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Poésie libre
Pimpette : Le moment venu…
 Publié le 12/02/14  -  15 commentaires  -  686 caractères  -  369 lectures    Autres textes du même auteur

C'est ce titre qui a brutalement inspiré le texte.


Le moment venu…



La vie est une auberge où défilent les trains
Suffit de brûler les stations
De s'être pris quelques râteaux au comptoir de la gare
D'avoir senti les larmes traverser un semblant de bonheur :
Sombres bouffées d'au-delà…

Les choses de la vie sont autant de babioles
Malgré le dur fluo valsant sous les pinceaux
Cent promesses en naufrages dans les regards menteurs
Essuyons vite ces larmes au coin de nos suaires

Dieu n'est pas en vacances au flanc des cumulus
Il nous attend peinard pour la troisième mi-temps
Guettons l'ultime seconde sans filet ni lendemain
Car la plus jeune des Parques nous cueille au Terminus…


 
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   Robot   
25/1/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Ce poème m'a retenu par l'incongru d'une auberge traversé par les trains dont je ne saisi pas l'image. Pourquoi n'avoir pas parlé d'une gare ou d'une ligne. C'eut été plus logique. Ensuite pour ne pas avoir de doublon vous pouviez remplacer le mot gare au troisième vers par buffet qui dans le contexte restait compréhensible.
Reste que l'idée que vous vous faites de la futilité des évènements de la vie face au moment venu est ensuite plutôt bien exprimée, quoique votre rédaction m'apparait un peu décousue.

   leni   
12/2/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Ce texte est du rhum agricole il fait soixante degrés Ca commence fort: La vie est une auberge ...Viennent :les bouffées d'au-delà....les babioles Et ce quatrain final assez époustouflant

ieu n'est pas en vacances au flanc des cumulus
Il nous attend peinard pour la troisième mi-temps
Guettons l'ultime seconde sans filet ni lendemain
Car la plus jeune des Parques nous cueille au Terminus...

Superbe de convictionAprès plusieurs relectures j'ajoute un+ pour la troisième mi-temts Avec P'tit Jésus c'est du meilleur Pimpette

   Marite   
12/2/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Spontanés et sincères, c'est ainsi que j'ai ressenti ces vers libres. Un condensé des émotions qui peuvent pointer le bout de leur nez quand commence la "troisième m-temps" avec la certitude de l' approche de l'ultime seconde qui devra être vécue sans filet ni lendemain.

... les larmes traversant un semblant de bonheur
... les choses de la vie présentées comme babioles

Une façon de ne pas se laisser aller à la panique. La note finale qui se veut rassurante m'a bien plu :
" Guettons l'ultime seconde sans filet ni lendemain
Car la plus jeune des Parques nous cueille au Terminus…"

   Anonyme   
12/2/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Salut pimpette,

Ça commence très fort. Ben oui, la vie est une auberge où on croise beaucoup de monde, des gens de passage ou des habitués. Ils viennent on ne sait d'où et on ne sait pas à quelle station ils en sont de leur vie. Il arrive qu'on fasse connaissance ou qu'on soit rejeté, et malgré le fluo dont on aimerait colorer chaque événement de sa vie, on fait finalement le compte de toutes les babioles.
Tout ça est dit avec une désespérance assez joyeuse. On sent que la plus jeune des Parques aura du mal avec toi.


Courage, Pimpette, et surtout garde ton humour, t'as des kilomètres d'avance.

Ludi

   troupi   
12/2/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Salut Pimpette.
Tes mots, tes expressions reconnaissables entre mille nous amènent toujours en promenade songeuse mais avec humour, une touche de détachement. Cet air de ne pas y toucher.
Je suis d'accord avec Léni pour dire que la troisième strophe est remarquable.

   Arielle   
12/2/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Vrai que les halls de gares sont nettement moins accueillants que les auberges ! C'est plus sympa de dérouler son petit train-train de vie autour d'une table que sur un quai, particulièrement quand on approche de sa troisième mi-temps ;-)
Le voyage est foisonnant quand on le fait à travers ton regard. même si la toile sert tour à tour de voile ou de suaire, c'est sans filet qu'on ira se moucher dans les doigts de la dernière Parque et cette vision des choses je la partage tout à fait. Merci Pimpette !

