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Poésie classique
pieralun : Fantasme de synthèse
 Publié le 03/03/20  -  23 commentaires  -  1665 caractères  -  576 lectures    Autres textes du même auteur


Fantasme de synthèse



Dans cette nuit troublée, où mes fleurs d’insomnies
Exhalent le parfum mythique de ta peau,
Ô suave ferment d’onaniques manies,
Ta sensualité flotte comme un drapeau.

Il se dit à propos de l’ourlet de ta lèvre
Qu’un artiste en aurait dessiné le contour,
Avant de succomber à cette même fièvre
Qui m’embrase la nuit, et me hante le jour.

Quel orfèvre, au doigté sans doute incomparable
Dans la délicatesse à polir le lapis,
Enchâssa de ce bleu ton œil impénétrable
Puis, de fils argentés, pailleta ton iris ?

Si des plus vieux parvis tu gravissais les marches
De cette allure-là qui peut courber les rois,
Tout émus, descendant des voûtes et des arches,
Les saints se pâmeraient au grand dam de la croix.

Tu pourrais aller nue au fil des neiges pures,
Laissant quelques cristaux venir grener ta chair,
Que bien des grands félins offriraient leurs fourrures
Pour te couvrir avec ce qu’ils ont de plus cher.

Si j’étais un flocon égaré sur ton ventre,
Je voudrais tant, plutôt que d’être sublimé,
De ta faille sismique effleurer l’épicentre
Pour que d’un grand frisson ton corps soit animé.

Or mon baiser se brise au sang froid de ton derme,
Ton nombril semble avoir le flegme du cristal ;
Sur tes pleines rondeurs l’ordinateur se ferme,
Et mon écran se change en désert coïtal.

Amours ! Les plus furtifs objets de mes chimères,
Minuscules binons, pixels de mes désirs,
Germes apprivoisés d’images éphémères,
Sachez que je vous dois le plus doux des soupirs.


 
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   poldutor   
15/2/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour
Brulante déclaration d'amour.
La passion de l'auteur pour l'être désiré, est dévorante, mais il semble que la fin du poème prouve qu'il n'est pas payé en retour.
De bien beaux vers :
J'ai particulièrement aimé :

"Il se dit à propos de l’ourlet de ta lèvre,
Qu’un artiste en aurait dessiné le contour,
Avant de succomber à cette même fièvre
Qui m’embrase la nuit, et me hante le jour."

Les quatrains 3,45,6 sont de la même veine, des petits bijoux de poésie.
Remarquable.
Bravo.
Cordialement.
poldutor en E.L

   Robot   
3/3/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément
Un texte vraiment ciselé, dans une langue soutenue sans être d'une écriture ampoulée. Des métaphores qui brillent du feu des pierres précieuses.
De toute beauté. Ce texte est d'une fluidité à couper le souffle. C'est vraiment un classique ciselé, sans impression forcée de l'écriture.
Des images et des métaphores qui semblent couler de source tant elles s'intègrent au récit.

Ça coule, et s'enchaîne avec une certaine grâce poétique allègre, une certaine tendresse érotique imagée qui transparaît sans excès.

Un véritable plaisir de lecture aussi bien qu'un bonheur de déclamation.

Trés belle réussite.

   Lebarde   
3/3/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour Pieralun

Ben oui on a affaire à un grand maître de la poésie!
Tant dans le choix et le traitement du sujet que dans la fluidité du propos, l’originalité et la beauté des images, la qualité irréprochable de l’écriture classique et le plaisir émouvant que ce poème superbe laisse dans la tête du lecteur.

Bravo c’est magnifique et j’en reste là dans mon commentaire préférant relire encore.
Merci

Lebarde admiratif

   Anonyme   
3/3/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Bonjour

Comme très souvent chez l'auteur, un texte classique magnifique.

Que dire de plus, on n'a rien à se mettre sous la dent de la critique,
c'est désespérant.

Les beaux vers sont trop nombreux pour en extraire un seul.

Bravo.

   Corto   
3/3/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
C'est vrai qu'elle a l'air belle cette femme de synthèse.
Mais ce n'est qu'une image sur un écran, et la déclaration fougueuse risque de la laisser indifférente.

Je remarque volontiers que l'auteur a su jouer une belle envolée poétique pour célébrer la femme qui n'existe qu'en "pixels de mes désirs".

Cette situation me fait penser à Don Quijote de la Mancha poursuivant sans relâche sa dulcinée qui sans doute n'existe que dans son esprit fatigué.

