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Poésie libre
Pimpette : Petit Jésus, prière du soir…
 Publié le 31/12/12  -  11 commentaires  -  615 caractères  -  282 lectures    Autres textes du même auteur

Je pose la question
Ne la bousculez pas !


Petit Jésus, prière du soir…



Si vous n'êtes pas né
Petit Jésus, prière du soir
Génuflexion, confessionnal
Il vous faudra trouver tout seul
L'énoncé du problème
Parce qu'au commencement de je ne sais quoi
De je ne sais quand, de je ne sais où
Quelques quarks se sont mis à enfanter les hommes
De moins que la matière jusqu'à plus que l'esprit
En passant par les lacs, la lune et les poètes
Si vous n'êtes pas né
Petit Jésus, prière du soir
Génuflexion, confessionnal
Vous faudra dérouler les questions embrouillées
La réponse est si simple
Qu'elle échappe à jamais


 
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   Labrisse   
31/12/2012
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour


Voici qu'après deux lectures, et nous sommes en "libre" d'ou il ne peu sortir puissamment que du subjectif, je me retrouve tout autant dubitatif que la réflexion qui a présidé à l'établissement de cette pièce...

Donc, je lis "à la volée" et moi, j'ai le gout d'une litanie, d'une prière ! Où sous un scientisme à raccourcis l'auteur expose sa vision d'un déroulement entropique du monde (ce que l’on savait déjà), du quanta à la réflexion poético-philosophique, tout est balayé, disserté d'un revers...

La forme choisie met cette narration entre deux répétitions d'un même refrain (ou il est question d'un enfant né dans une crèche avec des moutons et des ânes à qui l’on a bien fait payer plus tard sa verve et ses insolences).

Puis l'envoi qui tient sur le dernier distique... et qui ne me déplait pas.

Mais il manque de la matière à ce texte, c'est son principal défaut à mon sens... de plus au final, cette réflexion en terme d'une esthétique lexicale ou sémantique ou syntaxique n’est pas avérée… Il n’y a pas, par exemple de figures de style flagrantes ou ces genres d’ornements littéraire qui émoustilleraient les sensations.

L.

   rosebud   
13/12/2012
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Ce poème est assez sibyllin pour être intéressant.
La petite ritournelle "Si vous n'êtes pas né..." est très étrange et comme un peu malsaine; je l'imagine débitée par un enfant pas sage, trop intelligent et qui ne s'en laisse pas compter.
Telle que je la comprends, cette ritournelle est moins irrévérencieuse qu'elle n'y paraît et l'auteur ne semble pas avoir résolu les "questions embrouillées" lui-même.
La fin est très belle:
"La réponse est si simple
Qu'elle échappe à jamais"
Avec un peu de travail en plus, ç'aurait pu faire un grand poème.

   brabant   
31/12/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Pimpette,


Ben oui que veux-tu (sans point d'interrogation car l'on sait) Petit Jésus est devenu grand et les quarks par la combinazione sont devenus coquins. Et c'est probablement à cause des poètes qui ont chanté la lune se reflétant dans un lac (lacs ?) que l'hermaphrodite a finalement trouvé ennuyeuse sa solitude duale pour trancher dans le vif et faire de son tout deux moitiés égrillardes chacune au regard de l'autre.

Vive l'amour à deux et pour désembrouiller le tout au cas où, en cette veille d'année nouvelle, on peut se mettre à trois, à quatre ou cinq ou... Attention ! Pas trop nombreux quand même, on redeviendrait quark et ça, ça s'rait vraiment dommage !


Bonne Année Pimpette ! :)

Bonne Année à Toutes et à Tous !

:))))))))))))

   pieralun   
31/12/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Pimpette,

Parce qu'au commencement de je ne sais quoi
De je ne sais quand, de je ne sais où
Quelques quarks se sont mis à enfanter les hommes
De moins que la matière jusqu'à plus que l'esprit.

J'ai adoré ce passage très humain: " de je ne sais quoi, de je ne sais quand, de je ne sais où" , subtil et beau : " de moins que la matière jusqu'à plus que l'esprit", onirique: les quarks ont enfanté les hommes.
Le tout encadré par le langage simple qui caractérise Pimpette.

Ce petit poème me porte à croire en quelque chose.......
Bonnes fêtes Pimpette

   leni   
31/12/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ce texte m' a fait penser à Prévert mais non c'est du Pimpette Nous sommes de la poussière d'étoile engendrée par des Quarks Et oui il y avait quoi avant le Bing Bang?C'est tellement bien dit:Parce que au commencement....Et de fil en aiguille voilà:plus d'esprit Et voilà :les poètes On répond par la science à comment Mais pourquoi?La réponse est si simple qu' elle échappe à jamais Superbe texte
Bonne année Pimpette Leni

   Anonyme   
31/12/2012
Bonjour Pimpette,

Le dernier poème de l'année est donc le tien. Ça ne pouvait pas mieux tomber.
Je m'en serais voulu de ne pas passer te saluer, toi dont je sais presque par coeur ton poème " Tant et tant ", qui est sans doute le texte qui m'a le plus ému sur ce site.

