|
|
fugace
5/12/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Excellent!
Un bel humour, qui je le souhaite sera partagé par le Censeur des Sonnets. Merci pour ce petit régal. |
Damy
5/12/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
l'ABAB serait-il purement verlainien ? Peut-être, personnellement, y aurais-je mis CCD / EED, m'enfin... ceci pour disséquer.
Je ne sais qui est l'"Un" parmi les oniriques mais je peux vous dire que l'autre est ravi: c'est près de l'os qu'il préfère la viande. Si vous avez d'autres miettes... :-) |
LeopoldPartisan
6/12/2012
a aimé ce texte
Passionnément ↓
|
vraiment parfait, enfin moi je trouve, car en le lisant on ne remarque pas qu'il s'agit d'un sonnet tant l’écriture est fluide et naturelle. Grrr ce genre là, perso je ne l'ai pas et crois bien ne jamais l'acquérir (pointe de jalousie... court toujours pour l’exceptionnel). C'est pour ces raisons que je suis un inconditionnel de Verlaine. Cette fluidité ce naturel. encore bravo. allez je mettrai un moins na!
|
leni
18/12/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour pieralun
A te lire ce sonnet "semble" facile à écrire Tant il coule de source Je reste très admiratif de l'aisance j'aime les sonorités et la pointe d'humour Elle nous amène l'os de la récompense Merci pour ce moment Bonne fin d'année à toi et à bientôt Leni |
Miguel
18/12/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Ah, sacré farceur, tu excelles dans le pamphlet ! Bien sûr qu'à te lire on ne pense qu'à Ver...laine. Un petit travail à la fulmination parfaite et jubilatoire, une transgression de la règle volontaire et provocatrice, pour embêter. Du style, du mouvement, de l'esprit, de l'ironie. Bravo. Dis-donc, je savais que tu en avais "gros sur la patate", mais à ce point...
|
Labrisse
18/12/2012
a aimé ce texte
Passionnément
|
C’est d’abord l’épitaphe exerguée en ouverture première qui à soulevé une de mes « paupières du matin » (assurément ma meilleure pour raisons de fraicheurs lumineuses)…
D’autant que depuis une bonne huitaine, je n’ai à me mettre sous la dent (ou plutôt sous le cil), en espace de lecture, que des vers libres (de toutes consistances), ou j’ai, parmi du tout venant, débusqué quelques chef d’œuvres de notre époque et des autres (d’époques) ; Mais enfin ! Il faut pour s’échauffer les articulations machoironnes, de temps à autre, revenir à nos amours premières… sur papier à musique…Le vers régulier que l’on scande a plaisir devant sa conquête féminine du trimestre. Et là, sur cette pièce je me suis déboité la mandibule de plaisir. Donc nous voici en possession d’un sonnet classique, orné des assertions moelleuses d’un poète, a cette époque de jarrets à l’os cela tombe du ciel comme jambon d’un plafond charcutier en période de disette. J’ai le couteau désosseur en main, je vais retirer de la bête les filandreuses musculatures et en extraire la substantifique protéine nourricière. Techniquement, la pièce est bien soupesée et, de rimes riches et suffisantes à … suffisance ; La diérèse est heureuse de diphtongaisons en : virtuel, insouciant, poète, hiatus, (grisé, je peux en oublier) et les synérèses à: lieu, dieu, fruit, aux diphtongues scandées en une syllabe ont fait mouche. La structure croisée des quatrains est orthodoxe, rien à reprocher au tercet pour ma part. Question élision pas d’E problème. Mais en terme de hiatus : vers 8 proie-au, me laisse perplexe et viel aigle pèse (oh ! à peine) d’un très léger solécisme (boitillement)… ce qui fait de moi un étranger à vos assertions (puisque je vous écris au-delà de la règle… héhéhé !) Sur un plan artistique je trouve cette pièce bien troussée, avec un sujet qui ne se perd pas en conjectures et tarabiscoteries, baguenedouilles, calembredaines, obscurités diverses, etc. et va en deux ou trois propositions jusqu'à l’os final de notre récompense. Donc je remercie M. Pieralun de nous divertir de choses aussi ravissantes que cette poésie que je m’en vais chanter pour la journée à ma dulcinée pantelante de mes émois. Amicalement, Labrisse |
Anonyme
18/12/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Salut pieralun... Un poème dans les règles de l'art donnant toutefois un peu de grain à moudre aux censeurs sans sonnets qui te reprocheront (peut-être !) l'absence de quelques consonnes d'appui comme ça arrive de temps à autre...
