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Dimou
22/2/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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"petit ru"
Petite rue oui. je suis à la rue j'ai rien capté à ce que j'ai lu. Bonjour à vous Poétesse/Poète, nous sommes le 22 février, il est 6h du mat, je devrais déjà être au lit et moi je m'ennuie donc je commente un texte. Le ménil est fort peu clair, cet escadron de corbeaux est-il le malheur qui s'abat sur la bâtisse ? C'est métaphorique ? ça parle de guerre ? sur un air kamikaze genre ? On vient pas en commentaires pour poser des questions mais livrer son ressenti. Mais Dieu que c'est obscur. Le rio se gorge de son frère, mais pas jusqu'à la rivière. La vie trouve son chemin, qui la mène à une mort certaine. Je reste sur ma fin. Je ne savais pas que le néo-classique permettait tant de libertés sur les rimes et la métrique. Je suis sérieux. S'il s'avère être écrit dans le vrai alors je reverrai ma notation c'est sûr Je trouve ça cool et j'aime bien. Dimou en EL |
Lebarde
26/2/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Un joli Ru, personnalisé, né d'une larme "pleurée d’un œil fermé/Tapi sous un sourcil de mousse" ( oh quelle belle image) qui après quelques sauts, s'en va guilleret et calme, vivre sa vie dans une nature paisible, offrant son eau pure à un "harpail", à la rencontre "d'une sœur/Toute frêle encore rosière"(belle trouvaille encore)
et lorsque Zeus s'en mêle devient "un torrent furieux" qui "Engloutit le plus petits lieux " et "fait table-rase". Voilà bien un superbe poème en octosyllabes servi par une écriture limpide comme de l'eau fraiche, d'une bien délicate poésie qui m'enchante. Dommage, mais l'auteur(e) l'a vu en ne revendiquant que le néo, pour les rimes fautives et ces deux ou trois mots qui hésitent entre synérèse/diérèse au risque de mettre un pied de plus à quelques vers. Des petites fautes bien légères qui ne m'empêcheront pas d'apprécier et de savoureux ce bel ouvrage. Merci En EL Lebarde |
Provencao
8/3/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Bel ami papipoete,
J'ai apprécié votre poésie et ce mot "ménil" me renvoie ce regard poétique qui m' invite à une redécouverte, je dirais de soi, avec toutes ces précisions les plus frivoles. La nature qui fait l'environnement dans cette histoire d'eau. Belle vision ordinaire à la vision poétique du langage. Votre poésie, ainsi conçue créé un sentiment de jamais vu, de jamais entendu... Bel éveil en vos vers pour nous offrir la réalité cachée que nous portons en " nous" sans la connaître et celle qui est hors de nous et que nous avons cessé et d'imaginer et de voir depuis longtemps à cause de nos errements. J'en ai aimé cet art de regarder, cet art de vérité… Au plaisir de vous lire Cordialement |
Boutet
8/3/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Un joli petit ruisseau que l'on suit avec plaisir dans sa promenade et ses débordements.
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Damy
8/3/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Ménil montant ?
Je me régale du style : un goût de bon vin vieux et d’une délicieuse potion magique. Depuis la source d’une seule goutte de larme, le ru devenant rivière puis torrent déferlant sauvagement inonde le village riverain dans ses moindres quartiers. Le poème m’évoque "L’alerte orange" (que je publiai ici m’en tenant uniquement aux désastres écologiques). Le bétail, le harpail ne sont autres que l’homme qui va se noyer. Mais j’imagine aussi, avec Zeus, les corbeaux et les Stukas, un village d’Ukraine ou de Gaza sous les bombes. Le sujet est traité alors dans une métaphore pudique pour permettre d’effleurer l’horreur avec délicatesse et élégance. Le ménil se niche peut-être dans la belle âme du poète en ses moindres essentiels qui fût tranquille autrefois et dont la plume plonge aujourd’hui dans l'encrier des abîmes noirs (comme la couleur des corbeaux) d’une grave mélancolie ou d’une démence. La vie vaut-elle d’être vécue ? Infatigable prospecteur, je sonde avec minutie cette Histoire d’O, femme en esclavage (vous verrez demain). Je m’égare dans les méandres. Merci beaucoup, cher papipoete |
Cristale
8/3/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Petit ru deviendra grand si croisant une rivière il ose s'y jeter dedans et que s'en viennent éclairs, déluge et coups de tonnerre, ponts et maisons disparaîtront sous des torrents de boue.
