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Poésie classique
perthro : Inconnu
 Publié le 02/04/11  -  13 commentaires  -  781 caractères  -  291 lectures    Autres textes du même auteur

Comment vivre sa vie.


Inconnu



Ô fidèle aruspice, à lire mes viscères,
Toi qui connais le fil de mes trois adversaires,
Garde-toi de gloser sur ma vie à venir :
Ton auspice indolent n’est pas mon avenir !

Tu ne peux pas prétendre à ce qui s’initie,
À l’image suivante, à la péripétie :
Je briserai d’un coup les barreaux de prison
Qui m’empêchent en vain d’aborder l’horizon.

Ton espoir incertain d’un généreux augure
N’a pas même du choix seulement l’envergure
Ni sa fragilité mais que le triste sort
Déterminé déjà sans le moindre ressort.

J’irai seul et serein briser cette chimère
En rendant insensé ton oracle éphémère.
Laisse-moi, de mon for, aspirer le destin
Et rends-moi dans l’instant mon trop long intestin.


 
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   Anonyme   
11/3/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Bonjour ! Quatre quatrains très "comme il faut" en ce qui concerne l'écriture classique. Le troisième m'a toutefois semblé un peu ardu quant la compréhension, tout au moins pour les deux vers qui suivent :
"N’a pas même du choix seulement l’envergure
Ni sa fragilité mais que le triste sort"
On peut sans doute les rendre plus à la portée du commun des mortels...
Refuser les aruspices et autres voyants plus ou moins bien intentionnés, une excellente décision !

   Lunar-K   
21/3/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un bien chouette poème sur l'éternel débat du déterminisme. Une dernière strophe révoltée, sans doute la meilleure des quatre, avec, en guise de conclusion, une petite note d'humour qui ne dénote pas avec la gravité de ce qui précède.
Certains vers assez obscur néanmoins, malgré la grande transparence de l'ensemble. Ainsi, je m'interroger sur "le fil de mes trois adversaires", de même que sur ce vers : "Tu ne peux pas prétendre à ce qui s'initie". Je ne comprends pas bien ce à quoi se réfère le premier, tandis que je ne vois pas dans quel sens je dois entendre "à ce qui s'initie" du second...
Bref, un texte bien écrit, et qui crie son goût pour la liberté en envoyant valser les magouilleurs d'avenir : j'aime !

   Arielle   
31/3/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ah que j'aime cette alliance subtile de l'élégance et de l'humour sombre (très sombre !) qui explose dans le dernier vers.

Sitôt touché le terme du dernier mot, on repart pour un tour afin de savourer chaque miette de son plaisir.

En quatre quatrains bien sentis l'Antiquité et le XXIe siècle s'abouchent en toute harmonie et dans une forme parfaite. Bravo !

   nicotine   
2/4/2011
 a aimé ce texte 
Bien
Une vision moderne (humour à l'anglaise, décalage) avec des termes de tradition antique (aruspice, oracle), c'est cela qui est séduisant dans ce poème. Il demeure une zone d'ombre (le fil de mes trois adversaires), une incompatibilité (Tu ne peux pas prétendre à ce qui s’initie, À l’image suivante, à la péripétie), et des vers un peu poussifs (Je briserai d’un coup les barreaux de prison, Qui m’empêchent en vain d’aborder l’horizon)

Merci du partage

   Pascal31   
2/4/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un poème bien écrit mais assez opaque... J'ai pensé à la mythologie grecque, pourquoi pas Ulysse avant de partir pour son long périple (les trois adversaires : les moires ?) ; mais j'avoue que le tout m'a laissé quelque peu dubitatif.
J'apprécie la qualité de l'écriture, la fin cocasse, j'aurais juste aimé un peu plus de clarté... Cependant, le poème étant intitulé "Inconnu", cela colle bien à ce personnage énigmatique !

   Anonyme   
2/4/2011
 a aimé ce texte 
Un peu
La rime "à venir"/"avenir" me paraît beaucoup trop facile. Par ailleurs, la phrase du troisième quatrain me semble tortueuse, assez difficile à suivre. Le dernier vers est amusant, je trouve, mais pourquoi l'intestin serait-il "trop" long ? J'ai l'impression d'une cheville, trop visible. De même, dans le vers "N’a pas même du choix seulement l’envergure", "pas même" et "seulement" me paraissent faire double emploi, être là ensemble pour assurer le décompte des syllabes.

Sinon, le sujet est intéressant mais je le trouve traité de manière pas assez percutante ; peut-être le poème gagnerait-il à être resserré. Le vocabulaire ne m'emballe pas et je n'ai pas l'impression d'une attention particulière aux sonorités. En gros, je trouve l'ensemble banal.