Beaucoup d'humour teinté d'un zeste de causticité qui n'est pas pour me déplaire... Si le vieil aigle qui mit à mal Eschyle était presbyte, le tien, à l'oeil acéré et la dent dure, semble avoir regagné son aire depuis un certain temps. Wait and see ! |
brabant
18/12/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour Pieralun,
Voilà un sonnet qui sait prendre de la hauteur par rapport à son objet et surtout par rapport à ses sujets. Réaliser cela sans acrimonie aucune par rapport à un tel thème relève et témoigne d'une grande habileté. Quelque part dans tes origines il doit y avoir de l'ascète hindou - parent spirituel de Bouddha bien plus encore que de Vishnou - pour être capable d'un tel détachement vis-à-vis de la gloire réduite à l'état de gloriole comme de la colère réduite à l'état de vengeance. Vous avez dit SAGESSE et DESINTERESSEMENT ? Je dis COEUR et PARTAGE et COMMUNION :))))) Joyeux Noël à tous ! :)))))))))))) p s : v 1-2, 5-6, 10-11 et tout le 2ème tercet : Remarquables ! |
Artexflow
18/12/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Un poème très clairement réussi, malheureusement la démarche (attaque plutôt directe) me dérange un peu, mais je ne saurais prendre part au débat, puisque je ne connais finalement rien de ses tenants et de ses aboutissants ! :)
Je me permets de faire la remarque simplement parce que je me la suis faite, loin de moi l'idée de me faire l'avocat du diable (niéhéhéhéhéhéhéhéhuhuhuhuhu). Au delà de ça, j'aime comme vous instillez la colère sans la rendre débordante, la place à la légèreté/l'humour que vous laissez dans votre texte est plaisante. Le sonnet est impeccable en terme de rythme, au risque de sonner un peu répétitif par rapport aux autres commentateurs. Je préfère quand la poésie m'émeut, me transcende, mais il est toujours agréable de lire un petit poème maîtrisé de bout en bout, qui se lit comme une longue phrase (enfin, quatre ici ;) ). L'image du pique-boeuf m'a bien fait marrer quand même ahaha :D Petit bémol pour le vers 7 qui me semble un peu lourd néanmoins, le "que l'on voudrait" sonne un peu trop simpliste à mon oreille. Bon, vous le prenez pas mal ? :D :D :D |
Cristale
18/12/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
De ce sonnet je ne serai le censeur mais plutôt l’encenseur !
Un tableau original crée par l'auteur qui évoque la censure, avec délicatesse et humour. J'aime particulièrement les deux tercets parfaitement imagés. Un régal que j'imagine sous le crayon d'un illustrateur de BD. Seul minuscule bémol qui me gêne (si peu) à la lecture : "en proie au". Consciente du travail qu'exige la forme classique, d'autant plus qu'il s'agit d'un sonnet, je ne peux qu'applaudir et remercier l'auteur pour ce plaisir à lire. Bravo ! Amicalement Cristale |
Fortesque
18/12/2012
a aimé ce texte
Passionnément
|
Aux armes citoyens ! ... et patati et patata. Enfin une plume vengeresse nous absout avec bravoure et brio, tous autant que nous sommes, nous les innombrables auteurs sans textes, sans titres, sans gloire sur Oniris et qui ruminent encore et toujours des idées de meurtres virtuels face à des profils dont le répertoire des oeuvres reste désespérément vide ou clairsemé. (Je reprends mon souffle) L'auteur a eu cette audace de prendre la plume au nom d'une majorité bridée qui peut par là sublimer collectivement les crève-coeurs dont elle pâtit. Carrer cette même plume dans le fondement du censeur de sonnets, qui s'il se veut pourtant magnanime n'en coupe pas moins promptement les têtes, aurait encore ajouté au panache, pardieu ! Le texte s'érige en étendard et tombe à propos pour nous montrer combien les auteurs sont des proies faciles certes, mais pas sans défenses aurait-il été bon d'ajouter. Si certains d'entre-eux se résignent à ne représenter que la triste émanation d'une page blanche, d'autres en revanche, comme ici, font et feront sans nul doute encore la démonstration qu'on n'étouffe pas si facilement la créativité débridée là où elle entend s'épancher, c'est-à-dire précisément là où on tache de la contraindre. Gageons que ce poème, tel le cheval de Troie, saura faire tomber les remparts canoniques de cette citadelle que l'on dit imprenable. Car s'il est vrai que l'aigle est au sommet de la pyramide alimentaire, la hauteur qu'il prend parfois le prive de bien des opportunités gastronomiques. (Là je vais me coucher repu et content)
|
wancyrs
19/12/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Qui jamais a pensé que la colère ne pouvait être muse ? Alors que celui-là se taise à jamais... Je ne connais Verlaine que de réputation, mais si ce texte peut approcher son style, alors je suis acheteur de toute son œuvre...
