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Geigei
17/6/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
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"massacrent à la tronçonneuse" brrrr
L'ambiance est peu transposée et passablement mécanique. Le lecteur ne passe pas à côté de l'émotion quand une vie de 80 ans se termine à la tronçonneuse, mais pense aux vies qu'une sortie de chemin ferait disparaître à plus de 300 km/h ! Partagé. |
Myndie
26/6/2023
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Bonjour Papipoete,
l'atout de votre poème, c 'est sa sobriété. Ses vers courts et sa simplicité d'expression. sont les garants de son efficacité. Pas besoin de circonvolutions poético-romantiques pour décrire la scène. Avec le contraste qui s'établit entre la sérénité des deux premières strophes et la violence des strophes 6 et 7, il n'en fallait pas plus pour évoquer la brutalité, des travaux de sécurisation des rails. Cela semble la froide observation d'un promeneur qui assisterait par hasard au « massacre » du grand hêtre (et de ses frères) mais il n'en est rien. L'émotion ressentie apparaît au travers des personnalisations : broyeuse qui avale, scie qui mord à pleines dents,, le grand hêtre qui contemple le bocage, qui tombe dans « un gémissement énorme ». Et surtout dans ces derniers beaux vers : « Au sol, l’ancêtre gît ; la troupe le cerne. Son cœur m’avoue son âge, quatre-vingts cernes… » Bravo Papipoete, pour la forme et surtout pour le message. Myndie |
fanny
26/6/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Voici un poème composé d'une belle montée en puissance destructrice et d'une fin réussie.
Cernés par l'agressivité, par l'angoisse, par l'âge et la mort, le mot est bien trouvé pour cette poésie transposable à différents thèmes. Vous avez de la chance, je n'ai pas le temps de m'étendre sur la déforestation et la gestion de la filière du bois... |
Provencao
26/6/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Bel ami ,
Sous l'acier le plus déconcertant affirme et nie en même temps le commencement et la fin, et la différence en un funeste grincement un gémissement énorme un épouvantable fracas..... Il serait justifié de recourir au funeste grincement dans un instant : " Au sol, l’ancêtre gît ; la troupe le cerne. Son cœur m’avoue son âge, quatre-vingts cernes…" Dans cette modestie, pas une broyeuse qui ressemble à une broyeuse , pas une broyeuse qui se ressemble à elle-même un instant. Belle image qui porte ces pensées sous l'acier, où tout s’exécute et passe en un epouvantable fracas.... Cette poésie serait arbitraire si elle était délivrée sans le spectacle dont elle émane. Au plaisir de vous lire...vous voyez...cela redémarre. Cordialement |
jeanphi
26/6/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour,
Excellent thème et excellent traitement. Personnellement, je me serais égaré dans les à côtés, faune en déroute, goudron qui hape les sous-bois, talus qui s'effondrent, comme je l'ai fait dans mon dernier poème qui vient de m'être refusé ... Votre poème est d'autant plus fort qu'il donne un fait et une bonne raison à celui-ci, sans disperser son intention. Je pense au tableau "la mort d'un arbre" de Folon dont l'idée lui avait été inspirée par un autre peintre moins connu. On peut imaginer les racines qui vivent encore un temps certain une fois le tronc abattu. |
Eskisse
26/6/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Bonjour Papipoète,
Je trouve un côté cartoonesque à votre poème: premier plan sur le bocage, puis travelling et zoom pour de gros plans sur l'escouade, le colosse, des diables rouge-fluo, la broyeuse, la scie. Les personnifications des objets assassins rendent bien l'idée de violence, de déforestation. Et le contraste entre l'"ample ruban vert" paisible du paradis avec la suite, la mort, me semble aller avec ce côté BD, images qui se succèdent et cela ne me semble donc pas manichéen. |
AMitizix
3/3/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Pour moi, un joli poème en vers libres.
L’exposition dans les deux premières strophes me plaît assez, par petites touches rêveuses ; cette description me fait penser à celle qu’on ferait d’une clairière de conte de fées, entre les « croassements » de crapauds et les « gazouillis » d’oiseaux chanteurs, aussi mélodieux, qui s’allient pour donner ce « petit air de paradis ». « Au long » et « ample » concourent aussi à donner l’impression d’une grande étendue verte autour des rails, grande et donc paisible, tranquille et peu menacée – presque invulnérable. Les mots employés pour décrire les rails, « chemin de fer », participent aussi, dans mon imaginaire, en tout cas, à l’atmosphère bucolique qui émerge de la description. Et toujours, pourtant, ce sentiment de tension, tout au long de la description, à cause de la petite phrase de présentation, « Quand les arbres au bord des rails présentent des risques… » Vraiment très bien fait, je pense que ce « hors-texte » est une des phrases que je préfère. Et la troisième strophe vient bien dénouer cette tension en un mot, c’est sobre et puissant à la fois. Dans la description du désastre qui suit, j’aime moins certaines expressions qui me semblent convenues ou « faciles », comme le « prête à en découdre ». Aussi, peut-être, dans une moindre mesure, le « petit air de paradis » dans la partie précédente. Dans ce contexte, ça me plait moins. En revanche, il y a des morceaux qui me plaisent bien, notamment « Un véhicule tout-terrain/déverse une escouade ». Ici, j’apprécie les sonorités (il me semble que « escouade » « brille » à côté de « terrain », plus terne, ce qui permet d’insister sur ces acteurs dangereux et inattendus), très agréables à l’oreille. J’aime aussi les effets visuels évocateurs : « tout-terrain » et « déverse » évoquent le mouvement, si bien qu’en lisant, je vois l’« escouade » serpenter entre les arbres – vraiment. J’imagine