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fugace
24/2/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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"Mes épaules, coin de petit beurre", "un peu fanée, encore jolie": portrait d'une femme belle, épanouie, mature, lucide, consciente de la jeunesse éblouissante qui s'en va; mais tellement pleine de vie, d'envies.
Jusqu'à quand? Aussi longtemps qu'elle s'acceptera telle qu'elle est; et "je me promets ce matin même de ne pas mourir aujourd'hui" lui trace un long chemin. Très beau poème, plein d'enthousiasme, de fraîcheur, positif et délicat. |
Labrisse
25/2/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce poème de forme libre, donc, que l'on ne peut évaluer que par son formalisme (ou plus juste encore son échevèlement) stylistique hors toute contrainte technique, possède indiscutablement les atouts d'une agréable et languissante poésie.
Tout est d'un romantisme incroyablement moderne, et l'auteure (car jolie), solaire assurément, nous fait part de l'ombre portée de son propre embrasement ; et, c'est mon sentiment, nous apporte la part d'une lassitude ou d'un poids alors que tout n'est que rayons d'étoiles dans cette écriture. Il y a une force incroyable dans ce poème... magnétique, tellurique, mélancolique. Déniapons, l'os à nu, jusqu’à blanc, ce petit chef d'œuvre romantique et nouveau. La forme, libre adopte le retour de chariot, la majuscule en début de vers, et effleure la consonance nonchalamment en reprenant des fin de vers en unissons… Il y a aussi ce refrain sur un vers fermant les quatrains, en assenant obsessionnellement ce « jusqu'à quand ? » cruel et interrogateur du titre… C’est une « prière à l’envers » seul un Poète armé peut oser se lancer dans une telle attaque et tendre au ciel, férocement, le poing serré de la promesse d’un amer combat… et pas un dieu (s’il à des c…. oserait relever le gant !) Il est beaucoup d’amour dans cette écriture, féminine, et je dirais maternelle et sexy… Tant pis je l’ai dit. Mais plus encore ce poème est d’une rare honnêteté d’auteur et cela mérite d’être souligné de deux traits rouges, comme l’espérance. Amitiés et au plaisir de vous lire de nouveau, Labrisse. |
leni
4/3/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un poème écrit à plume romantique à plume lucide Autour des deux vers de Brassens mis en exergue C'est plein d'espoir à demi-mot Tes textes Amie Pimpette sonnent toujours vrais Tu appelles un chat un chat C'est ton Label Et toujours une pointe d'humour:"Je me promets ce matin même de ne pas mourir aujourd'hui" Un régal Merci Leni Je viens de relire!!
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Anonyme
4/3/2013
a aimé ce texte
Un peu ↑
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J'avais hésité à commenter ce poème dans mon Espace Lecture, et puis il en a disparu avant que je me décide.
La raison de mon hésitation : je trouve qu'il y a quelque chose, une fraîcheur, en même temps un volontarisme debout contre la mort inéluctable. J'aime ce mélange, cette gaieté envers et contre tout, non dénuée de lucidité, mais l'expression me paraissait un peu "brute de décoffrage", sans apprêt, ce qui est plutôt agréable, mais aussi sans subtilité. Le premier vers me plaît par sa comparaison insolite ; le deuxième quatrain est trop direct pour moi, me met face de manière trop directe (à mon goût) aux enjeux du poème. Le troisième, ben c'est pour la moitié du Brassens, quoi, et il n'apporte vraiment rien de neuf à la citation. Le quatrième est mon préféré, sans conteste, avec son ironie apaisée. Toutefois, je me dis qu'il serait plus percutant sans le dernier vers : le refrain, selon moi, a été suffisamment décliné, le message clair. Au final, je pense donc que le poème gagnerait en dépouillement, ce qui allégerait ses sabots. Le thème est des plus classiques mais, par moments, la fraîcheur de l'expression permet à mon avis de le renouveler. J'espère que vous ne m'en voudrez pas, Pimpette, si je vous dis que je pense que vous pouvez faire mieux en creusant davantage vote inspiration... |
macaron
4/3/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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"Tous mes jours sont des adieux", écrivait Chateaubriand à la fin de sa vie. C'est un peu ce que vous nous dites, simplement, avec quelques couleurs qui ne font pas peur.
