|
|
Gemini
26/11/2018
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Je connais la Ninon de Musset, mais celle-ci a tout l'air d'être votre fille.
Je trouve ce titre pas très recherché. Relié à l’exergue, il entretient, de plus, la mauvaise sensation du lecteur (que je suis) de rentrer dans une sphère privée. Après, la situation de garde alternée est bien rendue, quoique sans surprise ni éclat. Je trouve le traitement plutôt plat, mis à part le choix original d’hexasyllabes. Et j’ai buté sur le vers 6, où le titre de « nid » semble être attribué à la maison de la mère, alors qu’il est dit que vous gardez Ninon 6 jours sur 7. N'auriez-vous dû pas dire : « qui te chasse du nid » ? Mais peut-être que c’est une histoire de définition qui nous sont différentes. En détail, j’ai trouvé étrange cet espace avant chaque point final, je pense que « flancher » v7 en tant que verbe intransitif n’a pas de complément d’objet (mon duo), et, éclairant ma lanterne, j’ai appris l’existence de lanternons. |
Anje
4/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Néo-classique.
Bien que d'usage raréfié, j'aurais utilisé le verbe désunir dans son mode transitif. En ajoutant une virgule après flanche pour souligner mon duo désunit. Le plaisir est un peu court... mais grand. Je souhaite longue et belle vie à ce sourire en frimousse qui m'a, aussi, rendu envieux. Anje en EL. |
TheDreamer
16/12/2018
a aimé ce texte
Bien
|
Je pense quelque peu au charmant poème :"La petite" d'Albert Mérat en lisant le vôtre. Poème extrait de son recueil "Les chimères"paru en 1866.
Votre poème sur quatre strophes de rimes croisées est tendre et nous évoque les relations d'affection entre les membres d'une famille et le départ toujours difficile à accepter. |
leni
16/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
papipoète
Garde répartie inégale entre deux Aussi, je crains dimanche Qui te retient au nid ; Alors sans toi, je flanche, Mon duo désuni. AU nid tu câlines ta maman Tu butines cette fleur de lilas Le ton se fait plus triste...éclairant ma cocagne .... Une telle situation ne satisfait ni l'un ni l'autre Je perçois une amertume C'est un bel écrit J'aime beaucoup éclairant ma cocagne merci de ce partage que je crois intime merci pour ce moment Mon salut amical LENI |
Corto
16/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
La joie, le sourire, l'affection d'une enfant qui comble l'adulte. Bel hommage à cette relation privilégiée à condition qu'elle ne soit pas tellement exclusive qu'elle devienne étouffante pour l'enfant.
Grand cadeau que la vie offre à beaucoup, et dont le manque en fait souffrir d'autres. "Aussi, je crains dimanche" interroge sur la distance entre l'adulte et l'enfant, distance nécessaire à l'équilibre de tous. "Petite Ninon" a la chance d'être ainsi aimée. Mais attention elle va grandir ! Que l'affection des siens la comble autant qu'elle comble ses adultes d'aujourd'hui. |
Cristale
16/12/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
|
"Pendant six jours tu pousses
Près de ton petit vieux," Papi poètise pour sa petite-fille tous ces moments précieux : quand sa maman travaille Ninon pas encore ado est là chaque jour à ses côtés. Un texte mignon tout plein mais un peu court Merci papipoète |
Vincente
16/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
J'ai bien aimé la forme douce et harmonieuse qui se prête très bien à l'état émotionnel attendri du narrateur. Dès la première strophe, on peut deviner une fragilité chez celui que j'ai d'abord cru être un grand-père parlant de sa petite-fille Ninon ; ce n'est qu'en fin de poème que j'ai compris qu'il s'agissait d'un papa pris dans l'étau de la garde alternée . Le "dimanche" et le "lundi" auraient pu m'avertir pourtant mais ils m'ont intrigué sans m'éclairer pour autant. C'est sur ce plan que je soulignerais un petit bémol, ça n'a pas été bien clair de situer les acteurs. D'autant que je n'ai pas compris dans l'incipit, pourquoi vous précisez que Ninon n'est pas "ado" ? Parce que si c'est le grand-père qui parle, alors oui il peut dire dans le dernier vers "Toi petite Ninon", mais si c'est un père, l'on va bien comprendre qu'il s'agit d'une petite enfant (je ne vois pas le père dire à son ado "ma petite"...).