Ici l'auteur met joliment en scène "cette nuit troublée, où mes fleurs d’insomnies Exhalent le parfum mythique de ta peau".
Eh oui le mythe reste dans les images, même si le narrateur va jusqu'à conclure "Sachez que je vous dois le plus doux des soupirs."
L'ordinateur embellit (ou trahit ?) le réel.

Ce thème original est servi par une très belle plume qui permet les audaces et surtout des évocations rares dont celle-ci que j'aime particulièrement "Si j’étais un flocon égaré sur ton ventre,
Je voudrais tant, plutôt que d’être sublimé,
De ta faille sismique effleurer l’épicentre".

Bravo pieralun.

   Anonyme   
3/3/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Bonjour,

« Tu pourrais aller nue au fil des neiges pures,
Laissant quelques cristaux venir grener ta chair,
Que bien des grands félins offriraient leurs fourrures
Pour te couvrir avec ce qu’ils ont de plus cher. »

Dieu ! Que cela est beau…

Heureux ce poète dont les vers exquis ne sont que musique.
Que dire de plus ? Sinon plaindre ceux qui n’ont pas encore parcouru ce « fantasme de synthèse », que dis-je, ce travail d’orfèvre…

Un grand BRAVO !

   papipoete   
3/3/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
bonjour pieralun
toi qui fantasme mes nuits par delà mon écran d'ordinateur, quel peintre le plus prodigieux pourrait de toi, imprégner une toile parchemin de ce corps dont rien ne prête à bémol ! Mais bientôt, mon miroir éteindra ses logiciels, et ton image se perdra dans un désert irréel...
NB une telle créature doit exister " en vrai ", alors que ces milliards de pixels exhibent la sensualité sous les traits d'une Beauté rare...
Et le poète ( je voulais dire façon Hamilton, mais on ne le peut plus ! ) nous montre la plus belle des photos, que les superlatifs ne suffisent pas à qualifier !
Des vers ! aucun n'est inférieur à son frère et en citer est bien ardu ! " enchâssa de ce bleu ton oeil impénétrable/puis, de fils argentés, pailleta ton iris "...allez écrire après cela !
" les saints se pâmeraient au grand dam de la croix " ...
peut-on oser prendre la plume pour dépeindre sa mie... après vous avoir lu ?
en vérifiant votre prosodie ( pardonnez-le moi ), j'ai ressenti une secousse aux environs de cette " faille sismique "... mais qu'est-ce que cela pouvait être ???
De très beaux alexandrins rangés comme à la parade, dont nul galon ne dépasse, vraiment se surpassent !

   Anonyme   
3/3/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Bonjour,

L'originalité ne sera pas au rendez-vous pour commenter cette magnifique poésie.
Belle déclaration d'amour toute en élégance et délicatesse au travers d'un écran virtuel.
Vous par contre avez fait preuve d'une belle originalité , et vos vers sont d'une beauté inestimable.

   Cristale   
3/3/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Bonjour Pieralun,

La poésie comme je l'aime est ce matin sous mes yeux éblouis.

Fluide, vivante, avec une histoire attachante, passionnée, sensuelle, imagée, colorée.

Une ou deux critiques négatives ? Non, n'y pensez même pas ^-^

Les amours virtuelles, plus vraies que nature, sont, sous la plume de Pieralun, un enchantement pour l'imaginaire.

Bravo et merci pour ce plaisir de lecture !

Cristale

   Anonyme   
3/3/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément
Je retrouve - après "Le presbytère - la plume élégante de l'auteur.
Une " synthèse " d'images superbes dédiées à ce fantasme que l'ordinateur matérialise juste pour un moment.

Je ne cite rien particulièrement. Chaque vers mérite que l'on s'y arrête et le contemple.

   Hiraeth   
3/3/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Qu'est-ce que j'aimerais écrire comme ça. Ce récit d'une branlette devant une image de femme sur ordi touche ici les nues de la poésie (c'est le cas de le dire) et prouve par là qu'aucun sujet n'est trop vil pour celle-ci. "Tu m'as donné ta boue et j'en ai fait de l'or." Avec en plus la dimension comique et/ou tragique de ce désir sublime limité par le virtuel.

Ô le style élégant et coquin, clair et audacieux, léger et simple mais aussi étrange et envoûtant.

Bravo.

PS : savez-vous que les mots "fantasme" et"fantôme" (le mot "hanté" apparaît dans ce poème) ont la même étymologie ?

   Provencao   
3/3/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément
J'ai bien aimé cette écriture qui se fait servante à l'impossible.


