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bulle
6/4/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Douceur, musicalité, sensibilité, pudeur aussi..
Des ingrédients bien dosés, pour une lecture très agréable. J'ai bien aimé l'anaphore des trois premiers quatrains, elle impose une 'évidence', une "résignation", et imprime le rythme lancinant de ces passages, jusqu'à l'éveil du dernier quatrain qui la fait disparaître. Je la trouve très judicieuse pour l'effet que j'en ressens. Un beau moment pour moi, par l'ensemble qui m'a séduite. |
Anonyme
12/4/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
Vos alexandrins rythment une écriture fluide et musicale. Vos rimes arrivent à point nommé pour valoriser le discours. Dans votre poème, la prosodie est au service du texte et non l'inverse. Le discours est d'une grande sensibilité mais reste pudique. Les émotions sont contenues. Bravo et merci |
Anonyme
19/4/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Pas expert en poésie (il y en a qui comptent les pieds, se posent des questions sur les e muets, aphones ou autres, etc...)je ne livrerai que mon ressenti : il se dégage de ce petit (?) poème une douce nostalgie, avec les regrets qui affleurent et le retour espéré d'un nouveau et tardif printemps.
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ristretto
21/4/2010
a aimé ce texte
Bien
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bonjour
sur la rigueur de la forme classique, je ne me prononce pas - je n'en ai pas la compétence par contre, le traitement "classique" de ce thème est très agréable, fluide, de belles sonorités... on pourrait reprocher le manque de "surprise" de "nouveauté" mais qu'importe ! j'aime bien cette projection sereine "On ira, plus léger, cueillir les vieilles roses," merci |
Lhirondelle
21/4/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour
Des mots tout en retenue sur ce qui a été... et que le temps vient émousser peu à peu... seul le souvenir demeure intact, si vif parfois, qu'il faut s'avoir s'en arranger pour que la nostalgie n'assombrisse pas ce qu'il reste à planter de roses de vie... Un poème émouvant empreint d'un regard lucide sur le temps qui passe et sur la tendresse qui vient prendre le relais de la passion. Sur la forme... rien à redire... juste souligner que j'ai apprécié l'alternance féminine/masculine, les rimes, juste un petit bémol cependant pour "épuise rimant avec brise" (il faut bien ergoter un peu quand même -lol-) Des alexandrins bien cadencés comme j'aime en lire... Merci beaucoup pour ce plaisir de lecture |
Flupke
21/4/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le thème est bien traité.
"Les jours libres d’orage et privés de soleil" exprime bien une dualité disparue. Certaines associations m'impactent peu: amour sans rivage, tendre lendemain mais d'autres sont bien réussies: "A tracer le contour d’un plaisir dispersé" Pour le dernier quatrain, pas très convaincu par la valeur poétique de l'adjectif vieilles, je pense que j'aurais préféré qqchose du style cueillir l'antique rose ou autre alternative, qui contienne l'idée de vieillesse sans en exprimer l'aspect négatif puisque la dernière ligne peut être interprétée de manière positive. Globalement j'ai trouvé ce poème agréable à lire, les idées y sont bien exprimées. Bravo. |
Marite
1/5/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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"Voici venu les jours..." cette expression me plaît beaucoup. J'ai lu, relu et relu ce poème, uniquement par plaisir. Aucun mot inutile, chacun à sa juste place. La dernières strophe est ma préférée. Merci pour ce regard apaisé sur une période de la vie que nous sommes nombreux à espérer ou craindre...
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tibullicarmina
1/5/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bravo Pieralun.