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brabant
4/3/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Pimpette,
Un petit haussement d'épaules dérisoire, léger, un sourire comme l'indique si joliment l'exergue, et puis la vie, la vie jusqu'au bout, avec ses bonheurs, ses petits bonheurs simples "coin de petit beurre" (sur un coin de table : mignon !) et ses bonheurs plus grands : "Des femmes rondes et leurs amants", en toute lucidité (troisième strophe) et c'est reparti pour un jour/tour... de manège. Ne pas trop se soucier, on a fait de la monnaie à la grande tirelire de l'existence et le doute est léger aux poches si lourdes qu'on a encore bien le temps avant d'en atteindre le fond. "Jusqu'à quand ?" Eh bien, ne regarder que le pompon du manège et puis ce sera pour toujours :) Et s'il y a un marin : Vogue la galère !... La galère ? Hum !... :D :D :D Meuh que non ! Une caravelle pour Cythère : "Encore une fois dire je t'aime" Incorrigible Pimpette ! lol :)))))))))))) |
Anonyme
4/3/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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jusquà quand ? Q'importe ! "...quam minimum credula postero".
" un peu fanée, encore jolie". Chère Pimpette, l'automne a ses couleurs que le printemps envie, et s'il a moins de fleurs chacune est fort jolie". Alors pourquoi ne pas "perdre le Nord encore une fois" ! Et puis, encore longtemps, distrais-nous avec tes jolis poèmes. |
Anonyme
4/3/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Juste un petit bonjour en courant d'air, pour te dire combien je reste gourmand de ta poésie.
J'ai de quoi éditer un recueil de tes formules et de tes pensées. Ici j'ai choisi : " Je me promets ce matin même De ne pas mourir aujourd'hui". Je trouve cette détermination tout à fait contestataire et revigorante. Elle me fait penser au "Indignez-vous" de Stéphane Hessel. Puisses-tu te répéter cette phrase tous les matins. Cordialement Ludi |
Mona79
4/3/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ma foi jusqu'à quand ? Que ce soit le plus longtemps possible, surtout si on en décide soi-même... C'est une pirouette savante, un pied de nez à la mort qui rôde et qui nous guette.
C'est joliment dit d'une façon originale et légère. Charmant poème. |
Zalbac
4/3/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Il est rare, hélas pour moi, que la poésie rimée me touche. Peu rimé très rythmé, ce texte a chanté dans ma tête et m'a parlé de ce qui me trouble ces temps ci. Il continue de se dérouler longtemps après sa lecture tels ces airs d'orgues de barbarie...
Merci pour cette émotion nouvelle. |
Acratopege
5/3/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je vois, j'entends Juliette Gréco encore assez jeunette chanter ce poème en mettant sur ses épaules, dont les hommes de sa vie, sans doute, ont croqué un bout, ses belles mains en croix! Le thème est banal, c'est vrai, de la vieillesse qui grandit insensiblement depuis le fond de notre carcasse, puis se manifeste à l'extérieur. Le thème est banal, mais très délicatement traité, avec une simplicité et une sorte de naïveté qui fait plutôt juvénile...
Bravo |
kano
13/3/2013
a aimé ce texte
Pas ↓
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Le rythme est maitrisé, l'ensemble est homogène et ce poème a la stature et le savoir faire des textes publiés aujourd'hui. Mais il en a la froideur aussi: je n'ai strictement rien ressenti a sa lecture.
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Pouet
13/3/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai bien aimé ce petit poème, fort charmant ma foi.
L'entame me plait, originale. Le poème commence gaiement et se termine de façon plutôt triste, une progression fort rapide en quatre strophes, personnellement j'en aurais bien repris quatre de plus... Le message passe bien de façon ludique et rythmé. |
Eki
23/9/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Juvénile et fraîche poésie...
Mes épaules, coin de petit beurre (vers tendre) Bel optimiste dans cette dernière strophe. Je me promets ce matin même De ne pas mourir aujourd’hui Un léger doute parfois m’obsède Je tiendrai le coup jusqu’à quand ? Une douce espérance à remonter en pleine lumière |