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brabant
28/7/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Moi, la plume je vous la donne tout de suite... si tant est que vous parveniez à assembler un verbe et une épithète, fut-ce en poésie. Peut-être pourriez-vous à la rigueur coincer un attribut... Je plaisante, c'est bien là tout l'objet de la poésie... et le travail (et la magie) du poète. Résoudre la quadrature du cercle !
Vos vers "tournent bien". J'ai admiré: "Doit-on peindre la rose au sang des éraflures", vraiment superbe, superbement poétique! |
Flupke
28/7/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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De très saines et délicieusement impertinentes questions.
Très bien écrit, très agréable à lire. J'en redemande stp. |
Anonyme
28/7/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Salut pieralun ! A la plume de l'ami brabant je rajoute la mienne pour ce très joli sonnet qui pose une question très pertinente et apporte aussi la preuve, si besoin était, qu'une petite entorse à la prosodie n'empêche aucunement d'écrire de jolis poèmes ; je veux parler ici des rimes des tercets, toutes féminines, qui pour moi n'enlèvent rien au plaisir de la lecture... Bravo et au plaisir !
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Anonyme
28/7/2009
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
toujours ce reproche que fait l'auguste au clown blanc, que l'on retrouve aussi à la cérémonie des césars, par exemple. j'aime bien l'idée, elle est sympathique, et joliment exprimée, même si la phrase du deuxième quatrain qui déborde sur le tercet m'a un peu surpris. Et je te rassure, mais je suis sûr que tu l'avais déjà noté à lire ton préambule, même en poésie classique qui sied sans doute plus à une certaine solennité douloureuse ou mélancolique, certains se remplument en faisant sourire, je pense à "une demoiselle" d'Alexandre je crois par exemple que j'ai lue récemment. Bon travail et, même s'il n'y a pas pléthore de métaphores (reproche ô combien fait dans les commentaires : "plus d'images voyons, plus d'images en poésie!!" ) j'aime bien. |
Anonyme
28/7/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Pieralun. Sonnet d'un Onirien perdu, pas si perdu que ça, Hein ? J'ai bien aimé toutes ces questions.
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Anonyme
28/7/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'adhère au fond, même si l'auteur prend du recul : en effet, certains esprits très (trop ?) sérieux semblent tolérer difficilement l'amusement et la légèreté en poésie.
Dommage que le second quatrain se poursuive directement sur le premier tercet. Pour les écarts prosodiques (dans les tercets ; synérèse obligée sur "béotien"), considérons qu'il s'agit de vers néo-classiques, genre tout à fait honorable. Le dernier vers est le bienvenu. J'ai apprécié. |
colibam
28/7/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Un sonnet de bonne facture.
Le sujet est intéressant et les considérations soulevées par les vers peuvent traverser le temps. Il est effectivement dommage que ce soit la lourdeur des maux qui animent le plus souvent les plumes car il y a tant à retirer d'un sonnet hilarant, d'une mousse légère de mots que l'on savoure la ride au coin de l'oeil. Pour la technique (je n'y pipe personellement rien en poésie), merci à Graoully pour son commentaire formateur. |
Anonyme
28/7/2009
a aimé ce texte
Bien
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Joli sonnet, bien écrit, assez original.
Je signale que certains auteurs respectent la diérèse classique (bé-o-ti-en), et d'autres (notamment sur ce site) font une synérèse (bé-o-tien), ce qui constitue une (petite) licence poétique. (Béotien est un mot étrange car on y fait une double diérèse !) Je ne sais s'il vaut mieux respecter la règle classique, ou s'il faut s'en tenir à l'évolution de la prononciation du français "moderne"? |
Anonyme
28/7/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un peu trop classique à mon goût mais l'écriture est trés belle :
''doit-on peindre la rose au sang des éraflures'', vraiment superbe !... |
Alibaba
28/7/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je n'adhère pas trop au fond mais aime les tournures simples de ce poème. Beau travail.
Le poète charme par sa singularité, et je trouve particulièrement belle la tristesse (à chacun la sienne) car elle révèle le degré de sensibilité du poète. Voilà mon avis, mais je suis prêt à en changer, si toutefois on me convainc d'autre chose. Merci. Alibaba |
nico84
28/7/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bon poéme sur certaines des réflexions des auteurs. Que privilégier ? Le fond, la forme ? Jusqu' où peut on embellir sans déformer ou mentir.
