|
|
Anonyme
24/11/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Attirance et dégoût, par ce texte ma foi fort joli, on sent l'auteur
attiré sans interruption entre deux pôles, d'un coté on sent qu'il regrette ses actions et de l'autre elles l'attirent sitôt qu'il voudrait s'en défaire. Comme une sorte de partie de tennis où chaque extrémité se renvoie la balle. C'est bien écrit mais il faut juste réparer le premier vers du dernier quatrain qui possède 13 syllabes. |
Pimpette
7/12/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Pieralou
Comme toujours un texte impeccable prosodiquement parlant! Beau sujet entre mal et bien, très humain car chacun de nous, sans doute, en connait un parfum même si c'est moins accusé que dans la description faite ici...c'est pourquoi on est touché... La chute boucle le tout avec talent et astuce "Mais qu'une seule nuit dans sa noirceur me veille, Et me voilà rêvant des péchés de la veille ! |
papipoete
7/12/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
|
bonjour pieralun; le vice qui sommeille en son crâne, n'attend qu'une étincelle pour rejaillir; il patiente (l'oeil malin) comme le chat devant un trou de souris! D'avoir goûté à tous les plaisirs des sens, ce mâle assoiffé ne parvient pas à se trouver sevré, et rien que l'ennui peut jouer l'allumette qui ranimera ces besoins bestiaux! Tant de bleus à l'âme qui donneraient envie parfois, de tuer le mal en personne. Gare au dernier voyage, pourvu qu'il n'ait guère d'escales, leurs nuits pourraient réveiller joyeusement ces rêves honnis!
Pourquoi, pieralun avez-vous classé votre poème en "contemporain", ce 25e vers à 13 pieds serait-il voulu? Le 4e quatrain est mon préféré, mais l'ensemble est remarquable |
David
8/12/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonsoir Pieralun,
Une atmosphère de roman, l'émotion est singulière et très bien amenée. Le "Mais vrai" m'a rappelé le bateau ivre mais il colle également à un ton, la strophe est superbe avec la suivante aux débuts de vers en "Toi !", les mêmes grandes exclamations en début de vers qui lancent la suite comme une réplique. Et là, je n'ai pas encore lu la strophe avec les draps, c'est très percutant, sensible, sur 7 strophes, le poème est un bon moment de lecture. |
Francis
8/12/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
La "bête" est là, tapie au fond de l'être et guettant la moindre faiblesse, le moindre ennui pour ressurgir et s'imposer à lui. Appelons la tentation, désir, envie, plaisir...Jamais elle ne s'avoue vaincue. Il faut donc mener un combat permanent pour repousser ses attraits.
Ces vers me font penser à ces monstres de la mythologie grecque, mi homme, mi animal : Minotaure, Sphinx, Gorgones... qui symbolisent cette dualité des humains. Chaque strophe est un plaisir pour le lecteur. |
Michel64
10/12/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Cette addiction qui a du mal à guérir est très bien décrite dans ce beau poème.
Même si certains vers manquent de fluidité comme "Mais vrai, j'ai souvent emboîté ton pas, le soir,", d'autres sont très beaux comme "Amis ou ennemis nous fîmes le chemin ; Bien des fois j'eusse aimé te tuer de ma main, Mais dès que s'avançait une nuit de nomade J'adoucissais ma peur au soin de ta pommade." Au plaisir de vous relire |
fugace
10/12/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
|
C'est une magnifique poésie qui nous retrace toute l'ambivalence de l'homme.
Tout est fort, pourtant ce qui m'a le plus touchée est: "Tu m'as montré la rue où ruisselle le mal, celle qui, de l'humain, va droit à l'animal". Merci Pieralun de nous donner d'aussi belles choses. |
Brisemarine
11/12/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Tout simplement magnifique! L'angle de traitement du sujet et le style d'écriture ont ce cachet baudelairien que j'affectionne passionnément. Le rythme, les images et la structure, tout fait de cet écrit une belle fresque poétique d'une prosodie quasi parfaite(un seul bémol à mon sens: le pied de plus au vers 25, facilement rattrapable- remplacer UNE blessure par LA).
Toutes les strophes sont superbes. Le dernier vers offre une belle (re)chute: Tu restes une blessure à l'âme d'un vieillard N'espérant plus des jours qu'un tour de corbillard ; Mais qu'une seule nuit dans sa noirceur me veille, Et me voilà rêvant des péchés de la veille ! Un vrai plaisir de lecture. Merci à vous pieralun. Brisemarine |
Robot
14/12/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Serait-ce cela la conscience et le remord ? En tout cas, une belle interpellation à soi-même, sans vraiment de réponse. A la recherche d'une rédemption à la fois désirée et redoutée me semble-t-il. Comme si faute et plaisir ne pouvait aller que de concert.
Et bien écrit surtout. |