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Poésie néo-classique
papipoete : Que n'ai-je su
 Publié le 14/07/15  -  14 commentaires  -  756 caractères  -  340 lectures    Autres textes du même auteur

J'ai perdu tant de bonheur, au temps de mes jeunes années (sonnet).


Que n'ai-je su



J'aimais intensément quand mon cœur s'éprenait,
Or, je ne maniais pas l'art de conter fleurette.
Avec toi ma bergère, au pré tu m'entraînais
Pour goûter un bécot de ta langue sucrette.

Las, en maître du jeu, le trac me dominait,
Muant le vert acteur en galant d'opérette.
L'aventure bientôt, tel un lys se fanait,
Fleur exhalant en moi sa fragrance surette.

L'eau coula sous les ponts, ma peur y miroitant.
Lorsqu'au bal je te vis, Éros à cet instant,
S'emparant de mon feu, t'invita pour la danse.

Mon corps contre le tien, le temps d'un doux baiser,
Sortit de sa prison, montrant sa délivrance.
Enfin j'étais un homme à l'esprit apaisé.


08 09 2014


 
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   Vincent   
19/6/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
sonnet trè bien construit et écrit

sur les difficultés

des rencontres amoureuses

d'un jeune fleur bleue

je suis convaincu par vos images soignées

qui apportent un ton agréable à l'ensemble

la dernière strophe cependant paraît explicite

j'ai beaucoup aimé

   Pussicat   
14/7/2015
ah non, ah non : "Enfin j'étais un homme à l'esprit apaisé." ah, non, tout, tout tout mais pas ça !
l'amour ne connaît pas de voie de garage !
d'embourgeoisement !
autant se marier et faire flopée d'enfants !
non, l'eau ne coule pas sous les ponts de l'amour... les amours sont intemporelles, souvenez-vous... immortelles... gravées dans le feu du coeur, dans le coeur de la flamme.
aime encore, aime toujours, plus fort, à la folie, jusqu'à la mort... c'est tout ce que nous a laissé les dieux, l'amour...

je ne supporte pas ce dernier vers : "Enfin j'étais un homme à l'esprit apaisé." papipoete, reprenez-vous !

un texte que j'ai pris plaisir à lire... je plaisante ;)
à bientôt de vous lire,

   Anonyme   
14/7/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai trouvé charmants ces atermoiements, ces craintes et ces gaucheries de l'apprenti amoureux, et je me réjouis qu'encouragé par la bergère délurée et par Éros entreprenant, le malheureux ait enfin franchi le pas.

Le sonnet se prête bien au sujet galant.

   Anonyme   
1/9/2015
Bonsoir

L’amour qui bégaie quand il pourrait fleurir. Oui, oui, c’est loin d’être facile de déclarer sa flamme. Et pourquoi, voulait-on que l’homme fasse la première démarche ? Tout ça, heureusement a bien changé.

Un sonnet que j’ai beaucoup apprécié.

Merci pour cet agréable moment.

   Anonyme   
14/7/2015
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
C’est tout mignon, un peu doucereux même, un peu d’un autre temps.
Et peut-être pour cette raison les images ne m’emportent pas “au temps de ma jeunesse” pourtant je ne suis pas si jeune, les images que vous utilisez sont assez rengaine, il faut dire que dès qu’on dégaine Éros dans un texte, moi je rentre dans ma coquille.
Je me suis demandé si les derniers vers racontent une éjaculation précoce.
En tout cas,je n’en suis pas apaisé, car pas très excité du tout par les préliminaires.
Formellement le texte tient la route, alors peut-être qu’un peu de haine dans toute cette tendresse aurait allumé un vrai feu ?
Cordialement
C.

   Anonyme   
14/7/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bien hypocrite, hihi, celui qui prétendrait ne pas avoir connu au moins une fois ce " trac dominant ".
Et puis tout s'arrange lorsque " l'eau a coulé sous les ponts ".
Un épisode de vie réaliste.

   Purana   
14/7/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
Il est bien connu que rien n'est moins fiable que la mémoire car ce dont nous croyons nous souvenir n'est en fait qu'un mélange de ce qui nous est réellement arrivé et de tout ce qui s'est passé depuis.
En outre, notre personnalité tend à ajouter une autre dimension au résultat final.

Raconter ce qui nous est arrivé, en utilisant des verbes au passé (simple), est à mon avis le plus sûr chemin pour finir avec un poème contenant des mots un peu vides ; une mauvaise présentation d'un passé, tant et si bien, que les expressions utilisées ont tendance à être presque enfantines afin de souligner ce moment du passé qui est conté.

Oui, le temps présent est le temps de l'amour, car il comprend en quelque sorte également le passé et même l'avenir ; la douceur des souvenirs se mélange aux douleurs de la nostalgie, la peur de l'avenir et l'espérance.