Au censeur de sonnet, ou comment faire oublier que la poésie classique est truffée de règles... le texte est tellement naturel qu'on croirait pouvoir en produire facilement ; peut-être est-ce parce qu'ici on s'exprime plus avec les tripes que la raison ? Les tercets sont mes préférés... je ne sais pas encore fustiger en douceur comme le fait si bien l'ami Pieralun, je pense sérieusement à l'approcher pour qu'il me donne la recette de la force tranquille. J'aime ! Wan |
Arielle
19/12/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Quand le clin d'oeil malicieux de l'humour pétille avec tant de grâce sous l'élégance irréprochable d'un "huit-reflets", quel censeur, sans se ridiculiser, pourrait-il s'armer de ses grands ciseaux et nous priver d'un tel chef d'oeuvre ?
Merci Pieralun pour ce joli cadeau de fin d'année ! |
widjet
19/12/2012
a aimé ce texte
Bien
|
Du travail sérieux et propre, rien ne dépasse et tout est dit sur ton mi espiègle, mi mordant. Pour chicaner un peu j'eus préféré un "Il fond sur nos sonnets en invoquant SA règle" (qui eut été plus caustique et ironique).
Le censeur jugé un poil arrogant ("causant avec hauteur") est aussi qualifié tantôt d'animal (qui "griffe", "tranche", "mord"), de rapace carnivore avec un gros appétit ("œil d'aigle", expose "l'os", "rotant son festin") ) ou (de façon plus induite) de pêcheur dans le sens biblique du terme puisqu'il mord dans le fruit (défendu ?) de l'auteur, en prend pour son grade, mais si le ton se veut moqueur, je n'y vois pas de méchanceté. L'auteur lui est plutôt perçu comme une cible (le très subtil "Nos vers, que l'on voudrait de formes canoniques, Sont en PROIE...), modeste ("loin des Rimbaud et Hugo") limite naïf ("homme insouciant"). Pieralun a fait mieux, mais comme dit en préambule, c'est du bon taf, fluide et qui glisse sous le palais. Question subsidiaire : a qui pensais tu ? hihihihihi W |
Ioledane
21/12/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Que voilà un excellent sonnet, remarquablement bien mené, jusqu'à l'os final !
Je ne peux pas dire que le sujet me passionne, mais il est traité avec un humour incisif que j'apprécie. Le pique-boeuf, le jus d'ignorance, excellents ! Quant à la prosodie, rien à redire. Un morceau de choix ! |
Anonyme
28/12/2012
a aimé ce texte
Bien
|
On pourrait, si l'on voulait, ergoter sur des rimes incertaines, "aigle - règle; ignorance - récompense..."
Mais le veut-on ? Pas vraiment. C'est plaisant à dire plus qu'à lire, signe de qualité dans le sonnet. Pas fan de Verlaine, loin de là, j'apprécie, nez en moins, la belle ouvrage. C'est bien. |
Anonyme
1/1/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Je n'ai guère compris mais n'en trouve pas moins du charme. C'est un poème très professionnel.
|
Laroche
14/1/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
De lire ce sonnet
Je suis sorti "sonné" Qu'au censeur étonné Ainsi, on rie au nez. Vraiment, sans déconner, Vous n'avez pas donné De la menue monnaie, Roupie de sansonnet... (Chapeau en particulier pour la diérèse in/sou/ci/ant); en revanche, je trouve que la virgule après "un" casse le vers 4. Cordialement. |
hevoeh
29/1/2013
a aimé ce texte
Bien
|
deux points que je voudrais souligner, indépendamment du fait que ce texte me plaît par sa syntaxe, le ton et son imagination et tout ce qu'en ont déjà souligné les précédents commentateurs:
1- l'oeil acéré: expression très maladroite, l'épithète d'acéré rapportée à l'oeil est impropre (on dit des griffes acérées, tout ce qui peut servir d'armes ou d'outils pour trancher, déchirer, ...); 2-A-t-on jamais vu des carnassiers comme les aigles déchirer la chair des fruits et si le troisième vers du premier tercet se rapporte au censeur et non plus à la métaphore de l'aigle, cela revient au même griffer un fruit est une expression maladroite. Pour "roter" ma conclusion: on ignore à la fin si le censeur est carnassier ou frugivore si c'est les deux alors le censeur est plus précisement un "ours"; sourire Bien pour les deux premiers quatrains, passable pour les tercets |
cervantes
23/4/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Un commentaire très tardif, mais j'aime tant me promener au milieu des "vieux" écrits. Vote poème me plait beaucoup tant dans sa mécanique que dans son contenu. Il nous change des thèmes classiques et je vous en remercie.
|