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Poésie libre
Pimpette : Impromptu en lol majeur…
 Publié le 25/08/15  -  21 commentaires  -  855 caractères  -  439 lectures    Autres textes du même auteur

Le titre dit tout… mal… mais tout !


Impromptu en lol majeur…



un prospectus illisible
une diarrhée de mots trop petits
le café noir du matin sombré
foutu le clavier ! Vite ! Darty !

mon voyou a dit tu feras sauter l'immeuble
un de ces quatre matins
juste en nouant tes couettes ?
ce n'est pas faux
en moi du doux et du brutal
je m'en mords les doigts par moment

laissons reposer nos souvenirs
nos regrets fichés dans les oubliettes
les meilleurs et les pires
les putains d'alexandrins… overdose et ras le bol
toujours leurs douze pieds dans le plat

en moi malgré moi en secret
une folle tendresse pour les miens
et les autres par tous les temps
même s'il pleut, pleut, et repleut
vous avez pas idée comme c'est chouette
une deuxième vie au coin du moi
sans grec sans latin… pur jus pure joie !


 
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   Lulu   
29/7/2015
 a aimé ce texte 
Pas
Un billet d'humeur, plus qu'un texte proprement poétique, à mon sens.

Je n'aime pas du tout le mot "putain", alors "les putains d'Alexandrins", je n'aime pas du tout...

De même, je n'ai pas aimé, entre autre, "en moi malgré moi en secret", vers que je ne saisis pas par ailleurs. Ainsi que l'expression toute faite "vous avez pas idée"...

Sans grec et sans latin, ma foi, la vie peut être belle, "pure joie",
mais je ne comprends pas vraiment l'intérêt de le dire là. Du reste, on a tout de même besoin des mots pour exister.

Je relis l'ensemble, et me heurte encore à "la diarrhée de mots"... Bref, je n'aime pas du tout ce texte dont on sent pourtant qu'il souhaite faire passer des émotions. C'est une question de sensibilité. D'autres apprécieront peut-être...

Pour moi, la poésie élève vers le beau. De fait, le registre familier ne me sied pas.

   Vincent   
25/8/2015
laissons reposer nos souvenirs
nos regrets fichés dans les oubliettes
les meilleurs et les pires
les putains d'Alexandrins...over dose et ras le bol
toujours leurs douze pieds dans le plat

je ne comprends pas du tout

où vous voulez en venir

lol d'accord

mais moi cela ne me fait pas rire

j'ai l'impression que votre texte tombe à plat

il n'y a rien qui m'enchante

je n'ai pas aimé

étant passé à côté du sujet j'enlève ma note

   Anonyme   
25/8/2015
Pimpette

Je suis tombé sur le cul en découvrant que tu étais l'auteure de ce petit bijou qui m'avait tant fait marrer lorsque je le lus en aveugle.

Mais à bien y réfléchir, ce pastiche d'une ado rebelle (pléonasme ?) est tout à fait dans le style d'une "vieille dame indigne".

Merci Pimpette pour ce sourire en deux temps.

   Condremon   
25/8/2015
J'ai adoré. C'est pour cela que je passe par Oniris certains matins avant de commencer la journée, pour lire non pas des chef d'oeuvres mais trouver des clins d'oeil, du talent et de l'humanité.
Parce que, malgré moi, en secret, j'ai une folle tendresse pour les humains.
Et puis de la liberté et des trouvailles comme cette deuxième vie au coin du moi.
Bonne journée !

   leni   
25/8/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
bonjour Pimpette
cette fois tu jettes le cochonnet un peu loin Tu joues à la longue
comme les provençaux J'ai lu tous tes poèmes Et j'ai un faible pour "Petit Jésus"et pour beaucoup de tes écrits Dans un poème que nous avons rédigé ensemble tu as créé un néologisme:"larmicher" TOUT ceci pour dire que nous nous connaissons
Dans ce texte tu es la très jeune DAME INDIGNE Jeune parce que
tu peux toujours t'indigner Bien sur on va tiquer sur putain d'alexandrins
Personnellement Standing ovation pour


mon voyou a dit tu feras sauter l'immeuble
un de ces quatre matins
juste en nouant tes couettes ?

Merveilleux!! Et Et

vous avez pas idée comme c'est chouette
une deuxième vie au coin du moi

Je t'embrasse Pimpette et te dis merci d'être si vraie et si simple

Leni

   Arielle   
25/8/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Pour cette deuxième vie au coin de ton moi je veux bien faire le loup du bois à condition que tu noues tes couettes de chaperon rouge autour de mes oreilles !

   Anonyme   
25/8/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai beaucoup apprécié le cri du cœur à l'esprit frondeur, rafraichissant de ce poème.