Ou défigurer. J'ai bien aimé le fond de ton poéme mise en forme simplement et efficacement par tes rimes. Ta question de fin est intéressante "La beauté nait elle que dans la faille ?" Moi je dirais non, la beauté nait partout. Ca dépend de la manière dont on observe notre environnement. Sur cette pensée "philosophique", je te félicité pour ton texte et te souhaite une bonne continuation. |
Anonyme
29/7/2009
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Oui, le fond, "à ne pas prendre au pied d'la lettre"... Heureusement.
Je trouve qu'un vers du poète Renaud illustrera bien ma pensée; "Vouloir trop plaire c'est le plaisir des moches" (ou à peu près...) "Chercher à étre poète", l'idée du premier vers m'a un poil choqué. La poésie "mérite" mieux que cela. De plus, en gros, c'est elle qui nous choisit, pas l'inverse. Sinon, le poème sous-entend aussi que les "larmes" seraient mieux "notées" que les "rires" sur Oniris, chose que je n'avais point remarqué. Bon la forme est assez agréable même si certains vers me semblent un poil longs et heurtés au niveau du rythme. (le dernier du deuxième quatrain par exemple, pô très coulant) J'aime bien "Tout esprit à l'étroit en son triste univers". |
lotus
29/7/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Même si je ne me reconnais pas parfaitement, ce portrait est assez réaliste.
Un onirien n'est pas forcément l'autre... "Doit-on peindre la rose au sang des éraflures, Ne louer que les cœurs lézardés de fêlures, Pour récolter d’un juge une honorable plume ? » j'adore!! |
Marquisard
29/7/2009
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Ben... j'ai pas vraiment accroché, ça m'a semblé très banal quand même, et ne m'a pas franchement fait rire,sourire peut-être, encore que.
Un peu lourd par moments, deuxième et avant dernier vers, et fin bon j'ai pas accroché tout simplement. Deux vers ressortent du texte : "Tout esprit à l’étroit en son triste univers." et "Doit-on peindre la rose au sang des éraflures,", ils surprennent un peu par l'écart qualitatif avec les autres, agréablement mais jouent en défaveur de ceux qui les suivent, ou précèdent. Au plaisir |
Anonyme
31/7/2009
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour.
Très private joke et en même temps, assez dans la mouvance du clash poètes vs pouets ou moderne vs classique... les verbeux et les légers, ... Donc, je déplore le dernier vers qui ôte un peu le côté universel, mais bon à la limite on peut extrapoler plume plus avant et penser qu'on parle de la plume dans le sens large... mais bon... Ensuite, parfois des rimes un peu facillettes comme lus/inconnus (d'ailleurs le vers qui finit sur poète lus ne me plait pas), vers/univers) j'aime pas l'inversion Mais béotien je suis... bof j'aime pas non plus Tout esprit étroit en son triste univers. Par contre je kiffe : Doit-on peindre la rose au sang des éraflures, Ne louer que les cœurs lézardés de fêlures, Pour récolter d’un juge une honorable plume ? J'aime l'utilisation du mot juge, qui convient parfaitement, le sang des éraflures, le parallèle peindre/écrire pour faire se rejoindre les arts autour du poème, les cœurs lézardés de fêlures sont moins originaux mais ça marche sur moi. Après, je suis pas 100% d'accord sur le fond qui fait des amalgames et s'il se veut dénonciateur reste un peu dans la dénonciation facile (no offense). J'aurais aimé quelque chose de plus fulgurant, de plus piquant, là l'émotion que je ressens est manichéenne et je la trouve donc en totale inadéquation avec un message qui se veut prônant l'ouverture d'esprit et tombe dans le travers dénoncé en généralisant trop tout en étant adressé (Il disait...)... J'aime pas non plus l'association dignes de plaire et chaque vers emprunt d'amertume... Je trouve que tu aurais pu y ajouter un peu d'humour pour le recul. Là ça me laisse un arrière gout négatif, comme une vengeance ou un gnagnagna à placer... voilà Bref bref, oui mais non... non mais oui... entre deux, mitigée la 2L. Merci celà dit... |
Anonyme
31/7/2009
a aimé ce texte
Un peu
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Ma foi, je reste sceptique. Un texte bien écrit oui mais au niveau de la portée, il reste très limité.
Je suis même pas convaincu de ce qui est avancé dans les deux dernières strophes, et quelque part tant mieux. Finalement, l'auteur s'adresse à qui ? A une poignée d'Oniriens ou bien à lui même ? J'ai en revanche apprécié comme beaucoup les deux avant derniers vers. Décidément les vers écorchés plaisent beaucoup. : ) |
FIACRE
1/8/2009
a aimé ce texte
Bien
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Bien entendu tout ceci et tout le reste qui dort en soi. Mais il est vrai que la " lézarde " intime est payante de lectures.