Saugrenu, le fantasme? Bien sur que non, seulement un équilibre à la fin anémié qui fait postulat, une icone, un tableau pour celui qui le poursuit.

L'estafilade, effume par où son être s’en est allé, apostrophé à d’autres germes apprivoisés pour le laisser à l'orée de la délectation.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Vincente   
3/3/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai trouvé "intéressante" et pour tout dire assez troublante la relation originale entre un narrateur, très "incarné" dans un phrasé précieux, et la machine à plaisir "de synthèse".
Le premier, un poète qui va bien au-delà des fleurs bleues dans son évocation "amoureuse", chante en vers élégants l'amour charnellement romantique. Le second, capable de produire à convenance toute représentation fantasmatique, offre ce qu'on lui demande mais… Et puis entre eux deux, un filtre de verre glacera l'atmosphère à peine la tension fugitive retombée.

J'ai beaucoup aimé les trois premiers vers, mais le quatrième, "Ta sensualité flotte comme un drapeau", m'a dérangé, apparaissant assez incongru par rapport à la beauté flottante des trois précédents. "Flotter comme un drapeau", si convenu, le "comme" est lourd dans une écriture si châtiée, et sensualité/drapeau s'associant pour produire une image au charme assez insaisissable.

Le ton glisse vers une distanciation "spirituelle" (aux deux sens de l'esprit, celui divinatoire et celui du jeu d'esprit) où l'extase progresse, un humour vient poindre dans l'expression qui s'emporte, qui s'affirmera ensuite jusqu'à la chute à partir d'un basculement produit par ces trois vers :

" Les saints se pâmeraient au grand dam de la croix. "

" Que bien des grands félins offriraient leurs fourrures
Pour te couvrir avec ce qu’ils ont de plus cher.
"

Deux mots dénotent dans le champ lexical de l'avant-dernière strophe, même en considérant que le retour à la cru réalité doit s'exprimer plus durement. "derme" et "nombril" paraissent ainsi par trop physiologiques à mon sens.

J'ai beaucoup aimé dans la dernière strophe la relation causale improbable mais pourtant justifiée entre "Minuscules binons"(le pouvoir de l'altérité binaire, le dual au cœur du plaisir, tout un programme…) et "le plus doux des soupirs". Superbe final donc.

L'amour qui se dévoile ici annonce la possibilité de subrogations amoureuses, par la sublimation d'un "procureur" de sensations au travers d'un "écran", où des amours seraient toujours réitérables… ?

Sur l'ensemble de la proposition, je regretterais que l'expression ne soit pas tout de même un peu plus légère, puisque si l'on aborde là un sujet intéressant et assez sérieux, il manque un peu pour moi de clin d'œil prouvant qu'il ne se prend pas trop au sérieux justement, et cela je n'en suis pas sûr depuis ce que m'a donné à ressentir la lecture.

   Zeste   
3/3/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Tumulte en une plume sublimant une très belle langue poétique, et puis soudain, « des extravagances langagières » ( subjugué par la beauté des premières strophes et y adhérant pleinement) viennent à prendre à contre-pied le lecteur distrait, mais une référence au titre vient tout remettre dans l’ordre…

   Davide   
3/3/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour pieralun,

Cette superbe évocation de la femme désirée, mise en scène dans différents tableaux d'artiste au fil des strophes, se déroule dans le théâtre des pensées du narrateur. J'ai beaucoup aimé les images convoquées, oscillant entre charmante ironie, drôlerie voyeuriste et savoureux lyrisme empressé. Seule m'a dérangé la comparaison du quatrième vers, avec ce "drapeau" (?) bien incongru.
La quatrième strophe, avec l'étonnante rime "lapis"/"iris", est réellement enchanteresse.

Pourtant, le fantasme étant une construction imaginaire, je me serais mieux imaginé que l'ordinateur fût "fermé" bien avant le début du poème. Aussi, s'il apparaît que les cinq-six premières strophes ne sont qu'un prélude aux "onaniques manies", leur romantisme ampoulé, tout empreints de suavité polissonne, succombe, selon moi, au "trop démonstratif", au "trop lourd". Il en résulte une certaine artificialité quelque peu regrettable.

Mais le narrateur ayant pris le parti de se jouer de ses lecteurs, ce poème se révèle à moi comme un exercice de style très réussi, habile et drôle à souhait. Une lecture qui m'a bien amusé. Merci du partage !