"toujours les douze pieds dans le plat"...
merci pour ce vers que je n'oublierai pas, quand je ragerai de ne savoir aligner ces contraignants, que dis-je... ces putains d'alexandrins.

Bravo, Pimpette !

   Anonyme   
25/8/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Coucou Pimpette
Le premier quatrain annonce la couleur.
Sérieux s'abstenir. Un texte pas destiné aux habits verts...
" toujours leurs douze pieds dans le plat " amusant !
" une deuxième vie au coin du moi " Toujours cet optimisme qui te caractérise. Du Pimpette quoi...

Est-ce que tu as toujours des couettes ? lol

   Automnale   
25/8/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
C’est bien difficile de commenter une poésie de Pimpette. Elle est si célèbre ! Je vais tenter d’être aussi objective que possible.

Voilà donc un texte, sans lettre majuscule en début de phrase et sans aucune virgule, avec quatre points d’exclamation et un d’interrogation… Ah oui, il y a aussi deux fois l'utilisation de points de suspension...

Remarques :
- « Diarrhée de mots »… Expression peu appétissante et poétique avant le petit déjeuner.
- « Putain d’alexandrins »… Schoking ! Doit-on être grossier pour faire rire ? Cela me fait penser à une humoriste (dont je tairai le nom), vue à la télévision lors d’une émission rendant hommage à Muriel Robin… Un mot sur trois, sortant de sa bouche, était vulgaire… Même Muriel n’a pu s’empêcher de faire une réflexion…

Mi-figue mi-raisin :
- Il est question de souvenirs, de regrets et, dans la foulée, des alexandrins. Quel rapport ? N’est-ce pas ce que l’on appelle un coq-à-l'âne ?
- Un peu dans le même ordre d’idée, l’auteur nous dit qu’elle a une folle tendresse pour les siens, ainsi que pour les autres et, sans transition aucune, évoque - comme c’est chouette - une deuxième vie au coin d’elle-même… Certes, je le conçois, mais il manque juste, me semble-t-il, un petit mot de transition (un pont)...
Bon, d'accord, c'est peut-être là, après réflexion, qu'il faut rire, d'où le titre du poème !

Passage irrésistible : Ce qu’a dit le voyou (mais pourquoi ce point d’interrogation ?).

Eh bien voilà, en essayant d’être objective puisque l’auteur était Pimpette, peut-être l’ai-je été trop. Ce qui n'est pas mieux... Il n’en reste pas moins que ce texte est plein de jeunesse, d’originalité, de vie… Et que personne ne peut passer à côté sans le lire. Et cela, pour un auteur, ce n’est pas rien…

Souhait : Ne pourrais-tu pas publier, sur Diaponiris, une photo de toi ? Juste pour que nous puissions admirer tes couettes, Pimpette !

   Robot   
25/8/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Voilà un poème libre comme je les aime. Il se dispense de la rime pour mieux utiliser le mot. Il se joue du mètre pour apporter du rythme. Ajouter à ça la fantaisie pour saisir le sujet et l'on se retrouve avec un texte qui constitue une belle émeraude.
Je le place dans mon anthologie onirienne.
Le titre est lui aussi excellent.

   Anonyme   
25/8/2015
Bonjour Pimpette

J’ai lu et relu, oui le titre dit tout. C’est bourré de fantaisie.
« Mon voyou m’a dit » il va apprécier !

« En moi du doux et du brutal
………………………………………..
Les putains d’alexandrins…overdose et ras le bol
Toujours leurs douze pieds dans la plat. »
Je vous en ferai manger et des douzaineuuuuuuuuuuuuues !!!! Belle trouvaille, à mon goût !
"Vous avez pas idée comme c’est chouette une deuxième vie au coin du moi".
Pas de doute, le titre se justifie.

Merci pour ce bon moment jeté sur le clavier au petit matin, je me suis régalé !

Cordialement

   Anonyme   
25/8/2015
Bonjour, ô Pimpette, à qui je dois le respect ! Tu vas sans doute faire la tronche en lisant ceci, et moi je vais passer pour un bégueule mais à nos âges il ne serait pas honnête de te passer de la pommade. En clair, hormis le titre qui était prometteur, je n'ai pas aimé ce texte. Ce n'est pas seulement une affaire de diarrhée, de putains d'alexandrins, d'une vie sans latin, non, c'est un ensemble. Je sais, au vu de tes derniers opus, je pense en particulier à Admettons mais aussi à Autant le dire....., que tu peux exprimer ce qui est dit ici d'une manière beaucoup plus poétique sans pour autant y laisser ta personnalité et ton naturel !
C'est mon point de vue, sincère et sans concessions et j'espère que tu me comprendras !

