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INGOA
24/2/2019
a aimé ce texte
Pas
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Le chemin continue ou la vie malgré tout ! Je trébuche, hélas, trop souvent sur des formules et expressions apprêtées :
- la première strophe en est une première illustration ; - la 3ème strophe se pare de transitions à la va-vite : oripeaux transformés en habits de lumière et d'argent ; - succèdent pêle-mêle une troupe de girafes et d'éléphants, un manège de chevaux de bois surgissant d'un lac naissant… J'essaie de déverrouiller mes problèmes de compréhension, sans grand succès. Plus loin, dans une strophe de trois vers, un vol, voile, dévoile… Je me suis définitivement égarée dans la recherche de croyance des vers suivants : Des vibrations chatoient autour de moi, reflets de foi. Tel que je l'interprète, il s'agit plutôt d'un chemin de croix et ce texte sur la vie l'arpente dans le mauvais sens. |
Corto
28/2/2019
a aimé ce texte
Un peu
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L'exergue est très ambitieux.
Heureusement dès la première strophe on comprend qu'on quitte le réel pour s'enfoncer dans un songe nocturne. A partir de là tout est permis bien sûr. On contemple dès lors une danse "de passés, de présents, d'avenirs". On n'est pas obligé de croire à l'inconnu "vêtu d' habits de lumière et d'argent" ni aux "papillons adorateurs" qui ne sont d'ailleurs qu'évoqués sans se soucier de la compréhension. On admet la proximité de "la douceur des absents." La dernière strophe également ambitieuse sans explications laisse rêveur. Mais puisqu'on nous dit qu'il s'agit d'un rêve... |
Vincente
17/3/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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La vie qui défile comme des idées dans un rêve fortuit.
C'est très frais. Des mots simples, des visions qui s'enchaînent sans suite apparente telles des digressions nées de menues correspondances, et l'altérité qui s'impose comme une source, une justification de l'existence. Elle apparaît d'abord par "l'être en guenilles" l'être dépouillé symbolique, puis ensuite tout au long du texte jusqu'à la très belle strophe : "Je me désaltère aux fontaines chantantes. Entre mes doigts, l'eau file et ruisselle, vers la source originelle, où tout s'achève et renaît, vies atemporelles." La finale annonce par "L'amour vrai m'a raccompagnée" le cycle qui s'achève sur le non-achèvement, un mal qui la ronge et la nourrit de ses "guerres et folies". Le parcours de la vie qui est venu se dire dans ce poème évoque le côté aléatoire de ce qui s'y déroule, le fer de lance qui s'y impose "Mon corps s'emplit d'une symphonie " et la finitude inlassable toujours délétère. C'est à la fois réaliste et rassérénant, idéaliste et douloureux. L'écriture est belle, sans prétention mais efficace. Je termine en me questionnant encore sur la sorte de magie, dont je ne cerne pas bien les tours et contours, mais qui me laisse une impression d'une belle réussite pour un sujet si vaste, si difficile à circonscrire. |
Provencao
17/3/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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"Cette nuit un être en guenilles
m'a rendu visite pour m'emporter aux confins de la vie." J'ai bien aimé l'idée du poème libre à vocation à confondre le vrai de la vie...votre texte nous offre des mirages de l'existence pour nous inviter à nous tenir à l'écoute du mystérieux...J'en ai aimé cet invisible, cette temporalité dans le rêve. Par moment, au fil de la lecture, j'ai été perdue par la pensée de cette poésie.. Comme si vos mots reliaient le coeur de votre écrit au mystère avec votre connaissance secrète, où nous n'avons peut-être pas accès... Bouleversée par cette présence infinie....la vôtre qui se mire avec douceur, de l'enfance égarée..."Un manège de chevaux de bois surgit un instant d'un lac naissant" joli rêve mystérieux qui offre un horizon pur. Au plaisir de vous lire Cordialement |
papipoete
17/3/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour patounette
Cette nuit, je n'ai pas rêvé ; tu étais là, m'apparaissant sous des oripeaux qui, tombant bientôt se transformèrent en habits de lumière ! Et les chevaux de bois montent et descendent avec allégresse, et on rit, on chante alors que des ombres d'êtres chers m'entourent, vous êtes tous là mes aimés ! Mais je me réveille de ce sommeil où je ne dormais pas...vous êtes repartis regarder de là-haut, le triste spectacle terrien des peuples en guerre... NB voici mon interprétation qui, si telle n'est pas l'idée de l'auteure, pourrait lui faire songer " ah, je n'avais pas songé à cela ! " Il m'arrive si souvent d'en vouloir à la nuit, de me faire croire que nous ne nous ne sommes jamais quittés, mes parents, mes aimés et le soleil se levant, constater que tout n'était qu'illusion ! Bien des " soleils " brillent dans vos vers ( flutes et harpes.../une troupe de girafes.../un manège de chevaux... ) à la 10e strophe, " voile/dévoile " put trouver un synonyme ? ( velet, nuage etc. ) |
Anonyme
17/3/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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L'idée de cette escapade onirique vers un monde de beauté est intéressante.
Mais j'ai trouvé la forme, l'expression, un peu prosaïques. Toutefois, des passages plus élaborés comme : " Mon corps s'emplit d'une symphonie et devient transparent. Ici l'art respire l'harmonie, le savoir est infini. " " Je me désaltère aux fontaines chantantes. Entre mes doigts, l'eau file et ruisselle, vers la source originelle, où tout s'achève et renaît " |
senglar
17/3/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour patounette,
De l'idyllisme dans ce poème où l'on n'est pas loin de la béatitude, les harpes se mêlant aux trompettes. Une certaine naïveté souvent bienvenue parce que le tableau est réussi ou inattendu, souvent maladroite aussi par suite d'erreurs stylistiques ou d'approximation du sens : - "à son visage le sourire apparaît" : le sourire serait-il distinct du visage ? - tourbillonner en palpitations ? - un voile qui dévoile ? - des vibrations qu sont un reflet ? - atemporelle(s) : alors le temps serait exclu, nié; n'existerait pas. 'intemporelles' oui. - l'amour s'est éparpillé : le un peut-il s'éparpiller ? Ceci dit une franchise certaine se dégage de l'ensemble qui pour montrer une progression d'une vision en rêve vers un engagement, un combat voit cette progression quelque peu hachée par de nombreuses strophes qui s'avèrent un peu trop parallèles comme des images sorties d'un classeur que l'on aurait juxtaposées sans trop faire attention à la façon de les lier. Poème qui reste sympathique au demeurant. senglar |
lucilius
18/3/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Trop d'allégories dans ce texte au fil conducteur parfois ténu, du style :
"Des papillons adorateurs tourbillonnent en palpitations de bonheur". Je passe trop vite du laid au beau, du repoussant au séduisant, de la cacophonie à l'harmonie avant que brutalement tout ne redevienne lépreux. L'originalité du sujet ne justifie pas, selon moi, autant de descriptions apologiques. |