|
|
Eki
30/11/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
Silence magistral sur l'aube qui se lève, on est dans la contemplation. Le poète nous offre un regard poétique sur un peu de temps qui passe...Les chats ont quitté la scène de nuit. Seul, le vent vagabond semble être à la recherche de l'indicible.
J'aime beaucoup ce bal des brumes qui s'achève en lambeaux, le Majordome des cieux qui jette ses braises sur l'Ether en cendres...de belles images épurées. |
papipoete
6/12/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
libre
Le coq ayant chanté, le jour put daigner se lever ? Que nenni, Mossieur n'en a cure ! Seul sa Majesté le Vent traîne les rues, à la recherche d'un quidam à décoiffer, d'une femme les jupons faire s'envoler. Et ces oiseaux muets Et ces matous fénéants... Rien à faire, on dort ! NB comme la toile est joliment dépeinte, avec tous ces acteurs de la vie qui ne veulent pas se lever. Et des stars apparaissent comme le Majordome des Cieux qui voudrait bien, mais alentour nul n'obéit ! Même le clocher fait son maximum, c'est peine perdue ; on dort ! un agréable moment de poésie, que ces vers en liberté me firent passer ! papipoète |
Lebarde
7/12/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
|
La conclusion est énigmatique même si je peux en comprendre le sens, mais le reste du sujet:
"Aurore citadine" qui parle anachroniquement entre autres ,"d'un coq", de l'église et du clocher qui sonne cinq fois, des chats, des oiseaux, a priori pas trop à leur place en ville, est écrit sur un ton alerte, enjoué, guilleret, un brin humoristique qui peut séduire et je le suis. Je trouve la lecture plaisante...si, si, j'aime bien. En EL Lebarde |
EtienneNorvins
17/12/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Il y a surprise à la lecture de la première strophe, par le décalage qui s’opère avec le titre : d’une "Aurore citadine" on passe en effet sans transition à ce qui est à l’évidence une ‘aurore villageoise’ (« coq » ; « église »).
On note également que cette première strophe est intensément allégorique : « Majordome des cieux » pour dire le soleil ; « Éther en cendres » pour la nuit qui fait place au jour ; l’« église » est personnifiée : « toute tremblante » dans la fraîcheur du matin peut-être (il est cinq heures, comme dans la chanson de Dutronc) et / ou d’émerger d’un mauvais rêve (qui sera évoqué en deuxième partie de la strophe suivante) ? L’espoir semble être là (et sans doute est-on conscient qu’il est exagéré? le recours à l'allégorie est très marqué) que le monde réponde à cet appel de façon merveilleuse, poétique – qu’il s’emplisse en écho d’autres allégories / d’autres personnification, comme ‘au bon vieux temps’ des sortilèges et des charmes ? « Cependant » avertit d’entrée de jeu la deuxième strophe : à cet appel du coq puis de l’église, à cet effort du soleil pour se lever – la « ville » dûment mentionnée ne répond pas : elle demeure engourdie – pire : « déserte » / « sans âme ». Le vent qui la parcourt (le souffle poétique?) est « seul » et sans but (« vagabond » / « erre ») - ne trouvant aucune oreille amie où « conter son infortune », car la nuit qui a précédé fut elle-même singulièrement décevante (« Bal des Brumes / qui s'achève en lambeaux ») : le merveilleux attendu des « étoiles » et de la « lune » n’a pas été au rendez-vous non plus… On passe des « lambeaux » à des « bribes » dans la strophe 3 : ce monde est donc bien usé, il se délite... Et la « musique » n’est que dans l’« esprit » d’un.e locuteur.rice qui se manifeste enfin. Il s’agit donc de réminiscences, quelque peu obstinées voire obsédantes (« agacent ») : de ce qu’on attend et qui n’a pas lieu – lu dans des poètes décidément mal inspirés ou complètement dépassés ? Dont Baudelaire peut-être (« chats » / tableaux parisiens des Fleurs?) Ou plus simplement, les impératifs (« dansez » / « chantez ») qui rappellent des échanges de cigale à fourmi, sont-ils comme un dernier appel, un peu pathétique voire désespéré, à l’univers de la fable ou du conte – à quelque épiphanie du merveilleux dans ce matin qui devient sinistre ? La strophe 4, conclusive, aux vers significativement ‘amputés’ (on ne dépasse plus 4 pieds de longueur…) tombe : l’espoir est vain. Cette attente de « danse » est celle d’une enfance dont « l’heure » est passée… Et l’on comprend alors que, depuis le début, le ‘je’ n’est tout simplement peut être pas à la bonne place – qu’il/elle veut voir à tout crin du ‘bucolique’ dans un Paris qui s’éveille ‘désenchanté’ – d’où le titre, qui n’est alors incohérent qu’en apparence. La réalité était là, sous nos yeux, à laquelle nous n'avons fait qu'essayer maladroitement de nous soustraire. Merci pour ce partage plein d’humour mélancolique. |
Miguel
17/12/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
|
Je suis un peu partagé à propos de ce poème : je trouve que les vers ne sont pas très musicaux, pas très fluides, sans être mauvais ils ont une tonalité un peu prosaïque. En revanche, les images sont d'une grande invention, de vraies trouvailles.
|
Marite
17/12/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
|
Joliment décrite cette "Aurore citadine" tout se met en place au fil des vers avec de belles images poétiques. La seconde strophe avec l' errance d' "un vent vagabond" et "le Bal des Brumes qui s'achève en lambeaux" est ma préférée. La dernière strophe me laisse perplexe mais, peut-être s'agit-il ici d'une aurore hivernale et dominicale avec un éveil tardif de la ville et de ses habitants qui préfèrent rester bien au chaud.
|
chacalchabraque
23/12/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
|
Une prose sur l'aube poétique. J'ai plus l'image d'un matin silencieux d de dans le centre d'un village que d'une ville. J'aime bien l'image des braises jetées dans l'éther pour l'aurore.
|