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Poésie libre
patro : Duo
 Publié le 21/12/14  -  5 commentaires  -  1300 caractères  -  168 lectures    Autres textes du même auteur

Candeur ou utopie ?


Duo



Moi le mirage vert dans le jeune feuillage
La sylphe ailée proche compagne du vent
Fille du soleil sœur à demi de la lune
Dans l'onde de mes cheveux rayonnent des pierres fines
Je crois que les chants des rossignols
Aident le vent à les tresser de ballades
Je suis la muse de tes rêves prodigues
Que l'été garde toujours au chaud
Avec moi nulle tristesse en automne
Mon sourire disperse les nuages
Et pour toi mon aimé le plus gentil le mien
Je deviendrai absolument ce qu'il y a de mieux

Pour le mieux et les ailleurs
Détachons les amarres
Moi le sandre brillant dans un éclair d'eau
Impétueux chasseur prompt rival du courant
Fils de Neptune un soir de clair de lune
J'ondoie pour mieux frôler tes jambes fines
Je crois que le printemps a lissé mes écailles
Pour que tu voies mon éclat et me prennes à la main
Je suis l'appel à profiter des temps mythiques
Et quitter les sentiers balisés
Je calmerai ta faim de ma chair dévorée
Et ton sourire dissipera les nuages
Alors pour toi ma jolie la muse de mon cœur
Je deviendrai vraiment ce qu'on fait de meilleur

Tordant le cou aux lieutenants du pire
Notre duo dansait pour le mieux et le meilleur


 
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   papipoete   
21/12/2014
 a aimé ce texte 
Pas
bonjour Duo; quelqu'un finira par me dire que je radote (c'est normal pour un papi!), mais sans ponctuation, comment lire ce poème? Marquer des pauses, hausser ou baisser le ton, interroger ou s'exclamer?
Je vois pourtant des lignes riches d'images, que je n'arrive pas à relier entre elles! Comme un personnage ou un paysage sans contours!

   Anonyme   
22/12/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Bonsoir, je ne sais qui parle en ce texte mais qu'importe il s'y passe de jolies choses dans de belles images. Et puis c'est tout. Que dire de plus de ce curieux poème. Cela part un peu dans tous les sens, un bel album dont les pages semblent détachées et qui n'ont malheureusement pas été numérotées d'où l'impression de désordre. Mais j'aime bien quand même, et franchement je n'arrive pas à dire pourquoi. Lumière, fraîcheur, nature ? Merci pour cette douceur d'un soir. A vous relire.

   Michel64   
22/12/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↓
De belles choses dans ce poème mais pas mal de maladresses aussi.
D'abord un manque de ponctuation, par exemple :
"Et pour toi mon aimé le plus gentil le mien" serait plus facile à lire ainsi :
Et pour toi mon aimé, le plus gentil, le mien"
De plus les nombres de pieds quelconques avec des césures aléatoires me gênent un peu (même pour de la poésie libre) exemple :
"Je deviendrai absolument ce qu'il y a de mieux" sonnerait mieux à mon goût, ainsi:
"Je deviendrai vraiment ce qu'il y a de mieux".

J'ai l'impression d'un texte lâché trop tôt sans beaucoup de relectures et les deux derniers vers me semblent de trop, surtout avec ce "mieux" et ce "meilleur" qui sont trop proches comme sens.

Mais pourtant de belles choses :
"Alors pour toi ma jolie, la muse de mon cœur,
Je deviendrai vraiment ce qu'on fait de meilleur" avec deux virgules rajoutées quand même.

Je suis sûr que le prochain sera bien mieux, car il y a là de la poésie et même un poète.
Il manque juste un peu d'attention et de travail, à mon avis.

Au plaisir de vous relire.

Michel

   Louis   
22/12/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un couple surprenant : une muse et un poisson.

Dans le premier paragraphe, la muse se présente : elle est « un mirage vert dans le jeune feuillage »
De même teinte que le feuillage, elle est cette chimère, cette rêverie qui s'en dégage ; elle représente ce qui en émane aux yeux du poète ; elle naît de ce printemps, de cette nature qui se renouvelle, et en même temps, renvoie au passé des « temps mythiques ».
Comme en ces temps-là, elle apparaît, génie au féminin de l'air et du vent,« sylphe ailée proche compagne du vent ».
Cette muse n'est rien dans l'isolement, elle existe seulement associée aux êtres naturels ; elle accompagne le jeune feuillage du printemps, elle est « compagne » du vent. Elle semble un esprit, une âme liée aux choses sensibles de la nature, celles qui inspirent le poète.
Avec ces choses, elle est en parenté : « Fille du soleil sœur à demi de la lune ».
Elle hante les songes : « Je suis la muse de tes rêves prodigues », et ne paraît que dans les visions oniriques.
En toutes saisons, elle chasse l'amertume, elle offre un sourire : « Avec moi nulle tristesse en automne ».
A celui qui l'aime, elle se veut « ce qu'il y a de mieux ».

Dans la seconde strophe, le partenaire de la muse se présente : « moi le sandre brillant dans un éclair d'eau ». On s'attendait au couple, muse et poète, mais c'est d'un couple plus surprenant dont il s'agit : la muse et son poisson.
Voilà qui rappelle un dessin de Man Ray: « la femme et son poisson », illustré par un poème d'Eluard, dans le recueil Les mains libres.
Le sandre se veut « fils de Neptune », et la muse semble s'être métamorphosée en naïade aux «jambes fines » : « J'ondoie pour mieux frôler tes jambes fines ».
Le sandre est prêt à se laisser avaler, assimiler, à s'unir à sa muse naïade : « je calmerai ta faim de ma chair dévorée ».

On devine toutefois, derrière ce couple, ce parallèle poisson et muse, ce « duo », l'unité du poète en quête du « mieux et des ailleurs », soucieux de « quitter les sentiers balisés » ; mais encore le poète et le désir, le poète et la féminité, le poète et la nature.

Chacun dans ce couple veut être excellent, le « meilleur » l'un pour l'autre. Leur union ne se fait pas «pour le meilleur et pour le pire», mais « pour le mieux et le meilleur ». Nulle place pour le « pire » dans ce « duo »

Un texte intéressant, patro, aux sonorités harmonieuses, qui rendent bien l'harmonie recherchée de ce duo.

   Robot   
30/12/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↓
un beau texte libre qui cependant aurait pu être affiné. Quelques vers un peu long pourrait être réduit d'un pied:
(Dans) l'onde de mes cheveux rayonnent de(s) pierres fines par exemple.
Et des redondance inutiles:
Le mieux et le meilleur - L'un ou l'autre aurait suffit, les deux c'est un de trop pour moi d'autant que mieux est déjà utilisé sur deux vers précédent. Ici il pourrait être supprimé et la phrase ne former qu'un seul vers.
Pour (le mieux et) les ailleurs détachons les amarres


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