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Poésie néo-classique
papipoete : Maman !!! [concours]
 Publié le 14/09/16  -  16 commentaires  -  1598 caractères  -  196 lectures    Autres textes du même auteur

Par une nuit glaciale je crois entendre…


Maman !!! [concours]



Ce texte est une participation au concours n°21 : Et en 13 secondes, tout bascula...
(informations sur ce concours).







Tiré de mon houleux sommeil,
Je cherche à fuir ce mauvais rêve ;
Un bruit, à nul autre pareil,
Monte, bascule, se soulève.

Je voudrais bien me rendormir,
Quand soudain tonne le vacarme.
Je sens mon être entier frémir,
Mes oreilles corner l'alarme !

La chose divague au-dehors,
Alors que j'entrouvre la porte.
Je risque un œil puis tout mon corps ;
« Montre-toi sinistre cohorte ! »

Au clair de lune, luit au sol
Le givre pétrifié de glace,
Que zèbre le cuir d'un licol,
Où démarre une étrange trace.

Mon clocher sonne douze coups,
Un autre en écho tinte à treize ;
En imitant les casse-cou
Je saisis ma chance avant seize !

De ma lampe le rai tremblant
Remonte le flot des empreintes,
Quand paraît, ébahi, Crin-Blanc
Et trois poulains aux brunes teintes.*

Sur l'herbe, parquet en plein air,
Cette troupe en sabots gambade,
Part au galop dans un éclair.
Mon « spectre » dansait la crouzade…*



* Quatre chevaux, échappés d'une pâture, avaient trouvé refuge autour de ma maison, dont ils faisaient inlassablement le tour, marchant lourdement sur le sol gelé…
* Bourrée auvergnate à trois temps


01 04 2016


 
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   Anonyme   
29/8/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,

J'ai bien aimé l'ambiance. Une atmosphère plutôt étrange née de la confusion qui règne au sortir d'un mauvais rêve. Nous sommes un peu à la frontière entre rêve et réalité, c'est en tout cas ce que je ressens. Des chevaux qui courent, dansent la "crouzade", dont le vacarme réveille le ou la rêveuse.

Toutefois je pense que le thème n'est pas assez mis en évidence, car je retiens plutôt cette atmosphère au sortir du rêve, l'état confus du narrateur et les chevaux au galop.

Ceci dit, ce poème a su retenir mon attention.

Bien à vous,

Wall-E

   MissNeko   
29/8/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'aime l'idée du cauchemar, du mauvais qui continue même
Éveillé. Car le narrateur est-il vraiment réveillé ?
Les vers sont beaux, les rimes intéressantes.
Le fait qu'il y ait des chevaux m'a séduite. Mais pourquoi avoir mis un astérisque pour détailler la présence des chevaux ? N'aurait il
Pas mieux valu écrire un quatrain supplémentaire ?
Le sujet du concours apparaît avec les treize coups
De clocher.
Un bon moment de lecture fantomatique

   JulieM   
5/9/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'admire la maîtrise du poète qui livre ici avec une précision cauchemardesque ce que la nuit amplifie, déforme :
des bruits étranges ("un bruit... monte, bascule, se soulève", "tonne le vacarme"), les lueurs particulières de ces nuits glacées et les signes étranges gravés et enfin, la révélation qui rompt le suspens et la peur qui rend les armes ! C'est bien conté et j'adore de petits détails comme "mon clocher sonne douze coups", "montre-toi sinistre cohorte", "parquet en plein air".

   Charivari   
14/9/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour.
J'ai plutôt apprécié cette scène de cauchemar, même si je la trouve encore un peu sage.

Trois petites choses qui m'ont moins plu:

- "le givre pétrifié de glace", ce n'est pas un peu beaucoup, ça ? La glace peut-elle geler ?

- L'astérisque renvoyant à la descriptions des chevaux : je pense que ça aurait dû être intégré au texte.

- Enfin, à l'image de ce "en imitant les casse-cou", je trouve que certains vers ne coulent pas si bien, on sent que les contraintes de la rime et du décompte des syllabes olbige à des torsions qui ne semblent pas très naturelles.

   Anonyme   
14/9/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Intéressante et bien rendue cette atmosphère étrange entre rêve et réalité ; " Au clair de lune, luit au sol
Le givre pétrifié de glace,
Que zèbre le cuir d'un licol,
Où démarre une étrange trace."

On peut regretter un peu le manque de relation sensible d'avec le thème imposé, mais ceci n'ôte rien au charme de ce texte.