Ainsi va le climat remodeler la nature avec les mots du poète. Mignons octosyllabes pour "Une histoire d'eau" dont le titre chantant cache bien du désespoir. Une certaine douceur embrasse ces vers et je trouve ça très fort vu le drame qui en découle. Si les reporters pouvaient en prendre de la graine, quitte à supporter les mauvaises nouvelles, le monde serait moins depressif. Bravo et merci papipoète. |
Anonyme
8/3/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour,
J'ai adoré suivre le cours de ce ru tranquille. Ne pratiquant pas l'art de la versification je n'aurai par conséquent aucun avis sur ce qui convient ou non techniquement mais en tout cas le résultat m'a beaucoup plu. J'ai seulement "tiqué" sur "rosière" que j'ai tout d'abord lu comme une coquille du terme "roselière" celui-ci étant plus commun dans le domaine des eaux que rosière.(Il faudra m'éclairer là-dessus, please !) J'ai passé un bon moment ce qui est l'essentiel. PS : je suis actuellement plongée (c'est le cas de le dire) dans le premier chant poétique en huit volumes titré "La Maye" (fleuve côtier de la Baie de Somme long de trente sept kilomètres) de Jacques Darras et j'étais donc préparée sans le savoir à cette "histoire d'eau". Mon maillot n'avait pas eu le temps de sécher qu'il me fallait déjà le reprendre pour dévaler ce ru sous votre conduite, aimable nocher ! Merci encore pour ce voyage. |
Cyrill
9/3/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Papipoete,
Un poème qui coule comme une comptine : ru + ru = rivière ; rivière + de l’eau venu du ciel = torrent… etc. Chanté aux enfants que nous sommes, il donne au propos une tonalité légère que contredit le sérieux du sujet. C’est une façon d’aborder les dégâts produits par le changement climatique plutôt efficace. De jolies métaphores émaillent le poème. Le ton badin n’est jamais démenti, même pour évoquer, à coup d’images martiales, la catastrophe attendue. Un bémol pour la ponctuation du 3e quatrain. J’aurais mis un point après rosière et laissé la rivière (plus large) couler son train de sénateur. Il semble que les temps où d’aimables ménils pavoisaient au bord d’une eau tranquille ne sont plus que légende. |
Marite
9/3/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Papipoète et merci pour cette succession de tableaux qui ont défilé dans mon imaginaire au fil des strophes de ce poème. En plus certaines expressions qui l'émaillent m'ont fait sourire tant elles étaient évocatrices du cours changeant de ce ru champêtre. Un réel plaisir de découvrir :
- ce sourcil de mousse - les sauts de cabri - la troisième strophe est un régal ... - et le vers de conclusion a enrichi mon vocabulaire avec ce "ménil" |
Roxanne
10/3/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour papipoete
Une bouffée de fraicheur agreste avec un semblant de clin d’œil coquin pour ce qui est de la rosière à laquelle vient se « mélanger » le ru. À moins que je n’aie l’esprit mal placé. Que de souvenirs d’enfance passée à faire des barrages sur ce « rupt » comme on l’écrit dans l’Est, moi-même ayant grandit à l’ombre des tilleuls (fouchy) au lieu-dit foucharupt. Barrages que nous ouvrions brutalement une fois remplis pour en savourer les destructions bien moindres que dans votre récit. Petit aparté pour évoquer le plaisir de découvrir ces mots régionaux (harpail, ménil) enrichissant à la fois votre poème et le lexique de chaque lecteur. Merci pour cette jolie histoire me ramenant en enfance. Roxanne |
Myndie
12/3/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Papipoete,
Votre poème sonne à l'oreille comme une jolie ritournelle mais sa légèreté est trompeuse ; il est empreint de gravité, mélange de pessismisme sourd et de mélancolie mémorielle. Les images, délicates ou belliqueuses, servent bien la vision de la réalité qui nous est communiquée On ne peut s'empêcher de penser à la force destructrice de ces rivières tranquilles devenues torrents de boue et aux images de dévastation qui reviennent souvent dans l'actualité. Je pense aussi- mais c'est par pure extrapolation, parce que je connais bien votre région – à ces hameaux volontairement submergés, sacrifiés sur l'autel de l'utilité publique. Au passage : quel bonheur ce « ménil » ! On est partagés entre le charme visuel de ce paysage tranquille où serpente un ru « pleuré d’un œil fermé » et la noirceur qui sourd d'une destinée assombrie par la fatalité. J'ai trouvé beaucoup de richesse à l'évocation ; votre écriture a une vitalité qui charme. Merci pour cette jolie lecture. |
Stuart
14/3/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Un bien joli poème, un bien joli ruisseau. C'est souvent au bord de l'eau, ou dans quelque coin tranquille, que nous parle le monde, loin des tumultes et des vicissitudes des humains. Merci pour ce moment paisible.
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jfmoods
20/3/2025
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Ce qui frappe, c’est cette progression dramatique : l’eau passe d’une présence discrète à une puissance dévastatrice. Le champ du regard, d’abord resserré sur le ruisseau, s’élargit peu à peu pour embrasser le ciel, les bêtes, puis le chaos. Pourtant, l’écriture garde une élégance contenue, presque chorégraphique : chaque quatrain est une étape, chaque image une danse entre tendresse et violence. Les gouttes du début, fugitives et graciles, se transforment en un flot implacable, comme des ballerines qui, d’un coup, renverseraient la scène. Et, au bout du compte, ce "ménil" disparu nous laisse face à l’éphémère, à la beauté pure – et terrible – d’une eau qui obéit à ses propres lois.
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