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Anonyme
8/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un beau poème classique d'une sombre désespérance où
la solitude se dévoile dans tout ce qu'elle a de plus ténébreux. Pour dire quelque chose, je regrette un peu la même construction des deux quatrains et du second tercet : 2 vers point+ 2 vers point. Mais ce sont des broutilles et ce sonnet reste beau. |
papipoete
16/3/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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une chaise retournée qui accompagne le corps vieilli, comme un béquille à 4 pieds. Elle est pour le vieux, le seul meuble de valeur au milieu de ce décor éteint, où plus rien n'a d'importance.
Plus un son, plus une vue sur dehors, plus personne à connaître, plus qu'un coeur désespéré dans une carcasse frissonnante. plus qu'à attendre, attendre... Sonnet techniquement réussi, mais des vers tellement pathétiques! |
Anonyme
31/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Salut passager... Quand bien même il n'incite pas à la liesse, c'est un très bon sonnet classique tant par l'écriture que par le thème, cette solitude qui a fait couler tant d'encre depuis que le monde est monde... Au premier quatrain j'ai d'abord vu une chaise-déambulateur mais "assis le dos en arc" m'a fait comprendre la situation réelle du vieillard !
Pas très réjouissant mais très réaliste ce énième tableau sur la vieillesse solitaire. Faut que je m'y habitue, mais rien ne presse ! Bravo ! |
Francis
31/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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les sens s'engourdissent peu à peu : silence, sans rien voir, voix captive ... Un repli sur soi, un retour à la position fœtale. Les décors sont nus, froids et la solitude est douloureuse. J'ai envie de pousser cette porte en bois épais et de susurrer à votre oreille : " votre poésie brise cette solitude, ce désespoir. Écrivez encore ! "
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Anonyme
31/3/2015
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Bonjour Passager
Votre sonnet se distingue par la richesse de ses rimes. Au premier quatrain, très visuel, on vous découvre à califourchon sur votre chaise et (j'imagine) les bras croisés sur le dossier. C'est une position très favorable à la délectation morose. En ce domaine, la votre ne déçoit pas. "Le cœur désespéré, ma carcasse frissonne," à la pointe, vous enfoncez magistralement le clou "Le temps de vivre seul, je n'ai connu personne." Merci passager et bravo l'artiste. , |
leni
31/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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chant de désespérance il faut l'accepter comme tel tout est dit sobrement et le destin vous tord le cou sans excès de langage
cette superbe finale m'a mis ko Le cœur désespéré, ma carcasse frissonne, Fuyant à cette idée, empreinte de pâleur. Le temps de vivre seul, je n'ai connu personne trèsbel écrit Bravo Salut cordial Leni |
Lulu
31/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai eu un peu de mal à me représenter l'image du premier quatrain, mais une fois l'image représentée de l'homme sur sa chaise, j'ai pu apprécier l'ensemble dont l'écriture est devenue plus fluide.
Je suis très touchée par ce poème qui dit la solitude et la fuite du temps, notamment par le dernier tercet qui conclut merveilleusement l'ensemble du poème. Le dernier vers est particulièrement bouleversant. L'écriture en classique n'est pas aisée, mais je trouve là, que le poème est bien construit. Au plaisir de vous lire à nouveau. |
RebeccaVogel
1/4/2015
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Passager,
C'est un bon sonnet que vous présentez là, dans la construction au moins, mais je trouve que certains mots sont assez secs voire durs à la lecture . Cependant , le sentiment de solitude y est fort présent et l'on sent bien le désespoir de la vieillesse et des regrets . On y verrait presque la chaise basculer dans les méandres du néant avec pour seul souvenir une vie de silence et d'absence . |
jfmoods
1/4/2015
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À un dépérissement du corps et de l'âme endossé par les métonymies (« le dos en arc », « Lié... Mon corps vieilli », « Mon regard envahi », « ma voix captive », « Le cœur désespéré », « ma carcasse frissonne ») répond la personnification oppressante des objets (« Une chaise... Me tient », « Le silence s'impose », « La porte... clôt »). Le champ lexical du dénuement (« Se perd », « rien », « perdus », « absence », « seul » et « personne » en écho à l'hémistiche et en fin de vers), la métaphore (« murs de l'habitude ») et l'hyperbole (« toute perspective ») appuient sur l'inéluctable cloisonnement du sujet.
J'avoue être assez déconcerté par trois virgules à l'hémistiche. Les deux premières, aux vers 6 et 8, entendent peut-être marquer une sorte de bercement à l'intérieur du vers, mais elles nuisent au déroulé, donc à la clarté de la lecture. La troisième, au vers 7, devrait logiquement se placer devant « envahi ». Merci pour ce partage ! |
Myndie
2/4/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Passager,
La vieillesse est un naufrage et quand la solitude vient s’y associer et apporte son pesant d’ennui et de tristesse, elle est semblable à une maladie qui ronge autant le moral que le physique. Voilà ce que nous dit votre poème, magistralement écrit, qui donne toute la mesure de la souffrance et du désespoir de ce vieil homme méditant sur sa condition. Vous brossez le portrait d’un vaincu livré à son âge, homme brisé dont on visualise sans peine la « carcasse » ployant sous le poids du temps et le regard perdu, aussi éteint que le « décor des murs de l’habitude ». Nous y sommes tous voués, avec l’allongement de l’espérance de vie, et franchement ça fait peur. La forme classique est parfaitement maîtrisée, vos vers semblent couler de source (ce qui je le sais est loin d’être évident). Je suis juste un peu gênée par la ponctuation pléthorique du 2ème quatrain qui nuit à la fluidité du rythme. Mais je suis absolument conquise par la force et la beauté des 3 derniers vers. C’est un très beau poème. |
Anonyme
2/4/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Le dernier vers est terrible :
"Le temps de vivre seul, je n'ai connu personne." Il m'a profondément touché, tant le fait de vivre seul toute une vie doit être difficile au quotidien. J'imagine quelqu'un allongé sur un lit, paralysé, à attendre éternellement une guérison qui ne viendra pas... Très triste. |
Curwwod
3/4/2015
a aimé ce texte
Un peu
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Curieux, c'est bien écrit, le thème en soi est porteur de sentiments et pourtant je n'éprouve guère d'émotion à la lecture. Quelque images maladroites, une tonalité d'un funèbre si funèbre (toute la sémantique va dans ce sens...) que l'excès nuit et qu'on y croit finalement pas. désolé
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Provencao
18/5/2015
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Belle chaise sans appui qui revêt l'histoire. Superbe déchéance de soi.....joliment narré
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Anonyme
1/9/2015
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Bonjour Passager
Un superbe poème fort ténébreux. J’adore l’image de l’homme pensif sur sa chaise en sens inverse. Vous plume est un pinceau. A la première lecture, je cru voir un pléonasme au dernier vers mais non, c’est bel et bien le portrait d’un solitaire Je n’ai pas compris certaines virgules qui m’ont arrêté dans mon écoute. Merci Cordialement |