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Poésie classique
papipoete : Sur la trace du prieuré
 Publié le 21/10/16  -  20 commentaires  -  903 caractères  -  364 lectures    Autres textes du même auteur

Il y a fort longtemps, des moines ici étaient établis ; il ne reste plus rien, à part l'atmosphère…


Sur la trace du prieuré



Bonlieu, village montagneux,
Vous prie aux prochains pâturages
En bifurquant au Pin cagneux,
À goûter de fameux parages !

Veuillez contempler à présent
La merveille ornant cette toile,
Qu'un peintre ici, chemin faisant,
Immortalise sous un voile.

Velet tombé des frondaisons,
Tel un dais sur l'onde dormante
Du lac ciel aux quatre saisons,
Blanc de berge à l'aube fumante.

La nature au tain du miroir
Se reflète en une réplique
De la flore du haut terroir,
Verdoyant décor bucolique.

La barque défraîchie attend,
Immobile au bout de sa chaîne,
Un hypothétique sextant,
Un improbable capitaine.

Un calvaire au texte latin
Rappelle l'ancienne chartreuse ;
« Oyez ces laudes au matin
Qu'entonne une plainte cendreuse. »



19 11 2013


 
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   Proseuse   
29/9/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un poème joliment tourné et que j' ai apprécié de lire ! sans doute un paysage du passé un peu oublié, il règne dans vos vers .. silence et sérénité !
j' ai bien aimé (entre-autre) l' avant dernier quatrain qui donne la mesure du calme alentour ...
Merci pour ce partage

   MissNeko   
21/10/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une jolie invitation au voyage vers Le passé. Vous avez réussi à inspirer le calme et le silence dans votre description
Merci

   Vincendix   
21/10/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Papipoete
Un lieu privilégié que vous nous faites découvrir dans cette « carte postale ».

J’ai bifurqué au pin cagneux, admiré le miroir du lac et j’ai eu envie de monter dans la barque…mais comme elle est défraîchie, je craignais qu’elle sombre au beau milieu, je sais nager mais je ne supporte pas le froid.

Dans le troisième quatrain, il manque peut-être un point après LAC, la lecture accroche à cet endroit.

   Annick   
21/10/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonlieu, village montagneux,
Vous prie aux prochains pâturages
En bifurquant au Pin cagneux,
À goûter de fameux parages !

Une suggestion. J'aurais écrit : de goûter ses fameux parages.
"De" à la place de "à". Et pour éviter la répétition de "de", écrire "ses" fameux parages..." qui me semble convenir.
On dit plutôt ! "...Bonlieu vous prie de goûter...." et non, "Bonlieu vous prie à goûter..."
A moins que ce ne soit une tournure précieuse qui me soit inconnue. :-)

Sinon, on n'a qu'une envie : se laisser bercer par ce joli poème et ses belles images.

Un quatrain que j'ai adoré :

La barque défraîchie attend,
Immobile au bout de sa chaîne,
Un hypothétique sextant,
Un improbable capitaine.

   Anonyme   
21/10/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Salut papi ! Jolie suite de quatrains octosyllabiques, ce qui nous change un peu du sempiternel alexandrin.
Ecriture classique parfaitement respectée, peut-être deux modifs possibles déjà citées :
le vers 4 comme suggéré par une commentatrice et une ponctuation après lac, virgule ou autre selon la modification apportée.
Je ne connaissais pas le mot velet, je le note !
J'ai un faible pour le quatrain concernant la barque mais l'ensemble m'a bien plu...
Bravo et merci pour cette sortie dans les parages de Bonlieu où vécurent des enfants du Bon dieu !

   Anonyme   
21/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour

Une description sympathique de ce petit village mais...
quelques tournures me semblent désagréables :

Au premier quatrain , ces fameux parages font trop rimes riches.

Ce lac ciel n'est pas trop heureux non plus.

Il me semble que l'auteur soit retombé dans son travers
des rimes absolument ultra-riches dans le classique
et malheureusement beaucoup ici sentent le fabriqué.

Il eût fallu également une réflexion plus profonde pour terminer
ce tableau.
Finalement, une fresque honnête dans un corset bien étroit.

