|
|
Anje
29/6/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Un poème qui coule en cascade, rapide et saccadé. Sans doute le choix de l'octosyllabe.
Peut-être qu'un point après abois limiterait la répétition du et en même temps qu'il laisserait planer l'image de l'hirondelle. Je ne compte que sept syllabes au vingtième vers. Une correction qui ne semble pas trop compliquée s'impose. Un point de non-retour habilement décrit. On pourrait regretter l'absence d'émotion mais, justement, en ressent-on à cet instant ? |
Anonyme
7/7/2018
a aimé ce texte
Un peu
|
Bonjour,
Une écriture solide L'écriture de cet texte est fluide, soignée (sans jeu de mots). Un brin d'humour et de dérision semblent poindre : "Boite de ricorée au lait ", "Goliath serre sa peluche, David son caraco moulant ." Mais à lire et relire, quelque détails me dérangent. Ainsi la présentation qui laisse supposer la description d'un mouroir. Puis le passage : "Où plus aucun démon ne nuit Sous l’écorce d’un corps fragile ." laisse supposer qu'une fois la porte de l’hôpital franchi, la maladie n'existe plus ? Si ça pouvait être vrai. "Grande-ouverte une porte en bois" ? on pense alors que l'on se sera trompé, les portes des asiles sont rarement grandes ouvertes. Puis : "Vaisselle et danse du balai Se troquent contre cigarette, Boite de ricorée au lait . Puis chacun gagne sa couette ." On se retrouve là, plutôt "embastillé" qu'interné en psy. J'ai aimé "décortiquer" ce texte sans doute parce son degré de poésie ne m'a pas entraîné de suite vers le rêve, l'évasion ou la réflexion. Bonne continuation, Éclaircie |
Ioledane
7/7/2018
a aimé ce texte
Bien
|
Une entrée à l'asile, voilà un thème original.
Pour moi, ce texte oscille entre quelques maladresses et de jolies images. La rime "traite / retraite" est un peu facile ; le passé simple du deuxième vers ne colle ni avec le passé composé du premier, ni avec le présent du reste du récit. Deux passages échappent à ma compréhension : - le passeport ingurgité d'une traite : à prendre au sens propre, comme l'acte d'un fou ? - l'hirondelle qui virevolte : est-elle là pour signifier la folie ? Je trouve les deux derniers quatrains beaucoup plus 'puissants' que les autres. Raconter cet aller simple pour la folie et le renoncement, sans pathos ni dérision de mauvais aloi, je trouve que l'exercice est réussi. Cela m'a touchée au final (équitable !). |
Anonyme
17/7/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour ,
Votre poème est bien ecrit et traité très justement de l'arrivée à l " asile " Nul n'est à l'abris. J'ai une grosse préférence pour les deux derniers quatrains, émouvants....et réalistes malheureusement.... Merci à vous |
Annick
17/7/2018
a aimé ce texte
Passionnément
|
"On m’a repris mon passeport
Que j’ingurgitai d’une traite, Un aller simple pour la mort Où je voulais battre en retraite." Sans passe-port, on va nulle part. Il me semble qu'en filigrane, il y a l'idée d'un suicide manqué. ("On m'a repris" est un passé composé et "j'ingurgitai" est un passé simple. Ces deux temps sont équivalents et ne peuvent apparaître dans un même texte ou énoncé. Le premier sert davantage dans le discours, l'oral, le langage courant à l'écrit, le second est plus littéraire.) La seconde strophe montre l'asile comme un refuge où le malade va être pris en charge : ..."M’emmène là-bas vers l’asile, Où plus aucun démon ne nuit..." Cette arrivée à l'asile est empreinte de la douceur de votre poésie et pourtant, les termes employés laissent à penser que celle-ci n'est pas si simple : "la citadelle/le malade aux abois/Et virevolter l’hirondelle/au banquet bruyant/Là sous des regards m’épiant..." Le narrateur, dans les deux dernières strophes, semble trouver sa place et un certain apaisement : "La chambrée aux quatre lits blancs… Chut ! Goliath serre sa peluche..." Mais la réalité cruelle s'impose : "David son caraco moulant.* Goliath et David : deux personnalités qui s'opposent, le fragile avec sa peluche et l'agressif (envers lui-même sans doute) qu'il faut ligoter pour l'empêcher de se faire du mal. J'ai beaucoup aimé cette belle écriture, sans ostentation, tout en retenue, et cette poésie tout au long du poème, comme sortie de nulle part... Bravo ! |
Anonyme
17/7/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Pas de grandes envolées lyriques, mais une suite d'images justes qui brossent les tableaux.
" Un aller simple pour la mort Où je voulais battre en retraite " belle périphrase pour le suicide. De l'ambulance à l'asile. " Et virevolter l’hirondelle " Elle, y entre en toute liberté, de son plein gré. 4ème et 5ème quatrains qui relatent la vie à l'intérieur. Et le dernier vient rappeler l'irrationnel. A mon goût, une réussite. |
leni
17/7/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
papipoète salut
Le chauffeur roule dans la nuit M’emmène là-bas vers l’asile, Où plus aucun démon ne nuit Sous l’écorce d’un corps fragile. cette entree à l'asile est contee sans émotion dans une sérénité relative le décors est planté avec humour ca sonne juste et c'est très bien écritEt cette finale me plait beaucoup Bravo et merci pour ce moment AMITIES LENI |
Anonyme
17/7/2018
|
Bonjour
Un texte compliqué et ambigu tout à la fois. Même si le commentaire d'Annick m'ouvre quelque peu l'horizon en enlevant quelques nuages par ci par là, le fond me demeure étranger. Quid de l'hirondelle ou du final équitable ? Pas d'appréciation, non plus, ce texte ne me touche pas à cause de ses trop nombreuses interrogations. |
Vanessa
17/7/2018
a aimé ce texte
Passionnément
|
Je le trouve magnifique ton texte.
