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Gemini
16/4/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'avais déjà commenté cette excellente poésie qui n'était pas parue pour des raisons que j'ignore. Je la retrouve, à mon souvenir, intacte (peut-être un peu moins explicite sur les rapaces endollardés), et je ne trouve rien de plus à dire que tout le bien que j'en avais déjà dit (style, ton, poésie ; l’auteur me reconnaîtra), et d'exprimer des regrets sur ce genre de tourisme hélas mondialisé.
On peut lire (et admirer) dans ce texte toute la dignité et l'honneur de cette femme miséreuse et frappée par le sort qui "nargue" la tentation facile. Belle différence avec, comme vu par ailleurs, un texte exploitant honteusement une photo de misère brute (avec enfant) interdite par la loi dans le cadre, justement, du droit à la dignité. (Art 9 et 16 du Code civil en France). Bel esprit, belle plume. |
Mokhtar
21/4/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je pense que l’incipit de ce texte, qui dit tout, qui dit trop, est une véritable bévue.
Ce poème est bien construit. Il expose à son début la condition difficile des marins pécheurs dans ce village maritime dénaturé par l’implantation d’un club de vacances bien connu. Le sort du pêcheur en mer casamançais, surtout ici où les moyens sont rudimentaires, est le sort de tous les pêcheurs, avec ses drames, ses naufrages et ses veuves. Celles qui pour sortir de la misère exploitent leurs charmes auprès des fortunés de passage. Ce texte aurait donc eu beaucoup plus de force si le lecteur n’avait pu découvrir ce parallélisme opportun entre le pécheur et la pécheresse, épine dorsale du poème, qu’au fur et à mesure de sa lecture. Cette analogie entre la pêche en mer et la pêche au poisson …d’argent pose bien des questions morales, que l’auteur ne fait que suggérer par les faits. Et c’est bien ainsi Beaucoup de belles expressions : « sourire d’ivoire et perles de nuit » ; « elle a dans ses vertus le rire d’un enfant » ; « d’autres poissons d’argent qui gonflent leurs filets »;« Le pouvoir de son œil quand elle nargue »… qui contribuent à la réussite de ce poème très intéressant. Mokhtar, en EL |
Gabrielle
21/4/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un voyage qui doit faire changer le coeur du voyageur.
Une escale au pays de Csamançaise où la vie semble appartenir à un autre monde, une autre dimension. Merci à l'auteur(e) pour cette belle découverte qui ne laissa pas le voyageur sur sa faim. Sincères salutations colorées. |
lucilius
21/4/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime la sobriété de ce texte pour évoquer la pauvreté et ses déviances, qui ne sont hélas pas endémiques aux pays africains. La Casamance n'a heureusement pas que des attraits sexuels. Un regard orienté dont l'acuité permet de percevoir de jolis arrière-plans.
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arigo
8/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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J’adore la sobriété, l’élégance et la sobriété qui se dégagent de la description faite au sein de ce poème. Il est bougé quelques remises en question sur les intérêts de chacun tout en remettant l’être humain au centre du débat, en particulier sur des besoins.
Merci pour ce partage. Arigo |
papipoete
8/5/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour ppieralun
celui qui la nourrit, un homme sans âge, un soir ne rentrera pas de la pêche... la mer l'aura pris, et " elle " devra à nouveau trouver un homme " au sourire d'ivoire " ! Mais des marins qui " sillonnent la même vague ", sauront se laisser séduire par la Casamançaise qui ne mourra pas de faim... NB aux cheveux gris de " l'heureux " mari, des prétendants à la Belle, sont accrochés, et la vague scélérate qui le lui prendra, est un ticket pour patienter dans la file d'attente ! De la " télé-réalité " pour de vrai, avec ce " désir qu'elle attise un dédain triomphant " ; ici point de caméra, ni paparazzi, mais la dure réalité de la vie ! Les 2 derniers vers sont très explicites; " fromager/géant " froisse un peu l'oreille ? |
hersen
8/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Une réalité crue.
j'ai aimé le ton de ce poème, qui traduit la lucidité d'une situation dont on ne se défend pas. le "quelque palme" au singulier me donne l'image surprenante d'un cocotier unifolié :) Une ambiance bien rendue d'un village de pêcheurs, une vie au bord de la mer dont les touristes ne sont pas loin, à rôder. je trouve l'incipit beaucoup trop complet, car il retire la découverte que j'aurais préféré faire au fil du texte. Merci de la lecture ! |
Anonyme
8/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Pour ceux qui, comme moi, n'avaient pas connaissance de cette région, l'exergue s'est avéré très utile pour apprécier - après documentation - la profondeur de ce texte.