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Anonyme
1/8/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Rien que pour la plume que vous méritez, je vous mets "très bien".
Vous posez les bonnes questions (difficile cependant de marier un verbe avec une épithète, cette dernière faisant partie d'un groupe nominal). J'ai aussi un peu de mal avec l'enjambement du second quatrain au premier tercet. N'empêche j'aime cette écrit sur l'écriture. Et vive les discours badins! (ce n"est pas moi qui vous contredirais sur ce point!) |
David
2/8/2009
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Pieralun,
C'est un peu le sonnet d'un Onirien père du poème mélancolique qui dénonce le poème mélancolique, l'intention ne peut être que d'enfermer encore plus le lecteur dans son étroitesse d'esprit en rendant d'autant plus triste son univers. C'est cruel. Plus sérieusement, je ne me souviens pas de poèmes qui m'ait fait cette effet-là, de ressortir plus enfermé que je n'y étais entré. La barrière du vocabulaire, pour ce que j'en ai lu, c'est plus souvent un jeu de l'auteur pour introduire des mots rares, chacun peut en trouver les définitions facilement, je comprends que ce ne soit pas agréable, mais on est pas au fast food non plus, tout un poème ne tient pas forcément dans le sandwich. C'est jamais l'auteur qui se place au-dessus d'éventuelles lacunes de ses lecteurs, ce sont les lecteurs qui sont des moules qui se laissent frire sans réagir parfois, alors qu'ils sont libres, bordel, de savoir également, plus besoin de stocker un dictionnaire dans son cerveau. Mais il y a des poèmes dont la signification d'éventuels mots recherchés n'éclairera pas le sens général, là aussi, à mon avis, ce n'est jamais parce que l'auteur écrit pour d'éventuels correligionnaires de très hautes études inaccessibles au commun des mortels. Je crois que c'est l'incompréhension, ou plutôt la recherche à tout prix d'une traduction - qui n'existe pas - qui peut donner l'impression que : "Seuls les accents chagrins sont-ils dignes de plaire ? Faut-il que chaque vers soit empreint d’amertume ?" Il y a d'autres façons de lire que de comprendre ce qui est écrit, sentir, c'est passe partout, mais je n'ai rien de mieux. En tout cas, il y aura toujours de la place pour un bon poète badin, j'irai pas le bouder, "nos poètes lus" ne sont pas prêt de remplir les fnac. |
Anonyme
2/8/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'apprécie le questionnement soulevé par cet écrit, emprunt d'une modestie douce-amère.
Un questionnement ? Je dirais plutôt deux en fait, l'un relatif au vocabulaire employé dans les poèmes, l'autre touchant plus le fond (amertume et chagrin contre envie de légèreté). Si je puis donner ici ma version des choses, je dirai que j'apprécie tout autant certains poèmes "simples" au vocabulaire issu du quotidien, et sans pathos excessif, que d'autres aux mots et maux plus chargés (sans aller toutefois jusqu'à l'abscons) ; l'essentiel étant à mon sens, l'harmonie qui s'en dégage. Dans mon cas, l'inspiration me vient plus facilement des moments sombres ; mais il m'arrive aussi d'écrire des poèmes légers, et y prendre autant de plaisir. Merci d'avoir soulevé ce point (j'avoue n'avoir pas lu les commentaires précédents et avoir préféré répondre avec une certaine "fraîcheur" ; qu'on me pardonne s'il y a redondance). Amicalement, Elleonore |
Anonyme
27/8/2009
a aimé ce texte
Bien
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bonjour pieralun
Je ne suis pas d'accord sur le fond mais les questions posées sont légitimes. J'aime l'humilité des vers mais ici, elle sonne comme amertume et ça me dérange un peu. Je crois que, qu'il pleure ou qu'il rie, un poète fait mouche à tous les coups. |
Lhirondelle
11/9/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je ne ferai pas preuve d'originalité en soulignant que les trois vers suivants ont ma préférence :
"Doit-on peindre la rose au sang des éraflures, Ne louer que les cœurs lézardés de fêlures, Pour récolter d’un juge une honorable plume ? » Mais il est vrai qu'ils sonnent merveilleusement à l'écoute et sont indéniablement poétiques... Le sonnet par lui me semble très bien mené Quant au fond, j'ai bien aimé tes questionnements, étant donné que j'aime écrire sur la douceur de vivre, pas tjours puisque la vie elle-même n'est pas que rose ou noire... Disons que chaque instant peut m'inspirer et pas seulement quand je suis dans un état de mélancolie profonde, l'important est que ce qui est dit le soit poétiquement... ce que j'ai trouvé ici... alors merci pour ce plaisir de lecture |
Meleagre
24/9/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est savoureux de relire ce sonnet, après avoir appris que son auteur, qui disait ne pas trouver sa place sur ce site (car c'est sans doute Oniris qui est visé par la "plume" du "juge"), a remporté le concours d'Oniris.
