Je n'ai qu'un mot : splendide ! Certes on ne va pas se hisser au pinacle de la poésie internationale, n'exagérons rien. Mais c'est mignon tout plein, amusant, léger comme l'air. Une courte ivresse pleine d'humour (vache) de quatre pieds, vif comme la vie, surprenant comme l'amour, avec une chute magistrale qui donne tout son piment à cette miniature. J'adhère à ce petit dessert de gourmet!

Cherbi Acuéspè
En EL

Bonjour,

Le titre me semble un peu trop accrocheur, à mon goût , ou un peu trop titre d'une chanson de Brassens.
J'aime beaucoup l'exergue. (Mars et Venus, le célèbre bouquin de John Gray, et Saturne qui tourne, mumm, délicieux)
Et enfin "le petit poème", à l'allure bien contemporaine, avec ses hexasyllabes, rimés et bien rythmés.
Par "ma foi", voilà un poème que j'ai aimé croiser;

Merci du partage,
Éclaircie

Joli poème en vers de quatre syllabes, il parait que c'est très rare, sur un thème courant, "Cupidon", simplement et élégamment traité.

Pas de vers bancals, les rimes sont suffisantes et régulièrement alternées, la ponctuation minimale qu'il y aurait peu être lieu d'uniformiser au niveau des majuscules en début de vers , un ton léger et même primesautier qui donnent à l'ensemble un air de classique qu'il aurait pu mériter et qui me plait bien.

En fait je ne sais pas pourquoi ce poème est présenté en libre. Il y a sans doute une bonne raison que les spécialistes m'expliqueront.

J'aime bien la fraicheur et l'originalité de cette délicieuse poésie courte et sans prétention.
Bravo.

En EL

Lebarde

Voici un petit poème qui ne se prend pas la tête et encore moins celle du lecteur. L'exergue joue sur les mots et le titre donne la tonalité, lecteur tu ne vas pas te briser les neurones contre une forêt d'arbres hermétiques peuplée de nains abscons et de fées artificielles. Et je trouve que ce ton guilleret, presque un conte ou une fable racontée entre deux clins d'oeil, va bien avec le thème et donne un petit coup de rigolade à l'espace lecture.

Merci

On savait qu'il fallait se méfier de Cupidon. Ici l'auteur nous conte joliment les dessous de son pouvoir.
L'histoire est légère, bien imaginée, bien formulée sur le ton qui convient.

Un bon plaisir de lecture sans grosse ambition, pour un moment de sourire.

Bravo.

bonjour papy...
la fameuse flèche que l'on reçoit en plein coeur, alors que l'on croyait de sa Belle être aimé, n'est pas qu'un vulgaire trait d'archer, mais de curare empoisonné...c'est pour cela que l'on peut d'amour trépasser...
NB oh, ce coup qui nous transperce, n'a pas besoin d'être " encuraré " ; il fait si mal que l'on peut ne pas s'en relever...à moins de s'appeler Casanova !
je marche sur des oeufs à présent, pour remarquer d'éventuelles fautes prosodiques ; je vois des quadrisyllabes touts chaussés de la même pointure !
un bémol au tout début : on a l'impression que c'est Cupidon " bien à l'abri dans son carquois... "
un petit poème tel fabuliste, au rythme soutenu

J'ai lu et tout de suite j'ai été conquis par ce "petit" poème aux mots fléchés...
Il faut dire que lorsque l'on est touché par ce genre de flèche, ce que l'on ne sait pas tout de suite, c'est que sa blessure est mortelle...
Comme un éclair, mais au chocolat ! une jolie gourmandise !
Et surtout beaucoup, beaucoup, de fraîcheur!

Bonjour Papyrobert,

un poème léger, presque drôle, qui est plaisant à lire. Le ton badin fait mouche, comme Cupidon avec sa flèche. Les vers très courts font penser à une comptine dont votre texte a la simplicité et la fraîcheur.

Un texte simple qui fait du bien, merci.
Ombhre