   Anonyme   
30/9/2016
Bonjour
Un cauchemar dans un décor bucolique.
Le quatrième quatrain me chagrine pour deux raisons Le givre pétrifié de glace au sol, c’est une forte gelée blanche. A mon goût, non seulement ce vers résonne comme un pléonasme, mais le givre se place plus en hauteur. Second point, s’il est zébré par le cuir d’un licol, il n’y a plus d’étrangeté de la trace, puisque on devine le cheval.
Je sais la contrainte des vers rimés, ce ne sont donc que deux incohérences qui n’enlèvent rien à la beauté de votre poème. Et il n’est pas sombre comme bon nombre de lectures découvertes jusqu’ici.
Cordialement

   Vincendix   
14/9/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je ne vois pas, à part les treize coups d’une horloge déréglée, le rapport avec le thème du concours ?
Je ne comprends pas le titre ?
Je retiens surtout l’écriture, des vers bien écrits, en octosyllabes, une forme qui convient parfaitement au sujet.
Quant au sujet lui-même, il n’a rien d’un cauchemar, cette intrusion nocturne de chevaux égarés dans un jardin est plausible, je vois le tableau.

   Lulu   
14/9/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour,

pour ma part, je ne vois pas trop le rapport avec le thème... Il est bien question de douze coups, mais le suspense est lancé dès le début du texte avec, à la seconde strophe, l'annonce du vacarme "Quand soudain tonne le vacarme". C'est à partir de là que tout bascule, manifestement. "Je sens mon être frémir"... etc.

J'ai trouvé la première strophe très prosaïque. Les rimes ne lui suffisent pas, je trouve, pour lui donner de l'envol, et c'est dommage, car elle lance le poème. De plus, je n'aime pas du tout cette expression toute faite : "à nul autre pareil". Si ce genre d'expression passe dans un roman, je pense que c'est lourd dans le cadre d'un poème.

Cependant, j'ai bien aimé la tension du texte. Le suspense tient le lecteur en haleine.

Je trouve, par ailleurs, le récit très beau.

Par contre, le titre me laisse perplexe...

   Bidis   
14/9/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Ce rêve poétisé se laisse lire avec agrément. Il ne m’a cependant pas laissé d’impression bien profonde. Certains mots ou expressions me semblent avoir été mis pour la rime, sans grande recherche ni, semble-t-il, inspiration, comme « à nul autre pareil », « En imitant les casse-cous », les « brunes teintes »… Surtout, je ne comprends pas cet « avant seize », parce que, pour moi, le treizième coup était l’écho du douzième, ce qui d’ailleurs n’était pas mal trouvé.

   FABIO   
14/9/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Pas mal mais certains passages me semblent pas toujours très équilibrés
j'accroche aussi sur "crin blanc" "saisie ma chance avant seize"
il y'a une sonorité qui me laisse un peu sur ma fin.

a vous lire une prochaine fois

   plumette   
14/9/2016
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
je ne comprends pas le titre de ce poème au regard de son contenu.
veut-il exprimer la peur ressentie par le narrateur lorsqu'il entend ces bruits nocturnes qu'il n'arrive pas à identifier?

Et puis, pour moi, ce poème ne s'inscrit pas dans le thème du concours. il y a bien douze coup, suivi d'un treizième, certes, mais qu'est-ce qui bascule?

le lecture n'est pas désagréable, mais je trouve certaines tournures un peu lourdes, peut-être contraintes par la rime:

"Quand soudain tonne le vacarme" c'est redondant car pour moi le mot vacarme évoque en lui- même la notion de bruit

"Et trois poulains aux brunes teintes.*" l'inversion entre brunes et teintes ne me semble pas très heureuse.

et également " sur l'herbe, parquet en plein air" qui mélange le mou et le dur ( l'herbe serait-elle gelée? comme semble l'évoquer le givre pétrifié de glace?)

je n'ai pas trop accroché à ce poème bien que je salue l'originalité du thème traité.

Plumette

   Donaldo75   
14/9/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

J'ai bien aimé, sans chercher à tout prix un lien stricto sensu avec le thème du concours, le côté cauchemardesque de ce poème. En plus, il y a du rythme, une sorte de complicité avec le lecteur et un peu de fraicheur.

Ce n'est pas ma tasse de thé à la base; pourtant j'ai accroché.

Bravo !

Donald

   Anonyme   
16/9/2016
Je trouve le poème inventif, créatif, mais beaucoup trop baroque. C'est, en fait, du grand n'importe quoi, et si c'est amusant, le discours me paraît très anecdotique, vain, et vide d'expansion vers la beauté.

   PatriciaBD   
17/9/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je me suis une fois retrouvée face à un groupe de chevaux échappés galopant sur une route de montagne, en plein jour ça fait déjà de l'effet. J'imagine qu'être réveillée par ce bruit lourd et les voir de près à minuit autour de sa maison cela marque pour la vie !

   Anonyme   
20/9/2016
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonsoir,

le titre, euh, j'ai pas compris... c'est le cri de terreur au réveil?

ensuite, je ne suis pas fan de la poésie en soi, ni de l'écho à 13, mais la vision cauchemardesque peut expliquer et excuser cela.

Le reste ne me retiens pas particulièrement, ni fan de chevaux, ni fan de rimes... c'est donc un peu déçue (le titre me laissait envisager autre chose) que je repars après ma lecture.

Bonne chance pour le concours.

   Jema   
21/9/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Merci pour ce joli texte, fluide et agréable à lire. Le sujet original apporte une fraîcheur gambadante à votre oeuvre. Beau moment de lecture.


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