   ANIMAL   
4/3/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Une merveille de poème, un diamant dans son écrin dont on découvre à chaque ligne une facette aussi brillante que la précédente. Je serai bien en mal de choisir un passage préféré car chacun possède son charme.
Dommage que cette beauté vénérée de si belle façon semble être tout à fait irréelle, création informatique qui ne peut que laisser inassouvi son amoureux.
A moins que ce ne soit une personne lointaine connue sur le web et que jamais l'on ne rencontrera, ce qui peut être tout aussi frustrant.
Ce qui indique que cette femme est "informatique" est ce quatrain :
"Or mon baiser se brise au sang froid de ton derme,
Ton nombril semble avoir le flegme du cristal ;
Sur tes pleines rondeurs l’ordinateur se ferme,
Et mon écran se change en désert coïtal."
Mais tel est l'humain qu'il peut se prendre de passion pour un être imaginaire.
Un bien beau voyage sur les sentiers de l'amour.

   Alfin   
3/3/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément
Quel plaisir de vous lire Pieralun,
Les images sont magnifiques, l’enchaînement très fluide. On ressent le grain de peau de cette ingénue digitale, on ressent l'attraction intense qu'elle génère. De plus, les deux derniers quatrains sont pleins d'humour, bref j’adore.

Bravo pour la maîtrise !

Alfin

   Mokhtar   
4/3/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément ↓
Superbe poème, dont le thème a priori scabreux n’a pas rebuté l’auteur. La poésie est partout. S’appuyant sur une maitrise « technique » éprouvée, Pieralun le poète a magnifié le phantasme du voyeur. La fille n’est ni de chair, ni d’électrons : elle est de rêve et de désir.

Les strophes 2 à 5, oniriques, sont celles d’un amoureux ; le désir physique en est absent. Elles pourraient constituer un poème indépendant.

Le retour à l’érotisme et l’assouvissement sont explicites, mais traités avec délicatesse et poésie.

Excellent dernier quatrain sur le contraste entre l’insignifiance des électrons et l’exaltation qu’ils procurent lorsqu’ils s’assemblent en images.

Côté pinaillage, j’aurais bien vu au pluriel les soupirs du dernier vers (ça se discute). La césure du vers 2 n’est pas top. Le « drapeau » est un peu moyen comparé au reste.

Félicitations sans réelles réserves. Merci pour le plaisir pris à une lecture ravie.

   plumedeplomb   
4/3/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour pieralun,

Votre texte est sublime, les vers s’enchaînent avec une belle mélodie, la justesse des mots est incroyable : le tout est élégant , précis, concis, délicat. Vous évitez l'écueil d'en faire trop. Pourtant les images sont frappantes et intenses.
De surcroît une belle chute vient clore le poème.
Un grand bravo et un grand merci pour cette lecture.

   archibald   
4/3/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Ben dis donc, tu dois pas t'ennuyer souvent devant ton ordi, hein ? Dis pas non. Note bien, j'ai rien contre. Ça pète trop la classe comment t'écris, parce que moi, j'ai horreur de la vulgarité. T'arranges les choses avec des mots que je savais même pas que ça existe. Presque tu te la joues grand poète. Mais c'est bien, c'est bien...

   Michel64   
7/3/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément ↓
Et paf, voilà que l'image sublime que je m'étais faite ce pixelise à la fin.

Beaucoup de magnifiques vers, de très beau quatrains comme, entre bien d'autres :
"Quel orfèvre, au doigté sans doute incomparable
Dans la délicatesse à polir le lapis,
Enchâssa de ce bleu ton œil impénétrable
Puis, de fils argentés, pailleta ton iris ?"

Par contre la phrase "...Que bien des grands félins..." me parait maladroitement tournée. "...Et bien des grands félins... " peut-être ? Ou alors j'ai raté quelque chose.

Bravo pour ce très beau poème.

   Miguel   
18/3/2020
 a aimé ce texte 
Bien
J'étais dans les éthers sublimes où ce poème m'avait transporté, je voyais pieralun l'égal de Baudelaire, et je me suis fait très mal en tombant de si haut avec l'ordinateur et les pixels.

   Curwwod   
24/3/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément
Fantasme certes, mais que de douceur, de délicatesse et d'érotisme sublimé dans ce poème remarquablement écrit et composé avec, pour objectif cette chute surprenante et ironique quoique teintée de tristesse à l'évocation suggérée de la solitude affective et sensuelle, peut-être même du désamour.
J'admire autant l'écriture que la façon subtile dont le thème est traité.
Chapeau!
C.


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