J'ai beaucoup aimé cette troisième strophe : "Ta maman, tu câlines Sans répit ce temps-là. L'embrassant, tu butines Cette fleur de lilas.". Particulièrement l'image de l'enfant qui butine aux sens propre et figuré la maman comme une fleur de lilas ; montrant par là-même que le papa éprouve encore de l'affection pour elle. Ce qui sous-entend la douleur qui s'ajoute à la fragilité dévoilée au début. C'est d'une très belle sensibilité. PS : en découvrant le commentaire de Cristale, je m'aperçois d'une autre lecture qui me rendrait cohérent ce qui me troublait, à savoir : un grand-père qui garde sa petite fille en semaine pendant que sa maman élevant seule sa fille travaille. Alors dans ce cas, oui, mais alors il serait préférable d'éclairer un peu plus le lecteur par l'incipit. Cela n'enlève rien, au contraire à la beauté du poème. |
Louison
16/12/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
|
J'ai bien aimé cet amour d'un papi comme une jolie déclaration.
C'est simple, on sent que ça sort du cœur et donc c'est touchant. J'aime "le sourire en frimousse" |
Anonyme
16/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Ce cher Papipoete, la sensibilité au bord du coeur !
Je pense que les enfants et petits enfants laissent, de cet âge, des souvenirs indélébiles. Ninon a grandi et sa << poupée s'ennuie dans un coin >> ; et papi, sûrement quelquefois, aussi... Un poème tendresse. |
Ithaque
16/12/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour papipoete
Que diriez-vous du titre "Nioui Ninon"? Car, à cet âge-là, n'est ce pas un peu ce qui se passe? (elle aime toujours son papi, oui mais voilà ! elle aime aussi grandir...). J'aurais bien apprécié deux quatrains de plus susceptibles d'en faire une chanson. Le thème, les termes employés, leur authenticité parlant au coeur de tous, la forme octosyllabique, tout cela y concourt! Greetings! |
Castelmore
16/12/2018
|
Comme tu as de la chance Ninon d’avoir un papi poète !
Il t’apprendra la beauté, la délicatesse, la musique des mots, celles qu’il met dans chacun de ses vers... et quand il parle de toi il en fait un bouquet au parfum de lilas! Un mille et unième envieux qui aimerait connaître ta frimouse radieuse. |
Anonyme
17/12/2018
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour,
Un joli petit poème d'un papi pour sa petite fille Le poème certes est un peu court mais tout est dit de belle manière. |
Lulu
17/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour Papipoete,
J'ai bien aimé parcourir ce poème que je trouve simple et touchant. Sa petite musique nous fait sourire, tout autant que les images qui surviennent au fil des mots. J'aime vraiment beaucoup ce genre de poèmes tout dépouillés, allant à l'essentiel, et qui savent faire part d'une émotion. La "Petite" sera ravie de découvrir ces mots plus tard. Ils sont une trace, une belle raison d'écrire en soi… Au plaisir de vous relire. |
solo974
4/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour papipoete,
J'aime beaucoup votre poème. Que de douceur, de sensibilité et d'émotion dans l'évocation de ce "duo désuni" le jour du Seigneur ! J'ai tout particulièrement apprécié la tendresse qui émane des expressions "Le sourire en frimousse", "tu butines", "Cette fleur de lilas", "Éclairant ma cocagne". L'émotion est également palpable dans la reprise de l'adjectif "petit" ("petit vieux", "petite Ninon"), en raison même de la valeur hypocoristique qu'il prend ici. Cette reprise souligne également à elle seule l'harmonie du lien qui unit les deux personnages. Merci pour cette belle découverte et excellente continuation à vous. Je reviendrai vous lire ! |