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Louison
26/8/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai hésité avant de commenter parce que je ne connais rien en poésie, mais je suis revenue plusieurs fois sur ce texte parce qu'il m'a touchée.
Je l'ai lu comme j'aurai regardé les images d'un film, avec le temps qui passe sur cette jeune fille devenue vieille femme "mémère percluse de maux", et j'ai aimé la façon dont l'auteur nous montre son ressenti au vu de ce temps qui est passé, s'est arrêté sur la maison et le papier peint, mais pas sur la jeune fille d'antan. Le narrateur a du vieillir et changer lui aussi, et j'aurai aimé le voir dans le regard de la femme. J'aime particulièrement cette strophe: "Aux murs, décollé, le papier d'époque Penche vers le lino comme le dos De mon héroïne accoutrée de loque, Chargée de misère tel un bardot ." J'aime moins : "Cela se passait voilà bien longtemps ." je trouve étrange ce changement de temps. Merci pour cette lecture, même si je ne vous apporte rien de constructif. |
Ramana
29/8/2017
a aimé ce texte
Bien
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L'idée qui préside à ce texte est intéressante, mais la lecture est un brin fastidieuse, car on arrive pas à adopter un rythme en raison du fait que presque toutes les césures sont aléatoires et à l'intérieur des mots, même si tous les vers sont bien décasyllabiques.
Le thème évoque Pierre de Ronsard : "Vous serez au foyer une vieille accroupie," "Regrettant mon amour et votre fier dédain." "Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain :" "Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie." Il m'est aussi arrivé de désirer une femme inaccessible, puis de la rencontrer plus tard ayant perdu l'essentiel de ses charmes. Devenue néanmoins accessible, mon "inspiration" à son égard s'était hélas dissipée ! Ainsi va la vie... |
Queribus
30/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Tout d'abord, toutes mes félicitations pour la rigueur de votre prosodie où il est pratiquement impossible de trouver une faute. Votre propos est clair et vos quatrains s'enchainent d'une façon simple et logique; le message n'es est que plus fort. Votre manière de traiter le temps qui passe, vieux sujet s'il en est, est tout à fait pertinente sans jamais tomber dans le pathos ou la grandiloquence romantique. Un seul défaut peut-être, la longueur du poème avec une ou deux strophes à supprimer mais ce n'est qu'un avis personnel. Vous aurez compris que je suis un admirateur quasi inconditionnel de votre écrit. Bien à vous. |
Arielle
30/8/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Bien que vous ayez respecté scrupuleusement le nombre des syllabes de la forme choisie (déca) le rythme des césures, 5/5 la plupart du temps, est rompu à plusieurs reprises et tombe parfois à l'intérieur d'un mot ce qui rend la lecture chaotique et hésitante. Même en néo-classique cette rupture est désagréable pour moi.
Votre texte m'a paru beaucoup trop long pour ce qu'il souhaitait exprimer et dilue cet outrage des ans avec des souvenirs d'enfance qui détournent l'attention du lecteur. Par ailleurs, sans les quelques mots que vous ajoutez dans votre présentation, le lecteur se perdrait dans la géographie des lieux évoqués.Il me semble qu'un poème devrait se suffire à lui-même sans ce genre de précisions. J'espère que ces quelques remarques pourront vous être utiles. Même si le portrait de la vieille femme peut sembler excessif, à la limite de la caricature, le thème général de votre poème mériterait que vous vous attachiez à l'améliorer, à mon humble avis. |
Bidis
9/9/2017
a aimé ce texte
Bien ↓
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Je trouve excellente l'idée de raconter une histoire sous la forme d'un poème. Mais ici je trouve que la poésie, ici, fait plutôt place à de la prose en rimes. Aucune métaphore, aucune envolée, aucune magie dans le choix des mots.
Pour le fond, ce qui est intéressant, c'est que cette femme qui fut belle ne se rend sans doute pas très bien compte des ravages que le temps qui passe inflige à sa personne et que de ce fait, son comportement n'est plus adéquat. Or ce n'est pas cela qui est exprimé. On parle seulement du ressenti du narrateur, ce qui est nettement plus banal. Vers la fin du poème, l'atmosphère est bien rendue et me fait penser à des récits pleins de charme d'un autre siècle, comme ce mot de "fripon" qui n'est guère plus usité, ou ceux-ci, pleins de poussière : "les livres précieux", "le bouquiniste avaricieux"... |
Anonyme
7/9/2017
a aimé ce texte
Bien
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Ah, le Temps, ce grand ennemi ! Il a transformé " cette élégante à l'allure d'altesse " en " une mémère percluse de maux ".