que ce côté visuel rejoint le commentaire d’Eskisse, qui parlait du « côté BD » du poème. Les « assauts » répétés des instruments du massacre, derrière lesquels s’efface les porteurs, peu ou pas évoqués (l’« escouade » désigne-t-elle les instruments ou les auteurs du carnage ?) me semblent bien racontés, avec des images pour le moins évocatrices : « les hache, les recrache/en copeaux de chair » ; en voilà une qui me parle beaucoup. Non seulement, on se rend compte que ces arbres sacrifiés sont vivants et proches de nous au moment où ils volent en éclat – le rapprochement est très bien fait, s’appuyant sur une expression répandue, et de là, tragique sans excès – mais le mouvement mécanique est aussi très bien rendu par la répétition de « ache », qui insuffle une sorte de musique sauvage à la danse de ces instruments de mort. J’aime beaucoup les trois dernières strophes qui décrivent la chute du chêne, avec le contraste entre les trois vers « bruyants » qui exposent la manière dont il tombe, renforcés par l’anaphore en « un » et les structures nom/adjectif ou adjectif/nom, qui forment une gradation ascendante, et l’avant-dernière strophe, qui clôt superbement cet effondrement, « gît » et « cerne », ici musicalement insérés dans le poème, donnant cette impression de silence pesant et dangereux, très mélancolique aussi. Un peu comme la fin d’une bataille perdue glorieusement menée. Et enfin les trois derniers vers, d’une grande nostalgie, qui s’accorde bien avec les deux précédents, sur le même ton de musique triste. Les cinq derniers vers, très mélodieux, sont mes préférés. Pour finir, un poème que j’apprécie beaucoup, et de plus en plus à chaque relecture, ce qui est sans aucun doute bon signe ! |
Lebarde
27/6/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Bonjour papipoete
Voilà voilà j’arrive, mais vous savez bien que je me précipite rarement sur les poésies libres en EL et je constate que vous avez trouvé maintenant le bon filon pour vous exprimer efficacement dans ce domaine. Bravo. Vous défendez un thème qui vous est cher et le faites très bien: La Défense de la nature et la protection des arbres devant les broyeuses, tronçonneuses et autres engins massacreurs à grandes dents…bon je suis assez d’accord avec vous mais…vous savez bien que la nature s’entretient un peu et qu’il faut bien éliminer les vieux arbres ( même très grands et très beaux) pour laisser la place aux jeunes pousses. je ne pousserai pas la métaphore au point d’appliquer ce principe aux humains, vous me comprenez je suis sûr. Autre petite remarque: « l’ample ruban vert le long du chemin de fer » qui abrite « buissons fleuris et grands arbres » ne doit il pas son existence à la pose des rails en acier….qui a bien du donner lieu à des élagages sérieux. Joli poème libre que je sais apprécier autant que ma compétence en la matière me l’autorise. J’aime bien les deux dernières strophes qui me ramènent inconsciemment dans l’histoire. Merci et à bientôt de lire Lebarde |
Edgard
28/6/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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La métaphore file entre l'image de la guerre et celle du massacre du grand arbre et de ses voisins. Le langage très sobre et simple ajoute à cette scène de tragédie.
C'est un bon petit moment de lecture. |
Mintaka
28/6/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Papipoete,
J'aime votre poème car on visualise parfaitement les différentes étapes de la condamnation C'est tranchant si j'ose dire, il manque parfois un peu de poésie mais l'essentiel est là. Merci Papipoete |
poldutor
4/7/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Bonjour papipoete
La déforestation, le cancer du XXIème siècle, on arrache des arbres qui ont vu naitre nos grands parents parfois, pour bâtir ces entrepôts de béton qu'on appelle grandes surfaces, sur d'énormes dalles de ciment qui ne retiennent plus l'eau de pluie... Ces arbres souvent humbles, parfois majestueux, arbres pourvoyeurs d'oxygéne, arbres absorbant le CO2...mais protégeant les petits oiseaux... Pas très fana de "poésie libre", j'avais passé ce poème, mais l'auteur habitué à écrire en vers en octos. à attiré mon attention et bien m'en a pris, son texte nostalgique m'a charmé. |
Quidonc
6/7/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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On connait bien l'amour du poète pour la nature et particulièrement les arbres.
Dans ce poème il exprime le chagrin et la colère face à la destruction de la nature et à la violence infligée aux arbres. Les images utilisées dans le poème sont fortes et évocatrices, créant une atmosphère de tristesse et de désolation. Le début du poème présente un paysage paisible le long d'une voie ferrée, avec des buissons fleuris et des arbres qui abritent la vie. Cependant, cette tranquillité est brusquement interrompue par l'arrivée d'un véhicule tout-terrain et d'une escouade prête à détruire. Les corbeaux, les pies et les autres oiseaux s'enfuient, laissant derrière eux un air de désolation. Le grand hêtre est décrit comme un colosse du talus, contemplant avec tristesse la destruction de son environnement. Les diables rouge-fluo utilisent des tronçonneuses pour abattre les arbres et les réduire en copeaux de chair. Le poème utilise des expressions telles que "broyeuse infernale" et "mord à pleines dents" pour décrire la violence de la destruction. La description de l'arbre tombé au sol, entouré par la troupe, évoque une tristesse profonde. Les quatre-vingts cernes mentionnés symbolisent la longévité de l'arbre et la perte de cette vie ancienne et précieuse. Dans l'ensemble, "Sous l'acier" transmet efficacement un sentiment de désolation et d'injustice face à la destruction de la nature. Le poème utilise des images saisissantes pour exprimer la colère et le chagrin ressentis devant cette perte. Merci pour ce partage |