Ce poème est plein d'humour, d'une douce ironie sur la poésie classique et la manière d'écrire. Oui, la poésie classique n'est pas nécessairement précieuse et mélancolique ; de "sobres vocables" et des "vers affables" peuvent aussi plaire au lecteur ! J'aime beaucoup la question initiale ("Comment être poète ?") qui dépasse largement l'aspect technique de l'écriture, la disposition des syllabes et des rimes, le choix du vocabulaire ; j'aime beaucoup aussi le dernier tercet, qui exprime avec harmonie et caricature des lieux communs de la poésie lyrique. Merci et bravo, Pieralun, pour ce beau poème métapoétique. |
Anonyme
31/10/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un peu d'amertume ne gâche rien à la saveur d'un poème
La preuve en est donnée par le tien ici; |
widjet
5/1/2010
a aimé ce texte
Bien
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Un tantinet taquin et provocateur. J'aime assez ça lorsque c'est bien fait et c'est le cas ici. Intelligemment dit et non dénué d'une part de justesse, d'ailleurs. Quand est-ce que la légèreté dans les poèmes sera louée au même titre que leurs homologues dramatiques ?
Widjet |
jaimme
5/1/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Baguenaudage: j'ai suivi le chaland devant moi (demain les soldes), et je ne le regrette pas.
Je n'ai rien à redire de ce poème et tout à vanter: "Il disait tristement", belle accroche; béotien: j'aime bien cette fausse modestie; et surtout, surtout les deux tercets!!! Savoureux! Même si ce n'est pas toujours vrai... d'autant que "Faut-il que chaque vers soit empreint d’amertume ?", n'est-ce pas ce qu'à fait l'auteur? Franchement amusant et intelligent. Merci Pieralun. |
CharlesVerbaud
6/11/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
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Un sonnet qui enfreint bien des règles : rimes plates aux quatrains, non alternance des rimes féminines et masculines aux tercets, répétition de mots (vers aux vers 3, 5, 11), inversions de syntagmes (mais béotien je suis), enjambement de quatrains aux tercets.
Pour le propos, j'approuve : - nécessité de la sobriété de l'expression poétique, sans pédantisme, sans grandiloquence - trouver des thèmes hors du lyrisme érotique ou morbide omniprésent - ne pas écrire pour récolter la gloire, par clientélisme |
jfmoods
21/10/2017
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Ce sonnet en alexandrins est à rimes suivies et embrassées, pauvres, suffisantes et riches, très majoritairement féminines.
Le locuteur, membre fictif d'un forum consacré à l'écriture, présente d'abord sa conception de la poésie. Pour lui, il s'agit, dans un style simple, dépourvu d'ostentation (adjectifs qualificatifs : "sobres vocables", "vers affables" , "discours badin", adverbe : "modestement"), de proposer un dépaysement total ("faire voyager"), de faire surgir un monde idéal (pronom indéfini : "sur chacun de mes vers", adjectif indéfini : "Tout esprit"), d'extraire un moment le lecteur d'une existence par nature étriquée ("à l'étroit en son triste univers"). Cependant, la frustration du locuteur est grande car, en tant qu'auteur, il se trouve sans cesse confronté à la norme imprescriptible qui régit la publication des textes. Est en effet privilégiée l'expression d'un pathos ("les accents chagrins", "chaque vers... empreint d'amertume", "au sang des éraflures", "les cœurs lézardés de fêlures"), de préférence indigeste ("les nombreux écrits de nos poètes lus, / Font rimer des quatrains lourds de mots inconnus"). Le locuteur s'interroge donc sur le prix à payer pour voir son texte gagner les faveurs du lectorat du forum (modalisation : "Doit-on", "Faut-il", groupe nominal à visée élective qui peut aussi être lue comme une antiphrase : "une honorable plume"). Au-delà de son ton un brin provocateur, ce sonnet ouvre une intéressante réflexion sur les fonctions de la poésie. Elle peut certes faire rêver ou permettre d'exprimer des sentiments heureux ou malheureux... mais elle peut aussi dénoncer, célébrer ou avoir une ambition purement esthétique et ludique. Merci pour ce partage ! |