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Raoul
6/8/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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C'est une poésie qui sait voir les "petits riens" et le sel du morne. Bravo pour ce choix d'axe pas évident à tenir.
J'aime la modernité du tout, loin de tout cliché, je lis un monde simple, construit, au vocabulaire limpide et bien choisi, de plus, l'auteur ne nous tire pas par la manche, ne montre pas qu'il écrit et fait confiance à son lecteur avec une grande simplicité ce qui est pour moi vraiment un plus. Ni trop, ni trop peu, le tout est bien équilibré. Pourtant réfractaire aux infinitifs poseurs, ici, ils passent avec un naturel désarmant. J'aurais deux petits bémols à apporter en terme d'écriture, les deux "nez" à si peu d'intervalle me gênent, ainsi que les "de [mes] secrets", "pour [ma] tête" un peu trop envahissant à mon goût. J'aime bien. |
Fanch
29/8/2012
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C'est curieux, sur le fond, les images et les idées sont très intéressantes mais je trouve le style haché et trop décousu, le sentiment de vouloir à tout prix "faire moderne"
on a l'impression que ce texte pourrait être de la prose (réussie pour le coup!) que l'on a trituré et segmenté pour le coup, je m'abstiendrai de noter... |
Arielle
29/8/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Proésie du quotidien que tu saisis et restitues à merveille par petites touches comme le ferait un peintre ;-)
J'ai particulièrement aimé : "un petit bonheur sans objet" "Finir la nuit en rond sur ton épaule" Une mélancolie teintée de pudeur, d'humour et de courage. J'aime cet état d'esprit. |
Marite
29/8/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
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J'aime ce genre de poésie qui décrit, avec précision je trouve, les états d'âme qui nous traversent parfois.
"Piocher les mots au fond de mes secrets Avaler deux trois larmes Finir la nuit en rond sur ton épaule Chuchotis inaudibles en bouche Très peu parler, mieux se souvenir" C'est la strophe que je préfère car elle contient tous les ressentis de ces instants de pause. Les "Migrafalgan" gâchent un peu la poésie de l'ensemble. |
Anonyme
29/8/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Chez Pimpette, la poésie c'est de l'amour en papillotte.
On sait que ça va être bon, mais on ne sait pas tout à fait ce qu'on va y trouver, du sucre, du chocolat ou de la pâte de fruit. Et moi je suis chaque fois comme un enfant gourmand qui déplie ça à toute vitesse parce qu'il en a été privé trop longtemps. Je mords dedans à pleines dents, je laisse le sucre envahir mes papilles et couler dans ma gorge, et je suis triste quand ça s'arrête. Alors je lis le petit mot qui l'accompagne et je le mets au fond de ma poche, comme ça, ce soir ou demain, je pourrai prolonger encore un peu ce petit instant de plaisir. Qui c'est qui dit merci à Pimpette? Ludi |
brabant
29/8/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Pimpette,
Cela paraît tellement évident de le dire, de le vivre comme cela, une belle leçon de philosophie en fait, qui montre que rien n'est jamais acquis, et qu'il faut toujours construire et reconstruire et réparer, raccommoder, repriser, coudre et recoudre... et que la nuit est propice pour cela. "Petit matin pointe le bout du nez" : C'est reparti pour l'Aventure, sans crainte, sans souci des horions, des bleus à l'âme, la nuit est une boîte à pharmacie... façon Disney, façon Barbie (Mais non ! Je te charrie, Pimpette)... pour qui a envie d'y croire... façon Perrault, façon Gustave. Y croire est un besoin enchanté ! La gravité n'est jamais bien loin du bonheur, le bonheur est un combat, une lutte de tous les instants, le bonheur se construit dans une durée. Ah !... le trantran assassin ! Et deux Migrafalgan pour les micro-blessures ! lol :))) |
funambule
29/8/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Mots télégraphiques... chaque envoi (pesé ou pas) libère son lot de pensées met l'imaginaire en confettis... et chaque lecture peut emmener dans un nouvel ailleurs selon la ligne où l'esprit butera, s'envolera vers un pan de sa propre histoire.