C'est un tableau qui me semble très réaliste et il est écrit avec beaucoup de pudeur. La première strophe est poignante , tout comme la dernière. Le rythme à l'oreille est très bon ( je ne compte jamais ce que je lis; , mais j'ai l'oreille musicale ) Bravo. |
Donaldo75
18/7/2018
|
Bonjour papipoete,
Je ne sais comment évaluer ce poème parce que malgré le thème bien traité, je n'ai pas retrouvé dans ces octosyllabes le rythme et la vista de tes alexandrins, ceux que tu composes si souvent sur Oniris. « On m’a repris mon passeport Que j’ingurgitai d’une traite, Un aller simple pour la mort Où je voulais battre en retraite. » Ce quatrain en est symptomatique, dans ma lecture toute personnelle de ton poème. C’est peut-être la rime qui inhibe mon cerveau quand je lis ce poème auquel je voudrais mettre le feu car il s’agit quelque part de la fin, des derniers jours ou mois, ou que sais-je. « La chambrée aux quatre lits blancs… Chut ! Goliath serre sa peluche, David son caraco moulant.* Morphée m’embastille en sa ruche » Ce quatrain illustre ma confusion quant à l’évaluation. Comme les deux précédents, il ressemble à une nature morte, ce qui le rend pictural, sauf que tu t’adresses au lecteur au lieu de lui exposer la peinture. Bref, je ne mets pas d’évaluation. A bientôt, Don |
Miguel
18/7/2018
|
J'avoue ne pas comprendre grand-chose. Asile, camisole, s'agit-in d'un fou interné ? Mon passeport ... s'agit-il d'un migrant ? Comment peut-on lui reprendre quelque chose qu'il a ingurgité ? Que font ces David et ces Goliath ? Que vient faire l'hirondelle et pourquoi y a-t-il un banquet ? Enfin tout cela m'échappe.
|
Provencao
1/8/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Un point de non-retour avec cette qualité, qui vous est propre, d'intentionnalité, j'ai essayé d'entrevoir un espoir de voir surgir une lueur à travers vos vers succulents. Je me suis posée la question d' être là.....qui semble ne pas être si simple, même en étant pleinement cette force d'humanité...:"On m’a repris mon passeport
Que j’ingurgitai d’une traite, Un aller simple pour la mort Où je voulais battre en retraite." J'ai cherché dans vos mots le chemin qui me permettrait d'être au clair par rapport à ce choix d'existence et de vie.... Mais mes efforts sont restés vains, et j'ai été saisie par l'importance des facteurs d'ombre comme:"La chambrée aux quatre lits blancs… Chut ! Goliath serre sa peluche, David son caraco moulant.* Morphée m’embastille en sa ruche…" Est-on dans des réflexions relevant de certaines décompensations ou à la limite du suicide? Où votre désir était-il de nous réanimer pour que nous retrouvions notre âme? Au plaisir de vous lire Cordialement |
Cristale
12/8/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour Papipoète,
Je vois ici la description d'un asile d'antan, heureusement aujourd'hui ces lieux immondes où : "Une salle au banquet bruyant M’invite à prendre place à table, Là sous des regards m’épiant," "Vaisselle et danse du balai Se troquent contre cigarette, Boîte de Ricoré au lait." ont été remplacés par des structures aux portes ouvertes sur des jardins fleuris et sur la ville. Les anxiolytiques ont remplacé la camisole "le caraco moulant" de "votre" pauvre David. Ouf! tout a bien changé, les HP, souvent des cliniques privées, d'aujourd'hui sont équipées de salles à manger ou de self où les patients échangent en toute discrétion comme dans n'importe quel lieu de restauration, les chambres ne sont plus de 4 lits mais de 2 maxi ainsi que des chambres solo, salle de bain incluse, le personnel spécialisé assure l'entretien des locaux. L'endroit que vous décrivez, qui a malheureusement existé jusqu'à il y a peu de temps, où nombre de malades ont séjourné, laisse une impression de malaise, cela prouve donc que votre écriture à la vocation de ne pas laisser la lectrice que je suis indifférente. Mais ça, vous le savez déjà. Je vais finir sur une note positive : les vrais "fous" sont dehors,(si je vous l'assure, je les vois tous les jours). Dans les cliniques psychiatriques il n'y a que des gens comme vous et moi, libres de leurs gestes et pensées mais qui, eux, supportent une souffrance difficile à apaiser autrement qu'avec l'aide de la médecine dans un lieu protecteur. Une bonne note pour ce tableau fidèle aux couleurs du passé, je vous l'accorde. Merci Papipoète. Cristale |
Anonyme
13/8/2018
a aimé ce texte
Pas
|
Après une tentative de suicide, le dépressif est enfermé. Surtout pour éviter une récidive.
Le réfectoire est le lieu où s'échangent les produits prohibés. Enfin le dortoir, où notre héros s'endort. Qu'éprouve-t-il ? Car vous narrez le transit d'une marchandise, sans réaction, ni âme., Dieu, ! que c'est froid ! |
Anonyme
23/11/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour papipoète,
Itinéraire bis de celui qui a tenté de se donner la mort : l'hôpital psychiatrique... je trouve celui-ci, dans la description que vous en faites, plus caricatural que la réalité, mais également plus parlante, et infiniment plus inspirée que celle que j'en aurais fait... L'histoire ne dit pas combien d'araignées étaient accrochées au plafond de la chambrée... |