Tandis que les lieux de l'enfance et l'ancien bistrot,eux, n'ont pas changé. J'ai trouvé la description de cette femme un peu sévère. Mais que pense t-elle de son côté ? |
Proseuse
7/9/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonsoir Papipoète,
J' aime bien aimé cette promenade dans le temps, je n' ai pas pu m' empêcher cependant de penser que le regard que porte le narrateur sur la vieille femme est peut-être le même regard que la vieille femme porte sur ce narrateur ! :-) il aurait été intéressant de croiser ces regards .. une idée comme ça ! :-) en fait, je crois qu' on voit toujours avec les yeux des souvenirs les gens changer tout en restant soi-même ... comme "au présent des souvenirs" .. en nous préservant du temps qui passe ! Merci Papipoète pour ce beau partage |
Anonyme
8/9/2017
a aimé ce texte
Bien
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Salut papi... J'aime bien le sujet traité, le temps qui passe, l'avant, l'après, mais je suis plus réservé sur ce traitement en décasyllabes pas toujours très facile à mettre en forme, ce qui se ressent à la lecture... Autre bémol, la longueur du texte qui aurait sans doute gagné à être plus concis quitte à omettre quelques détails... Ca serait peut-être (?) une bonne idée de repasser l'ouvrage sur le métier car tu peux sûrement mieux faire !
Bonne continuation et à + |
Anonyme
7/9/2017
a aimé ce texte
Vraiment pas ↓
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Bonsoir Papipoète,
Vos foudres m’avaient un jour voué aux gémonies publiques de la bienséance, à propos d’un de mes Inconvenants où il était question du viol d’une novice par un prélat. Vous rendez-vous compte de vos propres turpitudes à propos du décasyllabe ? : )) C’est de la maltraitance, à la limite de la torture physique et morale. Et c’est quoi ce mot « classique » qui apparaît dans la catégorie de votre texte ? Comment définir des vers découpés au hasard 4/6 ou 5/5 ou 6/4 ou 3/7 ou autres fantaisies du même type ! Un coup de mou, peut-être ? Vous voulez prétendre à la catégorie classique, essayez au moins de l’honorer de face. Je vous ai connu plus exigeant dans vos remarques aux autres. Allez, ne parlons pas des clichés de langage : « geler à pierre fendre – sans cesse avance le temps – cela se passait voilà bien longtemps – dans ses yeux je revois cette flamme… bref j’arrête). Désolé Papipoète, j’ai juste essayé de me mettre à votre niveau d’exigence. Et c’est vrai que moi-même je ne transige pas beaucoup avec les règles, dès qu’apparaît quelque part le mot classique, néo ou pas. Bien cordialement Ludi chantre du classique |
jfmoods
8/9/2017
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Ce poème en décasyllabes est composé de dix quatrains à rimes croisées, suffisantes et riches, alternativement féminines et masculines.
