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Poésie contemporaine
papyrobert : Depuis que nos cœurs se disent vous
 Publié le 15/06/16  -  16 commentaires  -  511 caractères  -  251 lectures    Autres textes du même auteur

Rupture.


Depuis que nos cœurs se disent vous



Mon cœur arbore un crêpe noir
Portant le deuil de notre amour,
Il bat encore mais à rebours
Depuis la fin de notre histoire.

Mon cœur depuis est à genoux
Priant les dieux pour un miracle,
Étant athée ceux-ci renâclent
À l'exaucer, même Vishnou.

Mon cœur se meurt, il agonise.
Je l'ai surpris faire sa valise,
D'ailleurs il a pris rendez-vous

Sur l'agenda de la faucheuse,
A convoqué quelques pleureuses,
Refusera tout interview.


 
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   Lulu   
23/5/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

j'ai beaucoup aimé ce poème pour sa fluidité, sa brièveté, sa délicatesse et son message.

Je l'ai trouvé très harmonieux dans l'ensemble, jusqu'au titre que je trouve joli.

J'ai aimé, par ailleurs, le jeu des rimes.

   Anonyme   
27/5/2016
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
je suis un peu dubitatif, ce texte n'est pas mauvais en lui-même, mais un peu plat en fait.

Il y a quelques belles choses, notamment le dernier tercet, mais parfois c'est un peu forcé (la rime avec Vishnou), ou convenu (mon coeur se meurt).

Bref, c'est entre deux en fait, et même si j'ai passé un moment sympathique, je ne suis pas convaincu.

   papipoete   
1/6/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
libre
Un " sonnet maison " où l'on sourit malgré le noir de la situation, la fin d'un amour .
Une certaine façon de dire que, si un miracle ne sauve pas ce coeur transi, il ne songera plus à rester sur terre, sans elle ...
Le 2e tercet est fameux, et clôt le récit de belle façon !
NB du libre en octosyllabes, voilà qui n'est pas courant , hormis le 10e vers et ses 9 pieds . " je l'ai vu faire sa valise " conviendrait ?
papipoète

   Anonyme   
15/6/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour

Quelques idées intéressantes dans cette rupture.

L'idée du premier quatrain avec son crêpe noir qui nous donne
tout de suite la direction.
J'aime moins le second mis à part l'idée du vers 3.

Les deux tercets sont d'un bon niveau même si l'élision
du vers 10 me gêne un peu.

Finalement, un bon petit texte que j'aurais préféré + travaillé
au point de vue prosodique mais nous sommes en contemporain.

   luciole   
15/6/2016
 a aimé ce texte 
Bien
J'aime beaucoup trois strophes sur quatre. C'est musical et ça tombe juste. J'aime, je mets donc bien. Sans la deuxième qui fait remplissage - selon moi bien entendu- j'aurais mis beaucoup.

   Anonyme   
15/6/2016
 a aimé ce texte 
Bien
" nos cœurs se disent vous ". Cela n'a plus court à cette époque mais c'est une façon originale de présenter une rupture.
Un humour discret fait en sorte d'éviter le pathos pour ce sujet.
" A convoqué quelques pleureuses,
Refusera tout interview "

   plumette   
15/6/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Papyrobert,

c'est accessible et musical, le traitement de la rupture est original car avec un poil de distance et de dérision, c'est du moins ce que j'ai ressenti. Pourtant je ne doute pas non plus de la peine voire du désespoir causée par la fin de cet amour

Je réalise avec ce petit texte que le fait de ne rien connaître du tout à la technique poétique me permet de l'aborder sans aucun à priori.

J'ai beaucoup aimé les deux tercets, c'est là que se situe pour moi l'originalité du poème.

Merci , et à vous relire sûrement

Plumette

   Marite   
15/6/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Tout en simplicité, apparente car il fallait trouver les justes mots, ce petit poème met en scène un personnage important pour chacun d'entre nous : le coeur !
Ce coeur devient l'être humain dans sa totalité, il se vêt de circonstance,
survit mais souffre, faiblit, tant qu' à bout de souffle il se prépare à franchir le pas pour le dernier voyage.
Les vers courts se prêtent à la situation de rupture quand l'heure n'est plus aux longs discours.
Merci pour cette agréable lecture, légère je trouve en dépit de la gravité du thème.

   widjet   
15/6/2016
 a aimé ce texte 
Pas
Un poème dont la forme m'a dérouté. Cela commence de façon assez traditionnelle, solennelle (voire pompeuse) et conforme au titre qui nous prépare à une déclaration d'amour assez grandiloquente. Et puis, pas vraiment. Dans la seconde strophe, il y a ce Vishnou venu de nulle part qui distille une note presque humoristique. Assez déstabilisant.

