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Marite
30/3/2018
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Ce texte s'apparente davantage à de la prose découpée artificiellement en vers. Le sujet : victoire du grand Alexandre à Gaugamèles mérite un traitement poétique sans faille. A mon sens, l'expression libre se prête peu à cela, car cet écrit ne véhicule pas vraiment d'émotion. Le classique ou néo-classique serait plus approprié pour la description de ce champ de bataille, la mise en alexandrins devrait être possible mais demanderait un sérieux travail ... j'encourage l'auteur à réfléchir à cela.
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papipoete
9/4/2018
a aimé ce texte
Bien
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bonjour Paul
une bataille antique, avec ses images dramatiques, ses visions apocalyptiques, sous l'ère d'Alexandre le grand ... assassin comme nombre de ces personnages qui ne savaient se contenter de leurs frontières ! NB une bataille de guerre ressemble à toutes, d'avant ou d'aujourd'hui ! les corps ne sont plus mangés par les charognards, ( on les évacue vers où ? ) mais les images de la Gouta en Syrie, avec bébés, mamans, pétrifiés sous les gaz, valent bien celles que vous évoquez de jadis ! Il n'en reste pas moins que votre écriture est alerte et vos métaphores bien trouvées ! Mais, tout ce sang ... |
sourdes
9/4/2018
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Bonjour Paul,
Je salue le courage de marier poésie et histoire, qui plus est, poésie et bataille...celle de Gaugamèles, qui vient après la période des guerres médiques entres grecs et perses. Pour aborder en poésie ce sujet, il faut un thème de réflexion et un souffle. Sur le thème principal vous en restez à la description de cruautés, sans élément d'interrogation sur le sens de tout cela, sens de la fondation d'empires au moyen de guerres cruelles, sens des pertes humaines innombrables pour un chef d'armées, Eschyle l'a fait pour Xerxès dans "les Perses" à l'occasion de la bataille de Salamine, sens d'une mise en perspective de ces guerres passées avec notre actualité, etc. Deuxièmement il faut un souffle qui emporte l'émotion, ouvre la réflexion, ce qui pour moi n'a pas été le cas avec votre poème. Je m'interroge aussi sur l'opportunité de mêler des éléments chrétiens, "vin et hostie", égyptien ancien, 'l'œil d'Horus" sur un théâtre d'opération gréco-perse. Je vous souhaite de continuer à explorer cette voie de la poésie et de l'histoire, difficile, exigeante, et d'adopter chaque fois une forme poétique qui fait résonner votre propos ambitieux. |
LenineBosquet
9/4/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
La disposition de ce poème en quatrains et les quelques rimes me font penser à une catégorie dite "contemporaine" plutôt que "libre". Pour une bataille se déroulant 300 ou 400 ans ant J-C, le " vin et l'hostie " sont anachroniques. Bien que j'aime beaucoup que l'on marie poésie et histoire, je trouve l'exercice ici raté ou presque. Plus de rigueur dans la rime et la métrique m'aurait sans doute plus convaincu. A la prochaine ! |
Anonyme
9/4/2018
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Bonjour Paul... Inscrit le 19 Mars sur Oniris nous avons droit dès le 9 Avril à votre première œuvre poético historique aussitôt publiée. Bravo !