   Johannes   
21/10/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un joli poème bucolique que j'ai eu beaucoup de plaisir à lire.
Dès le premier quatrain, nous sommes invités à profiter de ce paysage paisible. Le style est fluide et les images sont belles.
Merci pour ce partage.

   Anonyme   
21/10/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,
Nouvelle arrivée ici, j'inaugure en lisant votre poème.
Bonne pioche.
Une description en vers, qui évoque un endroit paisible et bucolique, des vers harmonieux.
Pourtant, un petit détail m'a un peu déstabilisée : au vers 4, j'aurais mis De, à la place de À.
Hormis cela, j'ai trouvé votre poème très agréable.

   Robot   
21/10/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Papipoète,
J'ai apprécié de lire ce texte champêtre sur ce petit village jurassien entre lac et montagne. J'ai beaucoup aimé le raccourci du lac ciel, car je le lis à la fois couleur de son eau et reflet des nuages et du bleu de l'été.

Même remarque que d'autres pour le "à" au dernier vers du premier quatrain et je me demande si ombrages n'aurait pas mieux convenu à la rime.

Mais un moment lumineux alors que nous abordons un automne bien gris et froid cette année.
Un texte qui réchauffe.

   Luz   
21/10/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour papipoete,
J'ai bien aimé dans l'ensemble, et surtout le 3ème quatrain, moins le 5ème.
J'aime bien l'image du lac ciel.
Au 1er quatrain je trouve que le mot parages dénote, mais pas facile de trouver une rime en age ; le sextant aussi m'embête un peu.
Merci pour cette promenade bucolique.
Luz

   Anonyme   
21/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonsoir Papipoète

J’ai appris le mot velet, merci
Comme la plupart des commentateurs le dernier ver du premier quatrain m’a surpris. Le décor bucolique du troisième tercet me semble en trop, le tain du miroir étant une réplique de la flore du terroir, et il est déjà question de pâturages d’un village montagneux en introduction.
Par contre la barque défraîchie qui attend un improbable capitaine est mon passage préféré, elle fait résonner le fond du poème.

A part quelques détails, j’ai aimé votre pinceau immortalisant une chartreuse disparue.

   Anonyme   
22/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai bifurqué au " Pin cagneux " et me suis laissé guider par ces vers aux belles images.
" La barque défraîchie attend,
Immobile au bout de sa chaîne,
Un hypothétique sextant,
Un improbable capitaine."
Ce quatrain est mon préféré.

   leni   
22/10/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour Papipoète
Cool serin relaxant bucolique Aux mots choisis
Le peintre estici la mémoire du temps
Yraine un peu de nostalgie

J'aime particulièrement ce quatrain
La barque défraîchie attend,
Immobile au bout de sa chaîne,
Un hypothétique sextant,
Un improbable capitaine

ET cette image
Du lac ciel aux quatre saisons,
il fallait y penser

Bravissimo Ami

Salut amical Leni

   jfmoods   
22/10/2016
J'aurais encadré de virgules le complément de lieu du vers 2 et et le complément de temps du vers 5. Le vers 7 entame une proposition subordonnée relative. Aussi, la virgule en fin de vers 6 m'apparaît-elle non seulement inutile mais également préjudiciable à la lecture du passage.

Ce poème se compose de six quatrains en octosyllabes, à rimes croisées, riches ou suffisantes, égalitairement réparties entre masculines et féminines.

Cette promenade au coeur d'un paradis végétal ("pâturages", "frondaisons", "La nature", "flore du haut terroir", "Verdoyant décor bucolique") se place sous le patronage du fait religieux ("prie", "voile", "Velet", "dais", "ciel", "Un calvaire", "l'ancienne chartreuse", "laudes", "plainte"). Le lac de Bonlieu, présenté comme une oeuvre picturale d'une exceptionnelle qualité ("contempler", "toile", "peintre", "Immortalise", "Blanc de berge à l'aube fumante"), constitue l'élément central, le point d'ancrage de l'évocation. Sa présence s'impose en effet au fil de quatre strophes. La construction un brin déroutante du "lac ciel aux quatre saisons" laisse subtilement entrevoir, par le reflet bas / haut, la perspective d'un passage vers l'au-delà. La quatrième strophe, par l'image du "miroir", élargit cette correspondance, la "flore du haut terroir, / Verdoyant décor bucolique" renvoyant à l'image du paradis promis au croyant. La personnification ("La barque... attend / Immobile") met cependant en lumière un chemin de piété désormais inaccessible faute d'intercesseur (adjectifs qualificatifs matérialisant la prégnance du doute : "hypothétique sextant", "improbable capitaine", complément circonstanciel de lieu : "au bout de sa chaîne", groupe nominal : "plainte cendreuse").