   Condremon   
12/2/2014
Bonjour

Des premières phrases de strophes lancées comme ça, un peu comme une suite de brèves de comptoir (Auberge espagnole bien sûr).
J'aime bien.

   senglar   
12/2/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Pimpette,


Comme te voilà sombre ma Pimpette, avec malgré tout ce ton de gouaille ici mêlé de recul, cette tournure de garçonne.

Ô les gares et leurs destinations trompeuses ! Ô les stations qui défilent avec des promesses de calvaires ! Et finalement le terminus, mais nous ne sommes pas Jésus et c'est une Parque juvénile qui nous attend au bout du rail.

Pour des jeux interdits ?

La nique à Dieu le Père sur son nuage !

Lol

Brabant :)

   fugace   
12/2/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
"La vie est une auberge où défilent les tains...les choses de la vie sont autant de babioles...cent promesses en naufrages dans les regards menteurs..."
Tu dis tout cela avec grande simplicité et humour! Bien sûr, on prends des râteaux, on reste parfois KO, puis on repart OK.
Une anecdote: on va parfois déjeuner chez une mamie de 89 ans, Ginette, qui tient seule son restau. Pas de menu, on mange (très bien), si on lui plait.... Il y a une affiche: "Ici on ne fume pas, on ne crache pas, mais on meurt quand même".
Aucun rapport apparent, mais j'ai associé Ginette à ton poème!

   Purana   
12/2/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonsoir Pimpette,

Souvent ce n'est pas la vie, mais la lumière qui change et nous renvoie un aspect différent.
Dans la lumière de ce poème, la vie est une invitation à se recentrer.
J'ai ressenti un plaisir immense à trouver les mots qui me permettent de découvrir des nouvelles images, une sorte de petit film dans lequel on est à la fois spectateur et acteur.

J'admire ta force pour obtenir des résultats si bons en écrivant dans une langue tellement symbolique.
Je trouve que les entrelacs de puissants symboles sont le signe qu'un profond travail de ta part en est l’œuvre.
Un passage dans ton laboratoire me permettrait de mieux saisir la trame secrète de tes idées.

Tu me montres qu'il y a une autre façon de dire les choses, par ta très subtile poésie et la grande finesse d'esprit qui est la tienne.
Ce poème me plait beaucoup et je trouve la forme très esthétique. Bravo !

   irisdenuit   
13/2/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Chère Pimpette,

Un style à part, une façon de dire les choses remarquable.

Que du bon dans ce poème.

Que de belles images à croquer.

Merci de ce très agréable moment sous tes lignes.


Amicalement, Iris

   melancolique   
16/2/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Pimpette,

C'est très joli, j'aime beaucoup ce texte, avec ce ton léger malgré le sujet qui n'est pas très joyeux. Cette auberge est très poétique, ces "Sombres bouffées d'au-delà"...plusieurs images me plaisent, je retiens surtout:

"Les choses de la vie sont autant de babioles
Malgré le dur fluo valsant sous les pinceaux"

Merci pour cet instant de pur poésie, et au plaisir de vous relire.

   Dyonisos   
5/3/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
De bien jolies images sont apparues à la lecture de ce poème très réussi.

Merci pour ce bon moment de lecture Pimpette.

   Anonyme   
16/3/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Quel étrange mélange...monothéisme judéo-chrétien, mytho greco-romaine, leurre "amoureux"...en outre,dans les forums anglophones on crucifient ceux qui osent "placer" le mot Dieu dans leurs poèmes, tellement c'est considéré ringard...c'est dire les engueulades dignes de Cyrano de Bergerac entre l'infime poète que je suis et eux...en somme, ton poème n'est pas facile ni a classer ni a noter, mais il se lit bien.

   Lulu   
23/3/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Pimpette,

j'avais pour habitude de vous lire dans une tonalité plus joyeuse. Ici, c'est l'idée d'une fin qui vous a inspirée.

Je trouve que c'est bien rendu. Les larmes se font sentir, comme s'il y avait un poids - que j'espère passager - à être, tout simplement dans un temps qui file.

J'ai bien aimé la première métaphore "La vie est une auberge où défilent les trains", moins certaines formules, comme "autant de babioles", même si je pressens ce que vous avez voulu signifier.

Enfin, ce que j'aime dans ce poème, c'est qu'il semble avoir été écrit à la va vite, tant il est fluide, et qu'il porte en lui un véritable objet d'inquiétude.

Je trouve sympa, par ailleurs, d'avoir composé ce texte à partir de ce qui allait devenir un titre... C'est un bel exercice de style.


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