part un peu arachnophobe, vous avez réussi à nous charmer avec celle-ci, aussi belle que cruelle. Je décompte jusqu'à un et je vous croque. Ce n'était pas évident, mais vous avez relevé brillamment la gageure

Merci pour ce partage

   Anonyme   
15/2/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Un poème agréable, bien écrit, sous une forme originale... Bravo !
On visualise bien cette araignée, on la trouve même sympathique, malgré sa cruauté (mais tout le monde doit bien vivre...)

Je citerai ce passage :
"preste rétiaire des buissons, je suis l’Épeire !
Qui vient s’empêtrer dans mon filet se perd…"

Quand j'étais enfant, en Afrique, des araignées multicolores dressaient des toiles gigantesques, qu'on voyait briller et onduler au soleil... Ce poème m'y a fait songer.

   Anonyme   
15/2/2021
(commentaire auto-modéré)

   Ombhre   
18/2/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Papipoete,

un poème original, qui m'a fait penser à une continue enfantine. Les mots sont justes et bien posés, et j'y ai trouvé beaucoup d'humour, avec une préférence pour la seconde partie du poème, en particulier les huit derniers vers que j'ai savourés. Un texte qui donne le sourire, en particulier avec:

D’abord j’estoque
puis je stocke.
Enfin
croque.

Merci pour la lecture.
Ombhre

   Anonyme   
5/4/2021
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Papipoète,

Ah, bigre, vous lire en libre !
Bon, avouons que ce libre présente quelque contrainte, tout de même.
J'adore les araignées et plus encore les épeires. J'aime les poèmes sur la nature et les points virgules, donc, vous me comblez.

Et justement, pour parler de la contrainte, de forme, je trouve judicieux d'avoir choisi ce format pour évoquer l'épeire, championne de la géométrie dans l'espace.
J'ai cherché la rime, pas trouvée, bravo !

Merci de ce partage,
Éclaircie


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