Bravo pour ce beau poème sur la vieillesse, un thème maintes fois traité, mais dit ici avec goût et finesse. Au sujet de la forme proprement dite, il n'y a rien à relever de particulier. Chacun de ces alexandrins est dense, musical, porteur de tous ces sentiments qui se mêlent: mélancolie, résignation, constat discret des 'ravages' (le terme est convenu) que le temps exerce sur le corps (premier quatrain), sur l'âme et la raison (deuxième quatrain), ce besoin de retrouver le passé par l'image, c'est à dire les photographies ou les portraits, si j'ai bien compris (troisième quatrain), et enfin cette résignation devant l'inévitable, résignation qui conduit à une paix retrouvée (dernier quatrain). L'anaphore 'Voici venus les jours', inspirée par Baudelaire, souligne ce constat qui forme le fond des trois premiers quatrains. Elle contribue de façon opportune à rendre cohérent le poème tout en assurant une plus grande musicalité par un effet de refrain. L'absence de reprise de cette anaphore au quatrième quatrain est elle aussi bienvenue et contribue à assurer cette coupure entre le constat, la mélancolie et la paix retrouvée. Bravo pour ce beau poème tout en finesse. Il n'y a pas d'images 'tape-à-l'oeil'. L'implicite est suffisamment présent pour forcer le lecteur à s'interroger. Je ne relève pas de vers qui m'aurait plus particulièrement frappé: ils m'ont tous également plu. Au plaisir de relire d'autres merveilles de votre cru! |
Anonyme
1/5/2010
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Moui, je ne suis pas très fan des infinitives, qui alourdissent les vers, à mon sens.
Sinon, tout ceci est plutôt joli, de belles formules, une certaine délicatesse. Cependant le ton parait ainsi presque trop fade, on ne s'éloigne pas d'un certain académisme, d'idées convenues. Le poème est agréable et relativement bien fait, mais il ne me plait pas, désolée. |
Anonyme
1/5/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour pieralun ! Un très beau poème classique comme on en voit, malheureusement, de moins en moins par les temps qui courent. Le thème n'est bien sûr pas nouveau mais traité ici avec beaucoup de délicatesse et de pudeur. Un bilan inévitable aux portes du grand âge avec pourtant une chute sur une note plus légère. La prosodie est parfaitement respectée et la lecture à voix haute de toute beauté. Merci pour ce très bon moment de pure poésie. Alex
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Anonyme
1/5/2010
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J'ai trouvé l'exposition de cette gueule de bois des sentiments brûlants bien faite : convenablement rimée, des alexandrins harmonieux ; une anaphore qui fonctionne comme une espèce d'autoconviction ; et la belle idée du dernier quatrain.
Rien de bouleversant, rien d'exaltant, mais j'ai bien aimé. Je ne demande pas davantage. |
Anonyme
1/5/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Salut Pieralun.
Alors, malheureusement, je vois les commentaires avant :-( j'aurais préféré pouvoir le lire en aveugle (j'aurais pas été distraite pas les gueules de bois par exemple).... J'aime beaucoup ton titre, ça me fait penser à un moment où on serait moins fort, c'est un titre très doux. Après moi j'y ai vu une sorte d'ode à l'âge mur (oulà je vais me faire taper) enfin un anti ôde ou quelque chose comme ça?!?! Bon, tu sais que je regarde pas tellement la prosodie, je commenterai plutôt le reste (tu m'en veux po hein non?): Et toute passion, la cendre du sommeil. => j'aime beaucoup les 3 premiers vers, par contre sur ce dernier du quatrain, je regrette le "la" devant cendre. Je suppose que c'est important pour les syllabes, pour moi ça cloche un peu. la seconde strophe est juste très bien foutue, bien maitrisée dans les rimes qui ne me choquent pas. J'aime épuise/brise... Le quatrain suivant me plait parce que c'est celui où je pense voir le plus d'images, ... Et le dernier est juste très bon. Voilà, comme quoi je peux apprécier des textes rimés. Merci pieralun, c'est la seconde fois, à la troisième je te dois un pot! ^^ Bon week-end et au plaisir de te relire! |
Wencreeft
1/5/2010
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour,
Un vrai bonheur ! J'ai énormément aimé. Le fond est clair et mélancolique, les mots lourds de sens pèsent, et les alexandrins défilent lentement au rythme de ce poème teinté de reproche à un temps qui passe, indifférent. Le dernier quatrain est mon préféré, vraiment d'une grande qualité 'On ira, plus léger, cueillir les vieilles roses, Du tout dernier jardin qu’il nous reste à planter.' Une chute qui sonne, et qui donne réellement un sentiment d'un texte aboutit. Prosodie impeccable, un vrai poème classique ( doute sur le 4ème vers : pa-ssi-on ?) Merci pour ce moment de plaisir ! |
jasmin
2/5/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Je n'ai malheureusement pas les compétences pour juger la forme classique.
