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Poésie contemporaine
PaulMUR : Elle était...
 Publié le 05/11/18  -  10 commentaires  -  1887 caractères  -  167 lectures    Autres textes du même auteur

Présentation personnelle et subjective.


Elle était...



Elle était comme une île dont rêve tout marin
Elle était comme un lac profond s'il m'en souvient
Dans ses yeux je lisais tous les grimoires écrits
Depuis la nuit des temps mais toujours incompris

Elle était une source où j'aimais m'abreuver
Pétillante et subtile sans jamais m'enivrer
Ses moments de silence étaient comme une paix
Que peu d'hommes vivants n'auront connue jamais

Elle était comme un astre qui jamais ne s'éteint
Comme une toile blanche que nul pinceau ne peint
Mais qui dans sa lumière donne tant de couleurs
Que l’œil abasourdi rit et tremble de peur

Elle était comme un fruit offert à l'appétit
Que mes dents mastiquaient doucement et sans bruit
Voulant garder longtemps le goût qui dans la bouche
Mêlant le miel au sang offre le cœur par touches

Elle était un jardin où tant de fleurs écloses
Offraient tant de senteurs que mes paupières closes
Permettaient à mon nez de pouvoir respirer
Des parfums que jamais je n'ai pu retrouver

Elle était un soleil brillant de mille feux
Illuminant mes nuits de rêves bienheureux
Le matin me levait tout frais et apaisé
D'une nuit sans histoire sur un corps reposé

Elle était un matin toujours renouvelé
Offrant un chant nouveau toujours recomposé
Un refrain qui mêlait repos et insomnies
À nos journées passées comme une symphonie

Elle était un miroir qui me rendait vivant
Faisant d'un frêle humain un homme et un amant
Sa peau dont les saveurs peuplées de phéromones
Mettait mes sens en rut attisant mes hormones

Elle avait une voix qui vous disait sans dire
Les mots qu'aucun amant ne voudrait interdire
Des paroles lancées qu'on n'oubliait jamais
Mais le cœur à l'entendre savait ce qu'elle était


 
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   Anje   
21/10/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Contemporain.
On aurait voulu la connaître malgré ses 1710 caractères pieds nus !
Sans doute quelques petites choses à revoir mais seules les phéromones et hormones m'ont parues malvenues.
Bel hommage que ce "Elle était...".

   lucilius   
22/10/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
Cette présentation qui rend la femme mystérieuse tout en en faisant successivement une île, une source, un astre, un fruit, un jardin, un soleil, un matin, un miroir, a trop de longueur et ne peut résister aux tournures empesées :
"... Que mes paupières closes permettaient à mon nez de pouvoir respirer des parfums que jamais je n'ai pu retrouver", "Le matin me levait tout frais et apaisé d'une nuit sans histoire sur un corps reposé",
"un matin toujours renouvelé offrant un chant nouveau toujours recomposé" etc...
J'ai l'impression d'une composition faite à la va-vite, au détriment de l'harmonie.

   Castelmore   
24/10/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Elle était ... Elle était comme ... Elle était ... Elle était comme ...
Une île, une source, un astre , un fruit , un jardin, un soleil, un matin , un miroir, une voix ...
Puissance de l'anaphore et puissance évocatrice des images ...
Chaque quatrain prend un départ gagnant ... et continue avec la même poésie pour nous offrir cette balade amoureuse qui nous berce sans fausse note ( ou presque) jusqu'à l'évocation très réussie d'une voix qui nous parle d'elle au delà des mots.
L'absence de toute ponctuation donne aussi à ce texte une sorte de légèreté, un caractère irréel.

Quelques "fausses notes" et propositions
1er quatrain " dans ses yeux "... allez au bout de votre analogie : écrivez "dans ses eaux je lisais"
2ème quatrain " j'aiMais M'abreuver" ...tout simplement j'allais m'abreuver
4ème quatrain " que mes dents mastiquaient " image et musique peu poétiques ...pourquoi pas "que mes dents caressaient"
5ème quatrain horrible "Permettaient à mon nez de pouvoir respirer" proposition :

Elle était un jardin où tant de fleurs écloses
Offraient mille senteurs que, paupi-ères closes,
Je me laissais aller à toutes respirer;
Des parfums que jamais je n'ai pu retrouver.

Et quelques "pépites"
Mêlant le miel au sang offre le cœur par touches

Comme une toile blanche que nul pinceau ne peint
Mais qui dans sa lumière donne tant de couleurs

Elle était un miroir qui me rendait vivant

Et tout Le septième quatrain ... un Trésor
Merci

   INGOA   
25/10/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
Mais que n'était-elle donc pas ? Je me suis très vite embrouillée avec tous ces : elle était comme ou elle était un (une) et ces nombreuses figures de style à l'esthétique générale discutable :
Le matin me levait tout frais et apaisé
D'une nuit sans histoire sur un corps reposé.
Je trouve éculées les tournures comme : s'il m'en souvient, n'auront connu jamais. Pour moi, ces effets spéciaux, sans doute destinés à enjoliver, ne cadrent pas avec la poésie contemporaine et ne font que la desservir.
Mieux travaillé, cet écrit m'aurait séduite.

   Donaldo75   
25/10/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,

J’ai aimé l’anaphore car elle donne un côté « ostinato » à ce poème, un effet de style que je ressens un peu à la manière de la ligne de basse du titre "Money" de Pink Floyd ou du génial "Sex Machine" de James Brown. Personnellement, j'aurais utilisé ce procédé stylistique dans une forme purement classique, pour lui donner plus de puissance dans un ensemble à la métrique maitrisée, un peu comme dans le "Boléro" de Maurice Ravel. Mais c’est juste histoire de chipoter.

