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Pimpette
27/7/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le slam ne véhicule pas toujours des sujets légers! Je m'en doutais!
Celui là est tragique. C'est très bien écrit sans aucun terme exagéré. Cet enfant martyr reste un enfant et c'est ce qui le rend tout à fait poignant.Je ne cite rien car chaque strophe a son poids de douleur et je n'ose pas charcuté ce poème terrible. Je me demande si cuncun pourra faire une musique?...quelque chose dans la tonalité de 'Il n'y a pas d'amour heureux'???à cause de la tristesse des finales??? En tout cas bravo. Notre auteur a du talent et un gros palpitant! |
Marite
31/8/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Grave et dramatique ce slam ! J'adorerais l'entendre dire, avec une voix bien grave et suis presque certaine qu'une vive émotion me serrerait la gorge.
Le rythme, les mots s'enchaînent et la construction de l'ensemble habilement menée nous permet de retenir sans peine : "Enfant-soldat du Nigeria Sierra Leone ... Enfant-soldat du bout du monde de l'indicible ... Mais qui je suis pour y penser sans une larme ... " "Enfant-soldat du Nigeria Sierra Leone ... Enfant-soldat du bout du monde de 'indicible... Mais qui es-tu pour m'écouter sans une larme ... " Le contenu de chaque strophe fait défiler devant nos yeux les scènes atroces que ces enfants ont été formés à vivre ... pour survivre. |
Anonyme
31/8/2012
a aimé ce texte
Vraiment pas
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Je n'aime vraiment mais alors vraiment pas ce pensum sur les enfants soldats.
Premièrement parce que c'est un condensé de toutes les images que nous montre la TV et que je n'ai senti aucune sincérité dans le propos. Comme si c'était un copié collé de ce que nous propose la télévision donc. Ensuite parce que je n'aime pas cette syntaxe qui consiste à élider des mots (dans les deux premiers vers par exemple), je trouve que c'est un artifice déjà utilisé et que le resservir encore et encore ne sert à rien. Enfin, je trouve dommage de larmoyer sur le sort de ces enfants sans même chercher le pourquoi de leur existence. Pourquoi le Libéria ou la Sierra Léone se sont-ils déchirés aurait plus de sens selon moi. Je ne suis donc convaincu par rien dans ce texte, mais ce commentaire reste mon opinion rien de plus. |
Charivari
31/8/2012
a aimé ce texte
Un peu
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Je suis mitigé.
Côté positif, je dirais que c'est un texte coup de poing qui fait son effet. Des images crues mais à la fois poétiques, une construction très efficace, et un sujet qu'il est bon d'aborder sur une scène. Par contre, je regrette ce "Mais qui je suis pour y penser sans une larme" qui accentue le pathos de manière un peu gratuite, et ce "au bras gavé de hash": d'après ce que j'ai entendu, un certain nombre de ces enfants soldats sont drogués à la cocaïne, qu'on leur applique en faisant des entailles sur leur avant-bras... Cocaïne, pas haschish, s'ils étaient drogués au hashish, ils se mettraient juste à dormir. C'est peut-être un détail, mais un texte témoignage comme celui-ci ne peut pas souffrir ce genre d'erreurs, à mon avis. Idem pour "Nigéria Sierra Leone", je ne comprends pas cette association de 2 pays qui ne sont pas même limitrophes... J'aurais mieux compris "liberia sierra leone", qui sont peut-être les deux pays qui ont eu le plus d'enfants soldats, ou tout simplement "du Nigéria OU du Sierra Leone". |
Anonyme
31/8/2012
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour parole. Comme l'a souligné Monsieur F, l'enfant-soldat c'était plutôt le Libéria que le Nigéria... Ce slam pourrait être en quelque sorte le résumé du bouquin d'Amhadou Kourouma, "Allah n'est pas obligé", auteur ivoirien décédé voilà quelques années.
Je retrouve dans vos lignes l'histoire de ce petit Birahima qui "avait fait" la Sierra leone et le Libéria. La faim, la drogue, la kalach et les superstitions résument assez bien la vie de ces mômes embarqués contre leur gré et par la force des choses dans des guerres fratricides. Un rappel d'une tranche d'Histoire contemporaine et africaine qu'il ne faut pas oublier. Edit : Je ne juge pas de la forme, qui me semble assez peu poétique il est vrai, car c'est un slam et son interprétation peut modifier la première impression que laisse la simple lecture |
pieralun
31/8/2012
a aimé ce texte
Un peu
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Je pense, Parole, que vous ralliez sans souci tous les lecteurs à votre cause.
