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EtienneNorvins
3/12/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Diablement parnassien, pour ne pas dire décadent. Avec une faute de frappe à l'avant dernier-vers, sans doute. (De l'objet ?).
Cela a pour moi le charme lourd et vénéneux des vieilles étoffes lamées, au reflets trompeurs, mais si agréables au toucher. Chaque vers est capiteux et se laisse dire isolément, dans sa musicalité sophistiquée - et le dernier plus que ses prédécesseurs. Bref, dans son genre, une réussite. Bravo. (en EL) |
Lebarde
18/12/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une scène intimiste et sensuelle (de "Femme" ) se déroulant avec pour seul témoin, le miroir de la chambre qui sait avoir assisté à un séisme impudique et intense.
Le sujet est assez classique. Il se veut scabreux et provocant sans jamais pour autant vraiment y parvenir, tant l'écriture des deux premiers quatrains notamment, me parait laborieuse et alambiquée et peut être fautive. "Indolemment osés,.....Ses membres longs offerts à la désinvolture..." Je peux comprendre mais je regrette le manque de fluidité et de poésie. Le dernier quatrain suggère bien une piste explicative sur la situation qu'on a voulu mettre en scène, mais il y manque le charme, le style et les mots pour convaincre et une révision orthographique s'impose ("De objet") pour rendre l'avant dernier vers recevable. Rien ne s'oppose (ou presque) à la forme classique proposée: belles rimes, beaux alexandrins bien rythmés et césurés. Rien a priori pour contrarier mon penchant naturel pour le classique, pourtant je n'arrive pas à m'enthousiasmer comme je l'aurais souhaité. Désolé, En EL Lebarde Ed: à la relecture du matin je plussotte. |
Provencao
18/12/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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"Que l’on goûte au secret de sa prunelle lasse,
À sa lèvre assouvie, ouverte sur l’émail, Si du sceau d’un amant on cherche le détail, Rien d’elle n’en défend la plus infime trace." Mon préféré ou j'aime beaucoup l'idée de gommer l'horizon du secret, qui reste l'élément fort de la sensualité, puisque c'est dans le détail que "l'on goûte "... Au plaisir de vous lire Cordialement |
Anonyme
18/12/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour
Que cette chose est pudiquement décrite, du moins jusqu'au dernier quatrain qui nous sert de révélation avec cet objet qui ne choit pas du plafond ! Quelque ponctuation intempestive gêne un peu la lecture, virgules qui sont selon moi, trop employées. L'inversion exquise allure ne passe pas trop bien. C'est tout pour les récriminations, le reste étant un chef-d'oeuvre d'érotisme raffiné. |
Miguel
18/12/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un beau mélange de vers parnassiens et d'ambiance baudelairienne. Un tableau. Il me vient spontanément à l'esprit l'Odalisque d'Ingres, même si ce n'est pas tout à fait la même description. Après, les subtilités du dernier quatrain échappent à ma sagacité, et j'en suis réduit à imaginer une séance d'autoplaisir avec un godemiché.
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Robot
18/12/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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A la lecture de cette poésie au classique sans faute j'ai eu l'impression de regarder un tableau représentant une Odalisque d'Ingres ou de Matisse selon l'époque qui vient à l'esprit. Ce poème est visuel comme une peinture découverte sur les tréteaux d'un musée. Odalisque avec son parfum de fantasme, de volupté et de mystère. Le reflet du miroir accentue encore l'intimité érotique de l'instant.
EDIT: Je précise que cette impression d'odalisque m'est venue à la lecture et que mon com a été rédigé avant d'avoir découvert le com de Miguel. |
papipoete
19/12/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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bonjour pieralun
Comme le Beaujolais, le " pieralun nouveau " vient de sortir, et nous invite à le savourer ! Entrouvrant la porte de cette chambre, on y voit la trace d'un séisme orgasmique, avec ces draps en bataille, et l'héroïne alanguie sur le lit, or nulle trace d'amant endormi ou envolé, ni le moindre signe dans le regard de la Belle... mais dans ce miroir lui faisant face, comme un mot laissé là invisible... NB mon dernier texte parlait " d'une femme " aussi... mais Jeannette ne me laissa pas la même impression que la mystérieuse Vénus au lit ! Heureusement que le 2e et autres quatrains s'étalent, car le premier est d'une immense tristesse ( façon " la femme qui est dans mon lit, n'a plus 20 ans depuis longtemps... ) et bien qu'une énigme plane dans cette chambre, on est séduit par ces vers oh !!! je ne vous cache pas, que la dernière strophe me semble nébuleuse, bien que je crois deviner qu'ici on s'aime comme le faisait Coluche dans " tchao pantin "... tout seul Vérifier la prosodie de votre plume serait offense, aussi fais-je confiance à leur justesse ! |
Myo
18/12/2021
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Comme la chose est finement menée, dans un crescendo tout en délicatesse ...
Un érotisme d'une élégance rare et raffinée. Personnellement vos mots m'ont transportée vers ce moment de sensualité assumée. Sacré miroir... Bravo! Myo |
Cristale
18/12/2021
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonjour Pieralun,
Est-ce le miroir qui, d'un reflet complice, a guidé la plume du poète ? Comme le disait si joliment Véronique Sanson : "besoin de personne"... Nulle empreinte d'un amant, ou d'une amante, rien, ni personne dans cette chambre féminine ne vient déranger quelque moment intime, et pourtant, ce tableau haut en couleurs et riche en images sensuelles, érotiques dirais-je, laisse entendre une musique visuelle volupteuse. J'aime bien l'image des draps tombés en flots sur le parquet, selon ma vision du deuxième vers. Et : "... l’objet qui dut choir d’un séisme impudique" Nous sommes proches du tsunami ! Heureuse celle qui se noya dans la béatitude ^^ Tout cela est bien joliment décrit et...écrit. Bravo et merci poète. Cristale |
Anonyme
19/12/2021
a aimé ce texte
Passionnément
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Faut-il être femme jusqu'au bout de ce ''miroir si commun, qu'il paraît inutile'', pour connaître, et reconnaître la sensualité singulièrement douce et si particulière qui se dégage de ce tableau ?
Le poète, assurément, en connaît tous les délices. Ah,"... sa lèvre assouvie, ouverte sur l’émail"... Merci Pieralun, pour ce beau moment de lecture pris sur le vif. Cat |