Difficile donc lorsqu'on appuie un peu ses yeux sur la lecture d'aller au bout (sauf sans doute le première fois). Épars et liés sont ces mots puisque tout se tient cependant, puisque chaque image n'a d'autre objet que de laisser deviner ce qu'elle dissimule... puisque chacun peut se trouver dans son dos. Une esquisse d'analyse qui ne dénie pas le côté "écriture automatique" se dégageant de l'ensemble. Est-ce là qu'est niché le secret de cette improbable modernité. Peut-on regarder le monde à travers un trou de souris? J'avance que c'est sans doute la meilleure façon de le comprendre un peu... juste ce qu'il faut... qu'aller plus loin serait se perdre et nier notre animalité, notre normalité humaine. Loin de tout intellectualisme, en décalé sur l'émotion, cette poésie d'instant offre au lecteur une multitude de portes... j'ai ouvert les miennes. Merci! |
leni
29/8/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Pmpette au quotidien ..imprévisible mais plus nature que nature On est désarmé par tant de simplicité poétique Et puis:index sur les lèvres je n'ai pas tout dit
Piocher les mots au fond de mes secrets Avaler deux trois larmes Finir la nuit en rond sur ton épaule Chuchotis inaudibles en bouche Très peu parler, mieux se souvenir Ce sont cinq vers merveilleux! ET BISOU POUR LA BELLE Tu conjugues merveilleusement la poésie du quotidien Leni |
Anonyme
29/8/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Petit train de la nuit,
Petit train de la vie... Pour se souvenir... Des mots espérés, Des soifs d'orage... Alors, un bisou pour cette toute belle, Au bois dormant. |
widjet
29/8/2012
a aimé ce texte
Un peu ↑
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De très loin supérieur et plus raffiné que le précédent texte ("Je ne suis pas") avec quelques trouvailles délicates (« Finir la nuit en rond sur ton épaule », « Les mots espérés tendrement/Naissent au nez des souris »), il se dégage une forme de langueur juvénile dans ce texte, un bon dosage entre l’enfance et l’âge adulte.
Espiègle et pudique, plutôt agréable dans l’ensemble W |
pieralun
29/8/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Beaucoup de fraicheur, de légèreté dans ce poème.
IL EST JOYEUX !!!!! malgré quelques larmes, ce qui n'est pas un mince exploit. Réfléchissons.....quels sont nos poètes joyeux? Je ne les connais pas tous bien sûr, mais il me semble que ces poésies sont rares.... Brassens, Prévert, Charles Trenet... oui oui. J'ai beaucoup aimé. |
melancolique
29/8/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonsoir Pimpette,
C'est un texte plein d'émotions, je le trouve très joli et attendrissant, avec des images simples mais qui fonctionnent. J'aime surtout le début, je retiens: "Index sur mes lèvres car je n'ai pas tout dit" et aussi "Piocher les mots au fond de mes secrets" Un seul mot que je n'aime pas est "Migrafalgan ", mais le poème reste très beau. Merci pour cet instant de poésie. Au plaisir de vous relire. |
Sidoine
30/8/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Pimpette,
J'ai beaucoup aimé ce poème, simple, frais, et prenant. Les Migrafalgan de la dernière strophe me plaisent tout particulièrement. Je trouve que les images sont tendres, enfantines, et profondes en même temps, à la fois surprenantes et faciles à visualiser. La seule chose qui me gêne un peu est bizarrement ce que j'adore: la simplicité. On dirait que tout coule de source...! Pas de sophistication ici, du moins en apparence... en somme, trop de naturel pour moi, et pourtant, qu'est-ce que ça fait du bien! Sidoine |
Anonyme
30/8/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Des pensées qui défilent, de superbes images qui coulent comme un travelling-panaroma que l'on suit et qui nous berce.Un espace presque onirique, et puis hop !! « debout » Fini de rêver...
J'aime beaucoup. |
JeanLapin
10/7/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Pourquoi j'aime ceci :
"Les mots espérés tendrement Naissent au nez des souris" ? Allez donc savoir. L'idée du bonheur offert par l'instant, "petit bonheur sans objet", bonheur sans raison, lui aussi, voilà qui m'enchante. Car s'il faut chercher une raison au bonheur, où allons-nous ? Il nous claquera entre les doigts, comme une bulle de savon ! En tout cas, on a vraiment l'impression de partager ce "moment singulier", et presque l'odeur d'orage dans l'air soudain léger... |
Lulu
9/10/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Pimpette,
j'adore ce petit poème qui dit peut-être un petit train train, mais tout en délicatesse. L'émotion est là au fil des vers. J'aime notamment, mais pas seulement, ces mots : "Avaler deux trois larmes / Finir la nuit en rond sur ton épaule". J'aime beaucoup le style qui semble provenir avant tout des ressentis que sont les vôtres. On triche parfois avec un autre narrateur que soi, mais ici tout semble relever du vécu. Cela sort comme d'un volcan, mais en douceur. J'aime beaucoup ce final : "Debout !" Je le fais mien, m'exhortant aussi parfois de la sorte. |