Pour ce qui est de votre texte voici ce que j'en pense... Certes la victoire alexandrine de Gaugamèles vaut bien un poème comme Paris valait bien une messe, mais si les ingrédients concernant cet épisode sont bien présents, leur mise en ordre de bataille m’a laissé rêveur. Au premier quatrain j’ai observé avec vous... à moins que ça ne soit en compagnie d’Alexandre (l’autre, Le Grand bien entendu !) : Dans la plaine nauséabonde, Toute la barbarie humaine réunie – horrible et immonde. (Et oui, déjà !) Imaginant les hommes et chevaux empalés sur les défenses « immenses », j’avoue que le second quatrain m’a glacé les sangs ! Le hennissement des chevaux était effrayant Les corps gisants, empalés sur les immenses défenses Des féroces éléphants de guerres d’antan ; Les mourants, la gueule en sang pouvaient bien appeler Dieu... Pour ce qui est du troisième quatrain, après avoir ignoré le vin et l’hostie qui à mon avis traînaient là par erreur, j’ai enjambé les cadavres avant que les rats s’en délectent. Pour conclure, dès que l’œil d’Horus eut regagné l’azur dont, comme chacun le sait, il est le dieu, c’est celui du vieil Alexandre que je suis, embué par tant de beauté poétique qui a quitté avec regrets ce grandiose champ de bataille... Continuez Paul, continuez ! L’Histoire est un réservoir inépuisable qui vous tend les bras à condition de la respecter et de ne pas toutefois tomber dans la grandiloquence... |
hersen
9/4/2018
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Paul,
même si certaines imperfections sont bien présentes, elles ne couvrent pas à mon avis l'ambiance de ce poème; Tu as su rendre ce qu'il y avait de sauvage dans cette bataille, (mais on peut dire aussi ces batailles, ou les batailles, l'Homme ne change guère !) Il n'est naturellement pas question pour moi de contredire notre grand Alexandre onirien :) mais en ce qui me concerne, dans un poème, tout doit être ambiance. Si cela est réussi, alors tous les espoirs sont permis ! Pour ma part, j'espère vraiment te relire. hersen |
Anonyme
9/4/2018
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonsoir Paul
Il est question ici de " bataille antique ", qui, avec l'accent mis sur les éléphants de guerre aurait pu être n'importe quelle autre, bien avant celle de Gaugamèles que nous découvrons furtivement dans les deux derniers vers. J'ai trouvé le troisième quatrain un peu hors sujet. Le narrateur qui se remémore, au " sommet de cette grande colline ", une bataille marquante, est une idée intéressante. Mais, pour ma part, je l'ai trouvée pas très bien exploitée. |
Anonyme
9/4/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Le sujet semble maîtrisé, le poème est fluide, les images sont très significatives, elles démontrent la cruauté sans nous épargner aucun détail, de quoi avoir un aperçu très marquant.
J'avoue ne pas être trop captivé par ce genre d'écrit. Je n'y trouve pas grand intérêt. Même si l'on peut penser que "la monstruosité" d'hier n'a rien à envier à celle d'aujourd'hui. Un texte qui se lit mais sans plus. |
Anonyme
9/4/2018
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonsoir,
je trouve votre poésie très graphique, j'ai l'impression de lire une bande dessinée poétisée, vous maniez assez bien l'image, mais je vous verrai définitivement plus dans un style libre ou prosé (tout en gardant les avantages que vous offrent le classique, vous pouvez sans vous engluer dans la contrainte ou le langage...). Bref, en ce qui me concerne, l'historique me touche peu et m'ennuie à tout vous dire, un peu. Limite, je m'en serai passée, et des références à la bataille à ce point explicites, pour n'avoir que de l'ambiance... Dans cette optique, les scènes descriptives sont vachement bien menées (quatrains 2 et 3 sont en ce qui me concerne les plus violentes et les plus abouties dans l'image) ! Merci donc pour cette découverte. Et au plaisir de vous relire ! |
Ombhre
10/4/2018
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Un sujet historique comme une peinture. L'ambiance - horrible - est forte et bien rendue. Mais il y manque pour moi cette belle musique qui donne des ailes aux phrases et aux mots. On est davantage dans un poème en prose, et le découpage en vers, parfois un peu arbitraire à mon sens, en découpe aussi la lecture. Des alexandrins l'auraient selon moi fort bien servie, cette lecture.
L'image de l'hostie et du vin m'a dérangé, car hors de l'époque dans un poème historique. Une autre symbolique aurait sans doute été plus appropriée. Toutefois, cette troisième strophe est pour moi la plus forte et donne son âme au texte. Merci pour le partage. Ombhre |
Robot
14/4/2018
a aimé ce texte
Bien ↓
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Mon avis est très mitigé. J'apprécierais assez l'aspect homérique de ce récit, mais je suis moins séduit par la relation un peu Kitch de la bataille qui me la fait visualiser en style peplum ou telles que les confrontations du seigneur des anneaux.
J'ai relevé comme d'autres cette hostie et ce vin incongrus de la saga chrétienne ainsi que cet appel à Dieu, puisqu'à cette époque, si on exclu les premiers israélites, le polythéisme était répandu chez les Grecs comme chez les Perses. Sur la composition, je regrette que vous n'ayez pas achevé votre poème par le 1er quatrain, qui résume le sentiment du chroniqueur qui me paraît plus important que la gloire d'Alexandre. J'ai cependant apprécié la force de votre plume dans ce type de récit épique. Considérez mon appréciation un peu plus relevé que le "un peu". Disons "assez bien" |