   Blacksad   
25/8/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Me voici bien embêté pour commenter...

La tonalité et la liberté du texte me plaisent. Les trouvailles lexicales, les formules audacieuses aussi.

Mais ça part trop dans tous les sens. C'est probablement volontaire puisque j'imagine ça comme le descriptif instantané des pensées, sans synthèse ni classement. Peut-être à la fois la force et la faiblesse de ce texte : la confusion.

Mais c'est bien écrit, original et je l'ai lu avec plaisir, c'est donc ce que je vais retenir !

   Francis   
25/8/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Des mots qui pétillent, de la fantaisie, une femme émancipée qui refuse les contraintes de la vie quotidienne ou de la prosodie. La forme du texte reflète cette liberté. Merci pour le sourire que ces mots ont engendré un jour de pluie.

   Myndie   
25/8/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Pimpette pousse son cri de guerre, donne un coup de pied dans la fourmilière et offre à tous les vents et dans le même panier à salades les pubs illisibles et les métriques sévères.
Et sans renier mon amour des alexandrins, je dis : mais que ça fait du bien!
Ca te va si bien, ces ruades de jeunette, même si en filigrane se dessine quelque cruelle réalité...


"mon voyou a dit tu feras sauter l'immeuble
un de ces quatre matins
juste en nouant tes couettes "
ton voyou a de jolies formules, à moins qu'elles ne soient de toi ;)

Pimpette, tu nous rappelles que dans révolte, il y a rêve et dans rebelle, il y a belle...

   Anonyme   
25/8/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
"en moi malgré moi en secret
une folle tendresse pour les miens
et les autres par tous les temps
même s'il pleut, pleut, et repleut"

Tout est dit et très bien écrit.
C'est ce genre de poème qui me parle : des petits fragments jetés comme cela avec une grande maîtrise quoiqu'il puisse paraître.
Peu importe l'ordre quelque part (sauf qu'ici la finale ne pourrait se trouver ailleurs me semble-t-il...)

Poésie pointilliste, issue du quotidien, où les choses gagnent une deuxième vie, dans l'éparpillement des petites choses que la poète voit, ressent, met en émotion. Pudeur mais pas trop. Les impromptus des minutes... et de la générosité ! Pas de bavardages ampoulés ! Ici on ne fait pas joli pour faire joli, cette poésie-là elle appartient au passé.
Allez un coup de pub pour les amateurs : http://aglamiettes.canalblog.com/

J'aime votre langage madame Pimpette.

   Anonyme   
25/8/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Ca me fait penser à du Georges Lautner, bien que les paroles ne soient pas de lui, bref...

Bravo Pimpette pour ce formidable vocabulaire qui est un peu votre marque de fabrique, du moins à travers ce que j'ai déjà pu lire de vous.

Une grande bouffée d'air frais ! Quelle diatribe !

Bien à vous,

Wall-E

   Anonyme   
26/8/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Pimpette

j'ai bien aimé votre poème plein de fraîcheur et de force à la fois qui m'a fait rire d'abord un peu (ce qui n'est déjà pas mal) et puis on y ressent aussi un humanisme d'une grande tendresse...enfin je le comprends ainsi.
Il contient de belles expressions un peu à la volée comme une explosion poétique sucrée-salée.

À vous relire
Cordialement

Corbivan

   wancyrs   
28/8/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
C'est certainement de l'écriture automatique ; mais je suis adepte de ces opus qui sortent des sentiers battus et qui disent tout simplement la beauté des phrases dites sans retenues ni censure...

Merci Pimpette !

   Raoul   
20/12/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Mam'zelle Pimpette, il y a quelque chose de candide dans ce poème qui touche par sa simplicité*, sa bonhomie, sa joie à vivre - en posant un pudique mouchoir sur les oui mais -
Chronique du quotidien et de ses plaisirs ou tracas minuscules assumée, c'est un texte généreux, des confidences amicales sans météorologie ni médicammentation - mais avec madeleines -.
De jolis mots qui parlent et pansent avec un tact certain.

*& votre interprétation d'"à trois sous" est de cette veine, celle du "Bonheur (qui) est dans le pré, cours y vite, cours y vite…"

   Coline-Dé   
20/12/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Oh que j'adore ça ! Cette liberté joyeuse, insolente, juvénile !
"les putains d'alexandrins… overdose et ras le bol
toujours leurs douze pieds dans le plat"
ben oui, mais c'est un rythme qui entraine, comme de marcher au pas !
Et les quatre derniers vers, vraiment vrai : pur jus pure joie !
Respect m'dame Pimpette !


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