La diablesse hante mon sommeil et me prend mes nuits. Rêves, réalité , désirs inassouvis qui s’accomplissent. “Rituel millénaire ».
Dois-je le souhaiter et l’attendre ou le craindre et entendre les secrets murmurés?
« Son triangle m’obsède », « Ses dents creusent dans mon cou »
Satanique ou divin?

Vous avez fait le maximum pour échauffer le sang et faire frémir les lecteurs.
Oui mais tout ça ce n’est pas pour du vrai! …ce sont des histoires .

L’écriture fluide, suggestive, poétique fait son job, mais je reste quand même raisonnable à défaut d’être de marbre.
Et je dois noter…

En EL
Lebarde

Waouh ! C'est chaud !
et j'adore ces images brûlantes nimbées d'une sensuelle cruauté.
J'imagine le sourire du narrateur en écrivant :
"Y’a de la bactérie qui fourmille
Du bouillon de culture"
Ecriture jouissive, acérée, gourmande, inventive.
On ne prend pas sa respiration la lecture se faisant du haut en bas, les lignes se suivant sans espaces accompagnent le souffle du lecteur en apnée.
Pas mal ! Bravo à l'auteur !

Je crois que "succube" qui désigne une femme un peu sorcière, un peu vampire sexuel, est un nom masculin.
Scène de "succubage" donc! (J'ai dû rêver trop fort, j'ai crevé l'oreiller...)
Pas tout à fait constant dans l'horreur, certains passages me paraissent un peu plus faibles:
"le disque blanc de ma peau"
"nos nuques sont deux épées de fer qui ferraillent" difficile à visualiser...
"Et nos bouches
Appareillées à l’oreille
De l’autre" on a déjà parlé de bouche.., puis j'embrasse...il faudrait une progression...
Les deux derniers vers sont énigmatiques et pimentent un peu le texte... mais ne suggèrent sans doute pas assez...Je ne sais pas si "inaudible" est le bon choix.
Pour me chambouler il faudrait que ce soit (tant qu'à faire) un peu plus saignant.

bonjour Paris
La succube, j'connais pas et enrichis ce jour mon vocabulaire, d'un mot diabolique !
En effet, la diablesse ne laisse rien paraître de ses intensions, même quand elle interprète le fameux mouvement de jambes de Catherine Tramell... tout est démoniaque jusqu'au moment où le héros, bouche collée à l'oreille de la vamp, s'opère cette mortelle attirance.
NB glaçant à foison malgré le torride de l'action, quand ces " deux bulbes phosphorescents " ( seins ou yeux ?... les deux purent se concevoir ) attirent comme épeire dans sa toile, ce pauvre amant d'un soir !
il y en a une de " succube " qui vient parfois troubler mon sommeil, mais non point d'intention érotique, seulement sadique... ( voir harcèlement )
la première envolée ( la succube... bouche ) est mon moment " préféré "
PS un " libre " bien ponctué, puisqu'il ne l'est pas ( entièrement )