Bravo !
Merci pour le partage.

   Anonyme   
5/11/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Je trouve que ce texte gagnerait à être un peu raccourci ; l'anaphore devient lassante à force ; et ce panégyrique, pour le besoin des images, s'essouffle un peu à partir du cinquième quatrain.

Je relève des passages intéressants :
"Dans ses yeux je lisais tous les grimoires écrits
Depuis la nuit des temps mais toujours incompris "

" Voulant garder longtemps le goût qui dans la bouche
Mêlant le miel au sang offre le cœur par touches "

   Annick   
5/11/2018
 a aimé ce texte 
Passionnément ↓
L'anaphore "elle était" ne me semble pas nécessairement utile, d'une part, parce qu'elle ne contient pas d'information en soi.
Le verbe être me semble faible.
J'aurais préféré par exemple à : "Elle était comme un astre qui jamais ne s'éteint, plutôt : "Elle brillait comme un astre qui jamais ne s'éteint,".
D'autre part, votre poème est d'une telle richesse de sentiments, de sensations, d'étonnement, que l'anaphore, qui sert en principe aussi à imprimer les informations dans la tête du lecteur me semble tout à coup sans réel intérêt.

A part quelques tournures que j'ai moins appréciées :

"Permettaient à mon nez de pouvoir respirer"

ou bien :

"Mettait mes sens en rut attisant mes hormones",

l'ensemble est magnifique de tournures délicates et originales.

Le narrateur joue tout au long du poème avec les comparaisons et les métaphores dans le but de clamer son amour pour celle qui la comble. Elle est sur un piédestal, unique, si bien que la lectrice que je suis s'en trouve un peu mise à distance. Je ne peux qu'être spectatrice de cet amour là qui éloigne un peu du monde ces deux êtres qui se sont aimés. Ils ne s'en trouvent que plus magnifiés.

Les passages que j'ai préférés parmi d'autres très beaux aussi :

Elle était comme un astre qui jamais ne s'éteint
Comme une toile blanche que nul pinceau ne peint
Mais qui dans sa lumière donne tant de couleurs
Que l’œil abasourdi rit et tremble de peur

ou encore :

Elle avait une voix qui vous disait sans dire
Les mots qu'aucun amant ne voudrait interdire
Des paroles lancées qu'on n'oubliait jamais
Mais le cœur à l'entendre savait ce qu'elle était

Si l'anaphore peut avoir une quelconque fonction, c'est bien dans le derniers vers : Mais le cœur à l'entendre savait ce "qu'elle était"


Merci pour ce très beau poème.

Hâte de vous lire à nouveau.

   papipoete   
5/11/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour PaulMUR
Elle était tout ce que le " bon " symbolise, rien de mauvais comme un ange du ciel, même pas un petit défaut véniel !
Elle n'est plus ...mais en moi, resplendit cette icône qui allume mon coeur, mais en même temps l'étreint de sa cruelle absence .
NB On ne peut pas dire que l'auteur est avare en superlatifs, pour dépeindre cette Madone !
Mais à la longue, les couplets lassent même s'ils rutilent, évoquant cette pépite charnelle . J'aurais freiné ma plume et laissé échapper au moins 2 strophes !
Il y a du très bon, du moins bon et quelques maladresses !
" elle était un jardin où tant de fleurs écloses ..." ++
" saveurs peuplées de phéromones ... " -
et la répétition de " elle était " -
à la 5e strophe, " tant " 2 fois
je ne sais si " contemporain " est la forme originale ; aussi, je ne puis vérifier le côté technique !
Il n'en demeure pas moins que ce poème est gracieux, et j'espère que la dulcinée entendit ces louanges !

   Queribus   
8/11/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,

J'ai aimé la belle écriture et la grande maitrise de la prosodie avec de très belles images poétiques. J'ai moins aimé ces répétitions: elle était, elle était, elle était...qui finissent pas devenir lassantes et artificielles; de plus, le texte me semble bien trop long et aurait sans doute gagné à être plus concis. Le tout témoigne cependant d'un très grand travail sur la forme et inspire, à ce titre, le respect.

Bien à vous.

   HTFelize   
13/11/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un poème intéressant à la longueur inadéquate, j'en aurai effectué un chant plutôt quand l'écriture le permet, autant le faire.

Dans l'ensemble, c'est bien emmené, bien décrit, les redondances féminines permettent de mieux apprécier la muse. La Muse !

Dommage que les mots de vulgarisation entachent ce poème. Parfois c'est cassant, sec, parfois c'est agréable.

Prenons exemple sur ces quelques mots : mastications, ou mastiquer ; j'aurai utilisé plutôt une image plus appropriée moins cannibale, plus tournée vers la passion dévorante dans la sublimation du corps.

L'inversion du verbe et de l'adjectif ou du complément gâche un peu, car l'exercice obligé à la rime d'y répondre empêche à la phrase par moment d'être agréable.

Il manque de ci de là quelques mots forts qui renforceraient ce poème intéressant : tels que effluves, plutôt que nez, respirer, pour exemple.

Il faut ajouter un peu plus de légèreté, de l'aérien dans ce poème, et il serait parfait.

Pour son approche, j'ai apprécié ma lecture.


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