En revanche, si vous voulez réellement porter haut ce combat, l'écriture ne doit pas lui ressembler, du moins je le crois. Là où il est nécessaire de dénoncer violence physique où intellectuelle, à fortiori sur l'enfant, la poésie est là pour effleurer, montrer de manière un peu voilée, poser les questions sans les énoncer........c'est cela, je crois, qui est touchant et qui, alors, fait réfléchir. Il n'est pas forcément utile de crier pour se faire entendre. Les clichés, eux, sont connus de tous, largement divulgués dans tous les médias, et s'ils sont repris par l'art littéraire, quelque soit sa forme, ils n'impacteront ni plus ni moins, que tout autre type de diffusion. Les peintres qui ont cherché à émouvoir le spectateur, n'ont que rarement montré l'exacte réalité, ils l'ont interprétée; ils en ont rendu les contours un peu flous et se sont attachés à la lumière..... L'intention est bonne, mais il me semble que la réalisation mérite plus de "légèreté"; ce n'est, bien sûr, qu'un avis personnel |
funambule
31/8/2012
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Assez sentencieux tout en avançant prioritairement des images dignes de certains reportages télévisuels, choquants certes, mais contre-productifs car niant la part intime d'émotion qui rassemble les hommes. Oui, quelques images vont en ce sens mais elles cherchent le même angle d'impact que les autres. Je ne dis pas qu'il faut décortiquer, chercher une logique tordue à tout ça (je dirais même tout le contraire), j'essaie d'exprimer le fait que j'aimerais (je recentre pour la précision) croiser ici un être, un enfant qui saurait me mener à tous les enfants du monde et par extension à mon propre ressenti. Non, je ne me substitue pas à l'auteur et je ne saurais me permettre de lui (vous) suggérer un autre angle d'écriture (ce qui est fait est fait). J'avoue que le sujet est très délicat, le genre de sujet qu'il vaut mieux attendre plutôt que saisir. Je comprends cependant l'urgence qui nous happe parfois. De trop vouloir on passe à côté. Sans doute aussi que d'autres, différents de moi sauront saisir la substance de ces mots. Je ne sais qu'ajouter, espérant avoir affaire à une jeune personne qui me rappelle un jeune homme qui ne faisait pas autre chose... et peut-être est-ce le meilleur de nous qui s'exprime. Vous savez écrire et c'est déjà beaucoup!
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brabant
1/9/2012
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour Parole,
"Réflexion sur l'Homme" ? L'Homme ? "... la mort de ton copain" : copain ? "... tu n'fais la guerre que pour la faim" ? 'Le riz c'est ton Dieu c'est ta foi c'est ton église" ? "Mais qui je suis pour y penser sans une larme L'égal de ceux qui font de toi..." ? Une tête pour doudou ?... Suçant ton doigt en te berçant dans ta chemise Les yeux hagards recroquevillé sur ta douleur Enfant-soldat tu sais que la mort ça fait peur" ? "Mais que fait Dieu sa bande d'anges et son église" ? A trop vouloir démontrer, la pensée est ici sans nuance aucune. La vraie poésie (car on est quand même ici dans la forme et l'artifice poétiques) comme la révolte doivent être rigoureuses. Que vient faire ici le catholicisme ? Qui sont ceux qui asservissent ? Le cri poussé est certes louable et probablement nécessairement caricatural ; mais à partir de là vous ne laissez plus comme solution à vos lecteurs que la possibilité de reformer les processions de pénitents du Moyen Age ainsi qu'aux temps des grandes épidémies et de fin du monde des époques millénaristes. C'est l'impression que me laisse ce texte. Parti pris qui dessert l'intention, louable, sous couvert de bonne conscience exacerbée. Je demande pardon aux enfants-soldats Bien que : "Mais qui es-tu pour m'écouter sans une larme L'égal de l'homme qui a inventé cette arme". |
Anonyme
3/9/2012
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Commentaire modéré
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Tankipass
10/9/2012
a aimé ce texte
Pas
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Sujet compliqué qui réclamerait un texte parfait. Là le rythme manque parfois, des répétitions, quelques fausses rimes, à l'image de cette strophe:
"Mais qui je suis pour y penser sans une larme L'égal de ceux qui font de toi petit esclave Qui te font croire que toi tu ne mourras jamais C'est la seule part d'innocence qu'ils ont violée" "qui" revient à chaque vers; le "toi" dans les deux vers du milieux est vraiment disgracieux; "larme" et "esclave"; "part" ne fait qu'une syllabe, c'est donc un faux alexandrin... On ne peut pas traiter ce genre de sujet avec facilité, bien sûr c'est triste et on peut facilement apitoyer, mais la poésie ce n'est pas le 20h. J'espère que tu retravailleras ce texte (qui peut être bon) pour y mettre plus de profondeur et de forme. |