Et puis cette ambivalence continue. A l'emphatique "Mon cœur se meurt, il agonise" suit "Je l'ai surpris faire sa valise/D'ailleurs il a pris rendez-vous" un peu plus "familier" si j'ose dire.

Et le texte s'achève enfin sur : "Sur l'agenda de la faucheuse/A convoqué quelques pleureuses/Refusera tout interview" qui donnent dans la dérision.

Bref, un texte qui oscille entre le surjoué et un comique qui n'est pas pleinement assumé.

Pas convaincu par ce mélange (volontaire ?) des genres.

W

   Anonyme   
15/6/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour papy... robert ! J'aime bien les quatrains, un peu moins le premier tercet avec son vers bancal (Je l'ai surpris faire sa valise,) qui casse un peu le rythme mais le tercet final est plutôt bien amené comme chute.

Sympa et sans prise de tête, merci !

   Alcirion   
15/6/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,

d'accord avec les remarques techniques, un peu plus de recul et de travail aurait pu donner un texte plus achevé pour les sonorités, les choix de vocabulaire par exemple. Par contre les images des tercets sont originales, modernes, simples, presque prosaïques. Et surprennent car elles tranchent avec l'aspect emphatique convenu des quatrains.

   Anonyme   
15/6/2016
 a aimé ce texte 
Pas
Sans vouloir vous offenser je ne peux (enfin l'occasion est trop belle) m'empêcher de citer Brel :

"Non Jef t'es pas tout seul
Mais arrête de pleurer
Comme ça devant tout le monde
Parce qu'une demi-vieille
Parce qu'une fausse blonde
T'a relaissé tomber
Non Jef t'es pas tout seul"

sans ça, je trouve pas mal de clichés dans votre poème, mais peut-être que si vous fouilliez votre intérieur en profondeur, là ou le désespoir se remet à briller, peut-être alors vous mettriez-vous à croire, et du coup, peut-être même que Jéhovah vous entendrait, et ferait que la belle rentre au bercail, ou une autre brebis plus ou moins égarée…et du coup l'amour serait sauf…

Désolé pour cette fois, et pour conseil...je ne sais que vous dire, à part de creuser encore et encore la plaie jusqu'à ce que jaillisse un vrai cri.

Cordialement

Corbivan

   Anonyme   
15/6/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Ce qui m'a interpellé déjà le titre " Depuis que nos cœurs se disent vous ", le fossé se creuse, la distance redoutée et redoutable s'installe.

Et puis vient la lecture du texte qui confirme mon impression, un amour se meurt, hélas pas grand chose à faire, toutes tentatives même désespérées resteront vaines.

J'ai beaucoup aimé ce poème sobre, de qualité, aux mots mesurés, élégants, d'où une gracile mélodie vibre au fil des lectures, un doux filet de tristesse vient vous chercher, et puis vous avez su poser sans trop d'excès cette dernière touche de fantaisie, comme pour dire qu'après tout la vie vaut ce qu'elle vaut, face à certain événement, il faut savoir en rire ou tout du moins en sourire...

Ces octosyllabes sont un très bon choix, et tout l'ensemble, fond et forme, donnent une très agréable lecture, teintée d'impressions plaisantes.

   PatriciaBD   
16/6/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Se faire observateur et narrateur des réactions de son propre cœur à une rupture permet de prendre de la distance et d'exprimer magnifiquement sans grandes envolées lyriques mais avec des expressions percutantes toute la douleur ressentie.

   Anonyme   
21/6/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,

Voilà une écriture qui, pour parvenir à la plus extrême clarté, a fait l'impasse de certains codes qui l'auraient, à mon avis, embellie et renforcée.

Comme le rythme est octosyllabique, les vers suivant, plus longs à dire, surprennent :

"Il bat encore mais à rebours"
et :
"Je l'ai surpris faire sa valise," qu'on pourrait réécrire ainsi : "Je l'ai vu boucler sa valise", pour réparer le souci de rythme.

Le clin-d’œil au dieu hindou apporte un peu de douce-amertume au ton général, goutte de pluie tombée dans un lac trop salé.

"Mon cœur se meurt, il agonise", est une redondance qu'on pourra facilement annuler

La chute n'est pas mauvaise.

A.

   cherbiacuespe   
7/12/2020
 a aimé ce texte 
Bien
Brève et belle oraison d'une histoire qui se termine et visiblement ne sera pas sauvée.

Appréciable parce que courte, avec des mots simples comme les formules. Je note le premier quatrain qui augure bien la suite. Petit bémol avec Vishnou ( un dieu, certes, mais comme un chien au milieux d'un jeu de quille ). Triste, mais joli poème.


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