Au fil du poème, la mise en perspective des deux présents de narration met en exergue, derrière l'inflexion du caractère ("si fière" / "cette flamme / Que ne frôlait ni frileux ni fripon" / "Dame a le cœur chaud de braise à revendre"), la décrépitude physique de l'Autre ("Aussi droite qu'un i", "La fille", "cette brunette", "Cette élégante à l'allure d'altesse" / "la vieille femme ", "plus voûté que l'arche d'un pont", "Cette mémère percluse de maux"). Ces retrouvailles inattendues en territoire connu inaugurent alors, comme l'annonçait le titre du poème ("Outrage des ans"), la traversée du souvenir en un constat amer de désagrégation (inversion du sujet : "rouille le fer d'un étal rétro", expression : "un ordre à l'abandon", personnification : "le papier d'époque / Penche vers le lino", oxymore : "mon héroïne accoutrée de loque", comparaison : "Chargée de misère tel un bardot", groupes nominaux à visée dépréciative : "un endroit louche", "L'antre d'un bouquineur avaricieux", complément de lieu : "Sous ce toit poussiéreux", marqueur d'intensité : "il fait si froid", antéposition de l'adjectif qualificatif : "Glacial est pourtant son chemin de croix !"). Merci pour ce partage ! |
Vincendix
8/9/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Papipoete,
Le poids des ans courbe souvent le dos, et pas seulement. Je crois que j’aurais la même (mauvaise) surprise si je revoyais les filles de mon village, du moins celles qui sont encore en vie. Sans être transcendant, ce poème a le mérite d’exprimer une réalité, je ne m’intéresse qu’au fond pour porter un jugement. Vincent |
Anonyme
8/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
Je viens de lire et relire encore ce poème car il faut ici vraiment prendre son temps, s'attarder ici et là pour y dénicher ce que je mets au-dessus de tout dans ce poème: Une table, où dort un chat au poil fauve, Trône au milieu d'un ordre à l'abandon. Cet ordre à l'abandon je vous l'envierai longtemps, croyez-moi! Merci pour cette promenade entre l'enfance et maintenant; ce sont les voyages que je préfère... |
Recanatese
8/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Papipoète,
J'ai beaucoup aimé ce poème. Un thème maintes fois abordé en littérature (on pense notamment à Ronsard) que vous traitez sans lourdeur, avec même une certaine malice. La confrontation du passé et du présent est très bien exprimée dans ces deux vers : "Cette élégante à l'allure d'altesse ? Cette mémère percluse de maux !" La forme me plaît également : une grande rigueur en matière de prosodie au service de vers très bien trouvés: "Que ne frôlait ni frileux ni fripon." Un vers très réussi, l'allitération est tout à fait justifiée et sert à merveille votre propos. A vous relire bientôt, j'espère. Recanatese |
Anonyme
8/9/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Après plusieurs lectures, je reste très mitigé sur ce texte.
Il narre, sans vraiment donner des émotions. Sauf peut-être lorsqu'il est évoqué, ce lieu, "l'ancien bistrot", l'enfance est présente, attachante. Je trouve, le portrait de cette femme bien trop "négatif", à aucun moment, il m'a été donné d'être touché, attendri. Rien n'est fait pour nous la rendre sympathique, captivante. Sans doute le fait de passer de "la fille droite comme un i" à la "mémère percluse de maux", c'est sans concession. Même si le temps fait son office, aussi brutal soit-il, il y a des nuances que j'aurais aimé retrouver. J'ai ressenti comme un certain détachement dans la narration de cet "Outrage des ans". Il m'a manqué ce petit quelque chose, qui m'aurait fait frissonner. |
Donaldo75
9/9/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour papipoete,
Je reconnais bien là ta verve, dans les images et le rythme, avec un petit côté revanchard, non ? Je m'explique: "Aussi droite qu'un i, démarche altière, La fille avance sans se retourner. Nul ne suit cette brunette si fière, Même pas le séducteur acharné !" N'est-ce pas le poète, le séducteur acharné ? "Aujourd'hui, j'avise une vieille femme Au corps plus voûté que l'arche d'un pont Quand, dans ses yeux je revois cette flamme Que ne frôlait ni frileux ni fripon." Les années ont passé, la beauté a fané, le poète la revoit, en reconnait les quelques restes bien cachés. "Nos regards se jaugent, se reconnaissent. Hébété, je ne trouve pas les mots. Cette élégante à l'allure d'altesse ? Cette mémère percluse de maux !" Le jugement est sévère, on sent de la rancœur. "Aux murs, décollé, le papier d'époque Penche vers le lino comme le dos De mon héroïne accoutrée de loque, Chargée de misère tel un bardot." Et hop, on en remet une couche, la beauté d'antan ressemble de plus en plus à une clocharde miséreuse. J'ai bien aimé ce poème. |
Soulyne
11/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un joli poème de facture plutôt classique dans lequel le poète se montre sans concession à l'égard de cette femme sur lequel le temps a passé.
J'ai bien aimé la façon dont vous avez traité le thème du tempus fugit en l'illustrant par ces retrouvailles improbables. La proue du souvenir du poète vient se briser contre les rives d'un présent cruel qui met en scène une femme vieillie, indigente, mal en point. On sent peut-être comme une forme de revenche prise sur le passé de cette femme autrefois belle et inaccessible qui semble se retrouver inexorablement seule et flétrie. Merci de ce beau partage :) Soulyne |