Un poème doux, pour moi même trop sucré, à tel point que l'ensemble m'ennuie un petit peu, probablement à cause de quelques phrases :

"Avec toi ma bergère, ta langue sucrette, sa fragrance surette, Mon corps contre le tien, le temps d'un doux baiser, Enfin j'étais un homme à l'esprit apaisé, ..."

Un poème que je pourrais mieux apprécier si le narrateur employait ce langage juvénile et ces expressions simples tout au long du poème.

Purana

   Anonyme   
15/7/2015
Bonjour papipoete

L'écriture poétique est un art et l'on mesure avec ce sonnet
combien il est difficile de faire passer un ressenti.

En une phrase, on sent terriblement que l'auteur s'est fait avaler
tout cru par les rimes : tous ces imparfaits ne passent pas
comme ce sucrette et ce surette.
De bonnes intentions ne suffisent point à faire un bon poème,hélas.

Personnellement, je pense que cet écrit possède un bon fond,
de belles choses comme :
L'eau coula sous les ponts, ma peur y miroitant.

Mais l'écriture en est à revoir complètement.

   Mona79   
16/7/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un peu désuet et lénifiant, un peu coquin à l'avant-dernier vers (oui je sais j'ai l'esprit mal placé !) mais un gentil sonnet quand même qui, vaille que vaille, fait son chemin dans les souvenirs à conserver, douce mémoire du passé. Merci Papipoète pour le partage.

   Automnale   
16/7/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Vous connaissant un tout petit peu à travers vos écrits, cher Papipoète, je ne suis pas du tout surprise de lire que, lorsque votre cœur s'éprenait, vous aimiez intensément... Vous ne saviez alors pas conter fleurette, avouez-vous... Je suis presque certaine que, dans ce domaine, vous avez fait des progrès... Même que votre bergère d'antan serait étonnée...

Dans ce poème, vous évoquez "le vert acteur, le galant d'opérette"... Ce qui me fait penser, vos mots (bécot, sucrette, surette, lys) en outre le rappelant, au Vert galant... Peut-être, je ne sais, que ce bon roi Henri s'exprimait comme vous, ou vous comme lui !

La belle image qui se dégage de ce texte est celle de la peur miroitant sur l'eau courant sous les ponts...

Je vais me permettre de vous faire une petite suggestion quant à la ponctuation :

"L'eau coula sous les ponts, ma peur y miroitant.
Lorsqu'au bal je te vis ! Eros à cet instant,
S'emparant de mon feu, t'invita pour la danse."

Encore une fois, il ne s'agit que d'une petite suggestion. Mais je trouve que le point d'exclamation avant "Eros" indique bien d'une certaine façon que, après cette vision, rien ne fut plus, pour vous, pareil. Si vous préférez, trois points de suspension feraient aussi l'affaire (il convient juste de marquer une grande respiration).

Continuez, cher Papipoète, à poétiser...

   Anonyme   
17/7/2015
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Vraiment désuet.
"un doux baiser" , " l'eau coula sous les ponts" etc, etc : je ne vous pose qu'une question : n'êtes-vous pas las de ces ressucées ? Moi oui. Il faut que la poésie avance, pas qu'elle stagne, pire régresse...

   Anonyme   
17/7/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Bonsoir papipoète

C'est un sonnet que l'on aurait pu mettre au féminin ! Qui n'a pas connu cette timidité , et cette maladresse dans une première amourette ....J'ai aimé ce premier émoi , un peu moins la langue " sucrette" et la fragrance " surette " , on dirait que ces mots sont là pour la rime ! sourire

Mais bon , c'est pas toujours facile .....m'enfin il n'empêche que le galant devient homme ! Belle victoire ....et avec les expériences nul doute qu'il deviendra expert ! :-)))

   lala   
21/7/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour papipoète,
Désolée d'arriver longtemps après la publication de votre texte.
Vous avez souhaité partager votre timidité adolescente, et peut-être ce sujet pour vous continue de se parer d'une fine maladresse. C'est ainsi que j'interprète sucrette et surette qui tirent hélas vers le bas l'évocation de moments toujours si importants dans votre mémoire.
La fleur qui fane, l'eau qui coule sous les ponts, le baiser doux, ne font pas partie d'un vocabulaire périmé mais ce sont les images qui sont un peu éculées pour avoir été trop employées.
Je l'ai déjà suggéré, et je réitère ! Vous devriez tenter d'écrire une nouvelle pour vous libérer des rimes et des pieds et faire la part belle aux souvenirs, avec un talent de conteur que je vous devine, inspiré de sensibilité et de mémoire à fleur de peau.
Très bonne journée !

   boudune   
24/7/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Desuet, nostalgique, dux et..honnête. J'aime bien ce poème.


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