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Poésie libre
papymordoc : Vision
 Publié le 28/09/22  -  12 commentaires  -  548 caractères  -  177 lectures    Autres textes du même auteur

Pour ne pas sentir l’horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve. (Charles Baudelaire)


Vision



Par la fenêtre qui s’est ouverte
poussée par la lumière du jour
est entré le bruit du vent
couché sur l’aile d’un oiseau
aux lèvres bleues
Le plumage blessé par un éclat de pluie
saigne
Il peint dans les yeux de l’oubli
l’amertume d’un battement de veine
et de paupières pâles
La colombe frissonne aux nuages
brumeuse
et s’accroche à nos larmes
comme une bouche tiède et langoureuse
Quand la nuit a surpris
son regard de blancheur
j’ai pleuré nos mains pleines de cris


 
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   Lebarde   
21/9/2022
 a aimé ce texte 
Pas
Les images des quatre premiers vers sont superbes d’originalité et de poésie et invitent à poursuivre la lecture et puis …quelle déception.
Très rapidement, l’auteur(e) veut trop en faire, le propos s’enlise dans des considérations confuses, alambiquées et des images peu lisibles qui deviennent presque risibles:
« Il peint dans les yeux de l’oubli(E) « ….(pourquoi ce E)???
« La colombe frisonne aux nuages
Brumeuse…etc »

Finalement je décroche.
Ah si l’auteur(e) avait bien voulu rester dans une plus grande simplicité … Ah si je vous le dis. Mais non…

Désolé.

En EL

Lebarde

   Anonyme   
28/9/2022
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,

Vous avez tenté des images originales comme « l’oiseau aux lèvres bleues » ou « j’ai pleuré nos mains pleines de cri », l’ensemble reste assez poétique mais j’ai du mal à garder une trame consistante à cette « vision ». Peut-être est-une allégorie sur la liberté ou la paix, je ne sais pas.
Merci pour cette lecture gratuite et le temps que vous avez passé dessus.

Anna

   Anonyme   
28/9/2022
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour

Dommage, je trouve que ce petit poème de forme libérée commence
très bien : j'aime beaucoup les 7 premiers vers mais que par la suite
il a tendance à se perdre un peu dans toutes les directions.

J'adore : Le plumage blessé par un éclat de pluie saigne.

Voilà, c'est tout ce que j'ai compris, le reste m'étant complètement
étranger.

Encore une fois dommage, du moins pour ma compréhension.

   JohanSchneider   
28/9/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
En tant que lecteur très basique de poésie, je m'abstiens de chercher obligatoirement du sens et de la cohérence.

Je tâche de n'être attentif qu'aux images suscitées par le texte et ici elles sont très belles.

Que m'importe dès lors que l'oiseau aurait gagné à être pourvu d'un bec plutôt que de lèvres, les lèvres vendent du rêve tandis que le bec m'embête (tentative de jeux de mots doubrovskiens)

   papipoete   
28/9/2022
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour papymordoc
J'essaie de ne pas m'empêtrer dans un scénario farfelu, et dis tout de go ce que je comprends de vos lignes.
Moi, je vois débarquer une femme aux lèvres bleues ( furieusement d'actualité avec ces féminicides ) demander sans parler, de l'aide à la première porte qui s'ouvre...
NB ne m'en veuillez pas si j'ai tout faux, mais voici ce que mon âme ressentit à vous lire.
Le tout est fort poétique, mais loin du prosaïsme de ce que moi-même j'écris...
Je note pour la " couleur " de votre poème, non point pour autre chose dont je ne suis point certain.

   Miguel   
28/9/2022
Je ne vais que répéter ce que d'autres ont dit : le début est très réussi, ensuite ça s'enlise un peu dans l'hermétisme et la préciosité.

   Provencao   
28/9/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour papymordoc,


" Il peint dans les yeux de l’oubli
l’amertume d’un battement de veine
et de paupières pâles
La colombe frissonne aux nuages
brumeuse
et s’accroche à nos larmes
comme une bouche tiède et langoureuse "


J'ai beaucoup aimé ce passage où vous nous invitez; nous lecteurs à découvrir le bon intervalle,le bon écart et à supposer là où ils se situent en vos évidences colorées du réel et ailleurs des vérités hermétiques.

La vision de ce fait interagit avec ces images, ces pensées et facilitent à mon sens le ressenti du devenir sensible exprimé en la pensée.

C'est ainsi que j'ai perçu votre poésie. J'attends avec impatience votre éclairage .

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Anonyme   
28/9/2022
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour papymordoc,

j'ai vraiment beaucoup aimé votre poésie, qui laisse passer le vent, ou son bruit, en même temps que l'oiseau...

J'aime les différents sens évoqués, la manière dont on découvre son corps par morceaux délicats, j'aime les images originales et bien posées, réfléchies j'imagine car elles dégagent une certaine confiance en soi qu'on sent fort dans l'écrit (je m'adresse au poète, pas à l'auteur que je ne connais pas).

J'aime le vers de cloture pour sa noirceur et son image décalée, surréaliste, de cette main normalement pleine de doigts... ou de stries...

Bref merci, mile fois, pour ce partage !

   Myo   
28/9/2022
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Il y a quelques belles images mais le tout reste assez "brouillon" et me fait penser à un écrit spontané.

La première phrase est longue et du fait, assez pesante.

" La colombe frissonne aux nuages
brumeuse..."
C'est la colombe qui est brumeuse ??

L'envoi est intéressant

Myo

   StephTask   
28/9/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J’ai aimé ce poème avec beaucoup d’images oniriques qui font appel selon moi à des références en peinture. Bien évidemment, « la colombe frisonne aux nuages » fait sans doute référence au tableau de Magritte « La Grande Famille » avec la superposition de cette colombe, constituée d’un ciel bleu avec des nuages blancs, sur un ciel gris plein de tristesse.
« J’ai pleuré nos mains pleines de cris » m’a également fait penser à l’œuvre  « Le Cri » de Munch. Concernant l’oiseau aux lèvres bleues, il a emmené mon imagination vers certains tableaux de Chagall dont le magnifique « Paysage bleu ». Le titre de ce poème « Vision » fait appel à la vue : quoi de mieux que de se perdre dans un tableau qui évoque d’autres tableaux ?

   Lotier   
28/9/2022
Je me souviens de mes palettes de gouache, où je mettais toutes mes couleurs, puis venaient les mélanges et là, de trop combiner, j'arrivais invariablement à une teinte indéfinissable, entre le vert et le marron, que je ne me voyais pas déposer sur la toile…
Et la question philosophique (et, accessoirement, poétique) est : quand tout est mélangé, peut-on revenir en arrière ?

   Nomenoe   
5/10/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Je m'initie aux commentaires et c'est une tâche difficile. L'appréciation "Bien" est une moyenne entre "Passionnément" pour les 7 premières lignes et "Un peu" pour le reste du poème dont je n'ai pas compris toute la signification.

Mais ce n'est qu'une opinion de débutant et n'hésitez pas à commenter mes écrits.


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