Votre texte est d'une grade musicalité et m'a énormément plu. Alors, si l’on consent au deuil de toutes choses J'ai cru voir dans votre texte, l'image d'une fleur fanée, mais je n'aime pas le mot consent ... Si l'on consent, l'on se fane ... merci, aux plaisirs de vous relire |
Anonyme
2/5/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Pieralun,
Voilà un poème comme j'aime à les lire, plein de musicalité et de profondeur. Ecrire en quatre quatrains doux-amers et équilibrés, l'usure des sentiments, l'éloignement de la passion ... pari pleinement réussi, pour moi. J'aime particulièrement ces passages : "Les jours libres d'orage et privés de soleil" "A tracer le contour d'un plaisir dispersé" "Le tendre lendemain d'un désir suranné". Un poème qui évoque aussi, de manière plus générale, l'érosion due au temps, un thème qui m'est cher ... Mais je ne peux pas, pour ma part, m'accorder à la résignation finale du dernier quatrain ;-) Très bien écrit, bravo. |
Damy
3/5/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je pense que tout a été dit sur ce très beau poème. Peut-être une interprétation dramatique personnelle du dernier quatrain où le dernier jardin en serait l'ultime définitivement?
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irisdenuit
3/5/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Salut,
Plein de vérités et de réalisme. Empreint d'une douce tristesse..... Il m'a émue. Rien de plus à ajouter. L'écriture toujours fluide et belle. Amitiés, Iris |
Chene
3/5/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir Pieralun
Tout d'abord, je voulais te dire que "L'heure fragile" a trouvé plus d'échos dans mes ressentis que "le croc du crocodile". Certes, le registre et le thème d'écriture sont différents, mais je pense que ta poésie est plus prégnante quand elle aborde des sentiments plus profonds. J'apprécie ta maîtrise de l'alexandrin, du rythme que tu sais lui donner et le jeu sur les sonorités : ton poème est fluide, "presque sans à-coups". Je voulais juste te faire une petite remarque concernant : "On ira, plus léger, cueillir les vieilles roses, Du tout dernier jardin qu'il nous reste à planter" Je pense sincèrement qu'un "Nous irons" aurait plus sa place dans un poème car plus littéraire qu'un "On" trop "commun" ou trop langage quotidien. Ce n'est qu'un détail, mais il a amoindri ma perception positive de ces deux derniers vers. Pour limiter la portée de ma remarque, je te concède que la sonorité d'un "on ira" est plus douce que d'un "nous irons"... Que privilégier, donc ? Mais, n'est-ce pas ce genre de question que chacun doit se poser en relisant et retravaillant ses propres écrits ? Bien cordialement Et surtout avec le plaisir de te relire encore. Chene |
thea
6/5/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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plaisir de lire de la belle poésie
c'est beau, c'est bien écrit et le bonheur s'envie au conteur des mots qui glissent entre les rimes la douce mélancolie qui s'installe au fil de la lecture n'est là que pour que votre regard baisse les yeux en observant l'horizon merci. |
alpy
11/5/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai pris du plaisir avec cette poésie. L'écriture est très fluide et la lecture se déroule naturellement.
Il y a une mélancolie très douce, qui n'amène pas à la tristesse. Bravo ! |