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Poésie classique
passager : Fière Sendi
 Publié le 29/06/15  -  7 commentaires  -  750 caractères  -  188 lectures    Autres textes du même auteur

Pour un cœur en alarme où perce une candeur amoureuse.


Fière Sendi



D'un frêle souvenir, tendrement caressé,
Par la douce conquête, où fleurit notre entente,
Beauté rare en cadeau, mes jours sont dans l'attente.
L'espérance m'étreint d'un devenir pressé.


Redécouvrons ensemble un air intéressé,
Par ce bonheur surpris, qui s'offre et nous contente.
Amoureux sans retour, l'aventure se tente.
Reçus parmi les tiens, mon cœur t'est adressé.


Ta famille en renfort me charge de te dire,
Que leurs vœux les plus chers ne semblent pas médire,
Du sentiment sincère où perce mon ardeur.


Sendi fière bédouine, instruite par l'alarme,
Écoute ma complainte, en ces mots de candeur.
Du creux de mon amour, je t'offre cette larme.


 
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   Vincent   
6/6/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Sendi fière bédouine, instruite par l'alarme,
Ecoute ma complainte, en ces mots de candeur.
Du creux de mon amour, je t'offre cette larme.

merveilleux texte

tout en broderie

dune douceur délicate

à laquelle je suis très sensible

D'un frêle souvenir, tendrement caressé,

votre écriture est soyeuse

j'ai adoré

   Anonyme   
29/6/2015
Bonjour

Bon, ce poème respecte la prosodie classique mais ici
je trouve que justement le classique tue la poésie.

Un premier quatrain avec tous ses vers cassés en deux
ne me satisfait pas.
Et le second et son style télégraphique, pas davantage.

La ponctuation du premier tercet me semble aléatoire
et l'on repart avec ces vers coupés en deux dans le tercet ultime.

Non, et même si le message de ce texte est sûrement intéressant
, il n'arrive pas à me séduire.

P.S. : un mot, de je ne sais plus qui, sied parfaitement à ce texte :

L'art ne fait que des vers mais seul le coeur est poète.

   Robot   
29/6/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Un poème tout en nuance, dont le rythme particulier donne une lenteur à la lecture qui s'accorde bien au thème.
Des rimes presque toutes sur une lettre d'appui: techniquement c'est réussi aussi.
Un classique avec un langage et une construction qui sortent de l'ordinaire.
Ici le savoir faire et le savoir dire sont réunis pour donner un beau texte.

   Anonyme   
29/6/2015
Bonjour passager
L'extrême richesse de vos rimes retient l'attention du lecteur. Aucun vers n'y échappe.
Bravo pour la prouesse.

Comme il n'est pas de rose sans épine, cette recherche de la perfection dans la forme se paie par un certain laisser-aller dans la narration.
"D'un frêle souvenir, tendrement caressé, par la douce conquête, où fleurit notre entente, beauté rare en cadeau, mes jours sont dans l'attente. L'espérance m'étreint d'un devenir pressé."
On est dans le registre du maitre de philosophie de Monsieur Jourdain « D'amour mourir, belle marquise, vos yeux beaux me font »

Le contenant est à ce point obsédant qu'on en finit par oublier le propos !

Incontestablement, vous connaissez les règles. Mais l'art de la prosodie doit être au service de l'histoire et non l'inverse.

passager, contentez-vous de rimes suffisantes et attachez-vous plutôt à travailler la fluidité de vos textes

Bon courage

   Anonyme   
29/6/2015
Bonjour passager. Pourquoi cette ponctuation qui perturbe la lecture et aurait pu dans bien des cas être évitée comme par exemple dans les deux premiers vers ?

Désolé mais je relève également deux autres, disons imperfections, qui, sauf erreur de ma part, n'ont pas leur place en classique et de plus dans un sonnet pour le cas suivant

- dire et médire sont deux verbes de même origine... et de plus situés dans deux vers qui se suivent.

-je pense que "bé/dou/ine" nécessite une diérèse tout au moins selon Sorgel ce qui nous donne 13 syllabes dans ce vers :

Sendi fière bédouine, instruite par l'alarme...

C'est tout pour l'instant mais j'y reviendrai plus tard sans aucun doute.

Edition.

Me revoici... Théophile Gautier dans "Le bédouin et la mer",
"Un Bédouin du désert, venu d'El-Kantara", considère comme vous, et contrairement à Sorgel, que la diérèse ne s'applique pas à bédouin... En vous présentant mes excuses les plus plates, je retire donc ma malencontreuse observation sur ce point précis.

Conclusion... Un sonnet bien travaillé quant aux rimes et la prosodie en général mais d'une lecture assez difficile compte tenu de la construction et de la ponctuation.

   papipoete   
29/6/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
bonjour passager; la forme classique de ce sonnet est sans faute comme un devoir prescrit par le maître, mais le ton académique du récit me déçoit quelque peu. En outre, je ne saisis pas le sens pur des quatrains. Les tercets m'apparaissent plus comme un billet-doux passé de main à main qu'une délicate déclaration d'amour.

   Anonyme   
29/6/2015
Déclaration un peu pompeuse.

" Ta famille en renfort me charge de te dire,
Que leurs vœux les plus chers ne semblent pas médire,
Du sentiment sincère où perce mon ardeur. " Donc, pour dire que les siens sont d'accord...
Ce texte n'a pas suscité mon intérêt.


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