Des images belles et pécises pour en définir le sens, en plus de la beauté environnementale. " Elle a dans ses vertus le rire d’une enfant, Du fromager géant, l’ancrage des racines, Du désir qu’elle attise un dédain triomphant " " Elle sait que demain elle aura sa maison " " Elle sait le pouvoir de son œil quand il nargue Ceux qui paient pour aimer, plage des grands galets ". Et toujours présent l'argent maître du monde... J'ai beaucoup apprécié. |
Vincente
8/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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L'atmosphère à double vie de ce Cap Skirring apparaît ici dans une écriture élégante. Agréable lecture mais qui s'est emparée pourtant de la terrible destinée qui se dessine dans ses vers.
J'ai beaucoup aimé la façon subtile qui conjugue l'antagonisme de ces deux temps de vie : l'avance séculaire et la dépendance prédatrice. Aucun jugement moral ne vient polluer le propos, il s'argumente avec brio par la force de sa poésie, un regard bienveillant et une volonté de dire pour ne pas laisser dans l'ombre ce phénomène. L'exergue aurait préférentiellement pu se passer de souligner le tourisme sexuel. Mes vers préférés : "L’absence d’un bateau creuse un gouffre béant, Elle darde les flots de lueurs assassines. Elle a dans ses vertus le rire d’une enfant," et la superbe fin. "Il est d’autres marins qui sillonnent la vague, D’autres poissons d’argent qui gonflent leurs filets, Elle sait le pouvoir de son œil quand il nargue Ceux qui paient pour aimer, plage des grands galets." |
BlaseSaintLuc
8/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Voilà plusieurs pêcheurs réunis, mais tous ne pêchent pas le même poisson et de son œil fier la Casamançaise peut encore narguer le touriste requin qui rôde sur la plage.
À moins que le double sens et les poissons d'argent, ne soient sur ce sable échouaient pour les mêmes raisons ? Un commerce qui a autant d'écailles que d’appâts et de proies qui de ventres vides, font des vases à remplir. Mais je le dis plus crûment que ne le dis le poème, qui du coup compte là doucement ce que couvre le bruit des vagues. |
senglar
8/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Pieralun,
Ô Qu'elle est magnifique cette Casamançaise ! Superbe et généreuse, lionne supérieure au lion d'Hernani, qui "... sait que demain elle aura sa maison" quoi qu'il arrive. J'ai eu un coup au coeur et aussi un coup DE coeur à "Elle a... Du désir qu'elle attise un dédain triomphant." En fait il est très théâtral ce poème avec 'darder', avec les "lueurs assassines", le désir, le "dédain triomphant", "boursouflé". Le vers "Du fromager géant, l'ancrage des racines", très visuel et très beau, n'est pas anodin. En fait "racines"/Racine me semble un mot-acte manqué. On bascule du classicisme passion/folie/furie amoureuse au romantisme cité plus haut. D'un théâtre l'autre ! Oui tout cela est follement, déraisonnablement et superbement théâtral. Bon un pêcheur mort, homme sans âge, serait vite remplacé par un autre pêcheur, sans problème, aurait-il un âge celui-là ? Bien sûr comme au théâtre tout est factice. Le problème de la Casamançaise ne semble pas être celui du choix, du choix de sa future maison peut-être. Le tourisme sexuel sexuel mis en exergue dans le préambule peut apparaître en fin de compte comme une roue de secours. Mais j'aimerais tant qu'elle se choisisse un autre marin, un autre pêcheur qui aurait un âge celui-là, un âge qu'elle aurait choisi que cela en fausse ma lecture. Point n'est besoin de ces autres poissons d'argent quant il suffit de poissons argentés. Pas suffisants peut-être pour se payer une maison. Bon tant pis ! Je crois qu'il est inutile de rappeler pour conclure qu'elle m'a tapé dans l'oeil à moi-aussi votre Casamançaise, moi qui suis tout disposé de passer de pécheur à pêcheur bien que détestant l'iode et ses embruns et le sable blanc qui crisse sous le pied tout comme le jaune et le noir et le gris pour pouvoir pêch... euh non... pécher à mon aise quoi. Suis même prêt à ouvrir une sardinerie et à m'habiller d'une barboteuse comme aux siècles passés :)) M'a rendu vénal, enfin moins que les autres, "beau et con à la fois" comme le chantait Brel, le Pieralun ! lol Senglar le Brabantois |
Anonyme
8/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonsoir Pieralun,