Merci pour ce partage !

   Vincente   
22/10/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Bonjour Papipoete,

En suivant le guide généreux des deux premières strophes, j'ai cru que la visite serait descriptive et littérale.
En fait, par le biais astucieux de l'entrée dans la toile "Qu'un peintre ici, chemin faisant, / Immortalise sous un voile" vous nous plongez au cœur du lieu, sa poésie apparaît alors de votre plume agile et sympathique. J'ai beaucoup aimé la troisième strophe, par la délicatesse de ses vers et par le jeu du dais qui expose son "ciel aux quatre saisons...".
J'ai vu que la passion imagière vous a emporté si loin que la barque d'eau douce s'est vue en quête d'aventure de haute mer.
Je n'ai pas d'avis sur la facture classique (étant béotien en la matière), mais j'ai ressenti une harmonie sereine dans votre poème. Merci donc pour cette agréable visite.

   Anonyme   
22/10/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Voilà un poème magistralement beau, il vous emmène avec délectation dans l'univers qu'il dépeint avec un plaisir admiratif.

J'aime le fond comme la forme, car quand je lis, les mots m'emportent, me transportent, m'apportent des images, des odeurs, de sensations, vous m'avez rappelé certaines émotions de promenade au bord de l'eau :

" La barque défraîchie attend,
Immobile au bout de sa chaîne,
Un hypothétique sextant,
Un improbable capitaine. "

Curieusement, j'ai un petit faible inexpliqué pour ces barques "abandonnées".

Tout ce poème est magique, il se laisse lire avec délectation, il est comme la toile du peindre, il "immortalise" à merveille, cet endroit, nous est alors rendu mystérieusement attachant, sous la beauté étrange d'un vécu qui se révèle et se réveille par vos mots si bien posés.

   Cristale   
23/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un dimanche sur ma page
J'ai découvert ce village
Et, comme on ouvre un volet
J'ai soulevé le velet
De votre carte postale
Oh diantre ! Foi de Cristale
La palette de couleur
Aux rimes met la valeur
Sauf que l'article « au », peut-être,
Met son nez à la fenêtre
Un petit peu trop souvent
Car, léger comme le vent
L'octo n'aime pas les ancres,
Mais, sur le flots de vos encres,
Mon esprit s'est retrouvé
Dans la barque à se lover.

En ce dimanche, septième jour de la semaine, un petit hepta pour vous dire bravo et merci Papipoète !

Cristale

   Pouet   
25/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Bjr, je me permets de compléter la visite :)

"Le village de Bonlieu se situe à 778m d'atitude, et à mi-chemin de la préfecture Lons le Saunier et la station de ski des Rousses. Son lac , qui est certainement le plus beau du département est enchâssé dans la forêt et dominé par une arrête rocheuse facilement accessible en voiture ou a pied. De nombreux restaurants vous accueilleront pratiquement toute l'année, et les hébergements touristiques de qualités sont bien représentés."

Un poème descriptif simple sans trop de tralala que j'ai bien aimé lire. Un peu décalé, un humour discret.

Une lecture agréable.

   Anonyme   
27/10/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Simplicité et fluidité du début jusqu'à la fin, ce qui n'est pas facile sur un paysage. Evidemment, il y a du travail derrière, qu'on ne sent pas.
Les deux derniers vers sont plus chartreux que les chartreux, d'autant qu'ils s'achèvent sur le silence...

   virgo34   
15/8/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un jeu de piste dans une atmosphère calme et sereine jusqu'au lieu mystérieux qui nous est dévoilé à la fin du poème.
J'ai apprécié le suspense savamment entretenu pendant la promenade champêtre.
J'ai particulièrement aimé l'avant-dernière strophe.

virgo34


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