Concernant ce " Petit Jésus..." je vais m'abstenir, en souvenir de tous les autres où tu parlais si bien de toi, ou de celle qui portait tes mots.
C'est que, vois-tu, je suis " apathéiste " , depuis peu j'en conviens, et je trouve cette position si confortable, que pour rien au monde je n'ai envie qu'on vienne me secouer dans mon hamac.
Je rappelle à tous les mécréants raisonneurs et décortiqueurs de religions, que l'Apathéisme considère que la question de l'existence ou de l'inexistence de divinités n'a pas d'intérêt ni d'utilité pratique. Je précise que je suis trésorier du club, que la cotisation est de 5000€ par an (on ne veut pas d'emmerdeurs), et qu'on ne devient apathéiste que si l'on est à jour de sa cotisation.

Et donc voilà que dès l'aube tu me demandes de réfléchir à plusieurs à un problème que je n'avais pas tout seul. Alors que j'ai un plateau d'huitres qui m'attend aux halles de mon quartier, et que mon souci du matin est de savoir s'il faut les déguster nature ou avec une goutte de quelque chose.

C'est vrai Pimpette, les huitres nature ou pas :
- " La réponse est si simple
Qu'elle échappe à jamais "

Pour le reste, et pour ne pas paraître cynique :
- " Petit Jésus, prière du soir
Génuflexion, confessionnal "
Il y a déjà longtemps que j'ai répondu définitivement à la question.

Tous mes voeus à toi, Pimpette, et à tous ces chers oniriens, qui me font quelquefois rire et si souvent pleurer.

Ludi

   Anonyme   
31/12/2012
Qu'il soit né, ça, c'est incontestable. Assez d'historiens se sont penchés sur l'évènement.
" Au commencement de je ne sais quoi, je ne sais quand je ne sais où..." cette question étant posée pour des milliards d'humains, cette question ayant une multitude de réponses donc aucune, chacun retiendra celle qui lui convient.
Personnellement ne trouvant pas trop d'intérêt à ce texte, je m'abstiens de noter.

Tous mes voeux, Pimpette, au seuil de cette nouvelle année.

   Artexflow   
2/1/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un très beau poème, très aérien qui me convient tout à fait. Du moins que la matière à plus que l'esprit, alors ça je vous assure que je vais m'en souvenir !

Bravo à vous, je trouve ça relativement impeccable :)

   Charivari   
4/1/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Pimpette et bonne année !

J'aime beaucoup ce
"Petit Jésus, prière du soir
Génuflexion, confessionnal"
pour son côté comptine, faussement naïf, on y sent parfaitement une petite pointe d'ironie

J'adore aussi
"De moins que la matière jusqu'à plus que l'esprit
En passant par les lacs, la lune et les poètes"
je trouve ça très poétique, et j'ai bien apprécié aussi les deux vers finaux. Ça fait donc déjà plus de la moitié du poème, tout à fait réjouissant, tant pour le fond que pour la forme...

Et pourtant, il ne m'a pas entièrement convaincu, ce texte... J'ai été gêné par les quarks, et par des phrases que j'ai trouvées un peu lourdes et tordues, entre trouvaille et trouvaille (globalement, celles que je n'ai pas citées). Le rythme et l'alitération s'en ressent. Dommage.

   Titato   
6/1/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Il m'a plu de filer ce poème que j'ai ressenti taquin et perdu, égaré dans une coquille de drôlerie. Ce poème, je le ressens frais et froid.

"parce qu'au commencement de je ne sais quoi
De je ne sais quand, de je ne sais où", j'aime beaucoup l'énumération, et sa façon d'annoncer l'idée, les idées, de "quelques quarks..."

Un poème humble aussi en le sens qu'il se reconnaît perdu dans une immensité, en laquelle il fut largué, sans mode d'emploi - comme tout à chacun - et une immensité qui ne semble avoir ni queue ni tête parfois.

Poème sympathique, et qui fait miroir, et puis comme je l'ai dis, c'est frais, c'est une lecture qui m'a offert du bon, sans accrocs ou autres...un petit poème comme on en compose toutes et tous, je suppose, son petit lot par jour.

MOi, j'ai bien aimé le suivre.

Cordialement.

   tchouang   
6/3/2013
Commentaire modéré

   Anonyme   
10/8/2014
Oui ? Pas compris. Un peu déçue aussi, je m'attendais à autre chose, à quoi j'en sais rien mais cette histoire de quark et ce problème pas énoncé auquel faudrait donner une réponse... Je sais que Ses voies sont impénétrables mais là... C'est certain, la réponse - comme la question - m'échappent complètement.


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