Première remarque, le texte serait tout à fait cohérent présenté en quatrains, et pour ma part il y gagnerait beaucoup. C’est toujours un peu dommage lorsqu’il manque si peu de chose à la versification pour être classique. Les distorsions concernent essentiellement quelques consonnes à la rime, défaut le plus véniel à mon sens, puisqu’il respecte l’alternance M/F et la sonorité. Aucun défaut d’élision ou de hiatus dans le corps des vers, sauf peut-être au dernier vers (Ceux qui paient), qui en tant que rime féminine emprisonne le e non accentué de paient et l’obligerait en classique à ne figurer qu’en fin de vers, à la rime. Très beaux alexandrins, donc, d’une fluidité exemplaire, dont le seul accroc sonore vient de fromager géant. J’ai appris le nom de cet arbre, et il paraît que certains l’appellent piroguier…, ce qui dans le contexte serait peut-être plus plaisant à entendre. Il m’a semblé entendre battre le cœur de l’Afrique, continent que je ne connais pas. On sent la mort qui rôde au quotidien dans la quête de la pitance. A vous lire on se demande si l’homme a une autre fonction que nourricière, en face d’une femme qui a encore le rire d’une enfant parmi ses vertus. Celle-ci semble fière, qui nargue les requins du sexe sur la plage des grands galets (gringalets ?). On sent le poids des racines, la sensualité de cette rencontre entre la nature et la femme : « Après que l’harmattan a boursouflé la terre, Que la pluie attiédie, exquise en la saison, Vient mourir goulûment sur sa lèvre trop fière, » Par contre la femme, même dans sa volonté d’émancipation, dédaigne-t-elle vraiment le désir qu’elle attise ? (vers 16) Un très beau poème de facture classique. FrenchKiss Européen décadent |
Raoul
9/5/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
J'aime plutôt ce poème au flux de beaux alexandrins aux rimes naturelles. J'ai trouvé particulièrement fort le singulier du "sillonne la vague" entre autres... Toutefois, des choses m'ont gênées à la lecture, je vous en fais part en vrac : La tournure "dort son sommeil" du vers quatre, le "sur son visage" dont le pocessif est un peu lourd. Le a de "que l'harmattan a boursouflé la terre" & quelques Qui, que, quand un peu trop... Il n'empêche que le tout est assez fort. On éprouve un sentiment d'un bel élan au ton juste où les images parlent. |
Davide
8/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour pieralun,
Un forme plus aérée aurait permis, selon moi, de magnifier cette écriture, qui se trouve malencontreusement embourbée dans ses filets. Je ne vais pas m'attarder sur le fond, émouvant. Les vers expriment magnifiquement l'ambiguïté de leur relation, fondée sur le commerce de besoins. Tout est beau, délicat comme une dentelle, l'on suggère plus que ce que l'on dit. Mais la vérité, on l'imagine, on la connaît. J'ai particulièrement apprécié l'expression "dort son sommeil", qui n'est hélas plus guère utilisée aujourd'hui. Etonnante la rime "vague"/"nargue" qui n'en est pas vraiment une. Mais pour un néo-classique, cela ne me dérange pas. J'allais oublier : un petit moins pour le "fromager géant" disgracieux à l'oreille. L'ensemble est superbe. Un très beau poème. J'ai adoré ! Merci ! Davide |
Anonyme
8/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonsoir,
Un très beau poème fort par le fond et sobre par la forme. Je regrette cependant que ces alexandrins n'aient pas été écrits sous forme de quatrains ,ce qui aurait permis une lecture plus agréable, moins haletante. Au final, c'est une belle poésie , qui manque d'"aération". |
Anonyme
9/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
C'est un bon et beau texte dans son ensemble même si la prosodie me semble un peu plus aléatoire que d'habitude chez l'auteur. Je n'aime pas tellement l'expression dormir son sommeil. Du fromager géant également Et surtout la rime vague/nargue qui ne doit pas passer même en néo. Mais aussi de bonnes choses qui prédominent : Un sourire d'ivoire et des perles de nuit. Entre autres. Au final, un beau texte comme je l'ai dit plus haut. Un beau portrait de femme africaine. |
STEPHANIE90
9/5/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Pieralun,
Je salue ici la subtilité du ton et la délicatesse des lignes pour parler d'un commerce qui ne prend son essor que sur la misère humaine exprimée : " Quand le ciel s’assombrit, que grogne l’océan, Qu’aux retours de midi, sur la grève muette, L’absence d’un bateau creuse un gouffre béant, Elle darde les flots de lueurs assassines" Par contre, je n'ai pas compris ce que venait faire ce fromager géant, est-ce une histoire de partage de camembert ? Pour le coup, il a des relents incommodes... Mais il est vrai que son odeur peut parfois être particulièrement dérangeante. Qui a dit que l'argent n'avait pas d'odeur ??? Alors merci pour votre regard poétique, StéphaNIe |