   Anonyme   
2/4/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↓
J'aurais aimé une lecture avec un destin différent, des rimes plates, plates, plates, le lecteur aussi voudrait s'échapper de la prévision !
Des rimes inédites pour moi, même si, il faudra bien le dire, venir et avenir, c'est une répétition. La syntaxe de certaines phrases, souvent leur sens aussi demeurent assez obscurs… Mais, je félicite le choix d'un vocabulaire un petit peu perdu, et différent du coup ! Se replonger dans le passé n'est pas ce que je préfère, alors, il faudra m'éblouir sur un autre thème.

   pieralun   
2/4/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un bon texte.
Une première lecture compliquée, des vers un peu alambiqués, mais avec de la ténacité et un larousse, on s'en sort.
J'ai relevé quelques très bons vers:
---- "Ô fidèle aruspice, à lire mes viscères,"
-----"Ton espoir incertain d’un généreux augure "
ainsi que la dernière strophe.
En revanche, et pour moi, la ponctuation pêche par endroits: il y a des ' : ' qui auraient du être des ' ; ' puis une quasi absence coupable dans la 3eme strophe.
L' ensemble provoque un sentiment de surprise grâce au thème que je n'avais jamais vu abordé; sur un texte classique, ce n'est pas un mince exploit.
On attendra vos prochains poèmes avec gourmandise.

   Anonyme   
3/4/2011
Commentaire modéré

   Nescience   
3/4/2011
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

Je ne suis pas certaine d’avoir saisi le thème : celui d’un homme qui décide que son destin n’est pas écrit ? Je l’ai pris comme ça, en tout cas, même si je n’ai pas bien compris ce qui a motivé ce choix. Et les trois adversaires sont-ils des ennemis combattus juste avant d’arriver sur l’autel de l’aruspice ou bien des notions (je voyais, par exemple, la vie, le temps et la mort) ? En fait, je ne sais simplement pas où situer le texte, parle-t-il d’une ancienne époque ou se veut-il bien plus universel ? Il m’a laissé plus de questions que de réponses.

Comme d’autres, je n’ai pas aimé la rime « à venir » et « avenir », c’est trop facile et bien trop proche à mon goût. Je regrette aussi les rimes plates qui desservent l’idée de révolte, pourtant conductrice du texte.

La troisième strophe me semble bien en deçà des autres dans sa construction, la phrase n’est pas évidente à suivre du premier coup d’œil. Heureusement, la dernière rattrape tout cela, avec son humour grinçant qui tombe à pic.

   Miguel   
7/4/2011
 a aimé ce texte 
Bien
Poème bien écrit, mais d'un hermétisme un peu mallarméen ; mes goûts me portent vers des contenus plus classiques ; mon opinion ne saurait être tenue pour un jugement de valeur.

   Charivari   
11/4/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un très bon poème, très classique, avec jolie une pirouette finale. Du bel ouvrage, sans aucun doute.

Je regrette tout de même que le ton soit si résolument classique, j'aurais aimé avoir un texte actualisé, qui permette de moderniser ce thème, ce qui n'est pas forcément facile à faire, d'ailleurs. Peut-être mettre en parallèle les augures antiques avec aujourd'hui ceux qui croient, au nom de la génétique, pouvoir prédire l'avenir des enfants en bas âge ? Mais ce serait sans doute un autre texte...

   David   
13/4/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Perthro,

Comme un défi sur le billard, la table d'opération, où le chirurgien se verrait comparer à un aruspice. L'image a quelque chose de drôle, bien que le poème semble parler de la vie et la mort, je pense que "Inconnu" désignerait ces dernières, mais visualiser ce dialogue entre un sacrifié et son prêtre qui s'entendrait dire : "Et rends-moi dans l’instant mon trop long intestin." est... poilant. Ça mériterait bien quelques délais pour les choses importantes.

   CharlesVerbaud   
17/11/2012
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Une harangue un peu absconse du sacrifié à son sacrificateur. Le sens n'est pas immédiat, une deuxième lecture ne m'a pas apporté grand chose.

La rime à venir et avenir, c'est faire rimer un mot avec lui-même, puisque avenir est la contraction de "à venir".

La chute est assez risible, mais cette pirouette finale fait s'écrouler tout l'échafaudage péniblement monté précédemment, je me suis dit 'tout ça pour ça ?" Ca se veut incantatoire, et ça finit en bouffonnerie, ce n'est pas équilibré.


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