Un texte amusant sur un ton léger sans prétention, un humour tourné vers soi même, dont le sujet frivole fait plus de place au sourire qu'à la poésie. Le second couplet file une métaphore automobile amusante, j'aime bien le coeur"ébréché". En conclusion un texte léger qui vaut essentiellement par son humour et dont l'auteur ne se prend pas au sérieux. je serais curieux de l'entendre mis en musique.

Tout d'abord j'aime le ton humoristique de cepoème bien construit en
chanson C'est oeil pour oeil dent pour dent!!!!J'aime beaucoup les images simples et directes Mes yeux bleu jean....amour un vrai terrain vague pas un..Et puis je le bourlingue!!C'est le ton chanson
Très chouette Leni

Chouette, effectivement, avec de jolies trouvailles qui passent bien ici: "mes yeux bleu jean", "j'ai klaxonné d'un seul regard" - et "un mirliton sous mon Damart" suggère l'idée d'un ensemble de vers de mirliton: on ne se prend pas au sérieux! Effectivement, une mise en musique pourrait apporter encore un petit plus à ce poème.

Merci pour l'instant poétique.

Léger, tout en contrastes, dès le premier vers on est dans l'ambiance.
Mouloudji nous avait déjà chanté
"Coeur pour coeur
Dent pour dent
Telle est la loi des amants"
Mais ici on a une autre vision moins dramatique de la chose L'alliance du Damart et du jeans, pour moi ça fait mouche et puis j'aime bien qu'on "bourlingue" un peu ceux qu'on aime ...
Une petite musique bien choisie pourrait effectivement donner du peps à ce road movie sans prétention

Bonjour Pimpette,


Que voilà une chasseuse d'homme mignonne tout plein et redoutable à la la fois qui sait dire stop à l'homme en auto.

Ne pas s'y laisser prendre donc, à ce damart sans dentelle. Les chichis sont ceux du coeur et le coeur a ses exigences : "oeil pour oeil et dent pour dent " !

La route bien entendu est celle de la vie qui doit savoir rester un terrain vague, "Pas un jardin à la française", mais ne doit pas
devenir non plus un champ de mines : "J'enivre bien sans déchirer".
Sinon :
"Attention danger tôt ou tard" !

Cette chanson qui descend l'autoroute de l'amour la remonte en fait pour le vivre mieux. Avec ses dangers, ses contradictions, ses imprévus, ses avertissements, ses guerres nécessaires :
"Douce comme un petit gâteau
Dure comme pétale au frigo
Je bourlingue à qui mieux mieux
La guerre de Troie aura bien lieu..."

On n'est jamais trop prudente !

"... oeil pour oeil et dent pour dent..."

C'est une chanson... aucun doute possible! Le rythme prend le pas et les sons s'amusent entre eux. L'idée qui dirige le texte est bonne même si pas très originale mais il reste cette "pétillance" attendrissante qui entraîne dans le sillon des mots. Ritournelle me semble être un incipit adéquat dans la façon d'aborder le genre. Le texte cependant centre un peu trop le cercle émotionnel (amusé) de l'auteur pour convaincre totalement et donne un mix particulier qui déroute un peu. Ça pourrait se chanter comme ci mais ça s'entend un peu à côté. Ma perplexité vient du fait que j'entends bien l'effort (et même le talent) pour adopter phrasé "chanson" (ici ritournelle OK) tout en entrant dans quelque chose qui semble trop personnel (même avec le recul choisi)... et en même temps la clarté et le jeu du texte affichent une limpidité convaincante. Je pense qu'en chanson (sans modifier le fond et l'idée) il faut laisser un peu plus de soi de côté pour mieux créer le reflet que l'auditeur attends... qui lui permettra de se projeter dans l'univers de l'auteur.

Bon, le style est là et la personnalité de l'auteur fait mouche...

Par comparaison, j’ai ressenti l’auteur privé de la liberté de construction qui faisait le charme de ses poèmes précédents. Bridé par le genre poétique. Les idées, la finesse des tournures sont là, mais perdues dans l’effet d’ensemble. La chanson ? Pardon d’être si radical mais je crois que c’est un mauvais choix. Enfin, cette fois-ci je veux dire. Car outre que la poésie se perde, Je n’ai perçu aucune musicalité. Mais il est vrai que je n’ai pas l’oreille musicale.

PS : Bon, finalement je ne sais pas pourquoi j’avais été si radical dans mon commentaire. En écoutant la bande-son de la vidéo, ca ne sonne pas faux. La chanson, ce n’est pas mon truc, j’aurais du m’abstenir. La peinture par contre est un domaine qui m’est plus familier : j’aime les tableaux, naïfs, dans le sens de purs, heureux, chaleureux.

Depuis le début je dis : lisez, lisez, lisez Pimpette.
Je crois même avoir dit que votre poésie était touchée par la grâce. Alors il arrive que la grâce aille de temps en temps se poser ailleurs. Surtout ne lui en voulez pas. Ne m'en voulez pas non plus.

A quoi ça sert d'écrire un commentaire négatif sur un de mes auteurs préférés du site?
En même temps, ce commentaire valorise tous les précédents, qui suppliaient les lecteurs de vous accorder quelques minutes, lesquelles seraient pour eux des minutes d'émotion et de plaisir.

Il faut dire que depuis quelque temps je ne me satisfais pas souvent de ce que je lis ici. Est-ce la qualité qui baisse, est-ce une certaine banalisation de l'écriture, surtout en classique et néo-classique? L'été sera peut-être propice à régénérer mon attente, et à ne pas demander aux amateurs que nous sommes des performances que même des auteurs endurcis ont souvent de la peine à confirmer.

C'est vrai que je n'ai pas retrouvé dans ce poème/chanson les combinaisons de mots qui m'éclaboussaient dans les textes précédents.
La forme même me paraît un peu bancale. Je ne suis pas un spécialiste de la chanson, mais il me semble qu'on y trouve habituellement une certaine rigueur dans la reprise de la forme.
Ici on démarre par un quatrain rimé en octosyllabes chansonniers, c'est-à-dire légèrement élastiques à l'appréciation du chanteur, puis après le refrain, on bascule sur 7 vers libres non rimés. La 3e strophe est un sixain libre et non rimé, et enfin la dernière est un quatrain rimé...

Je ne sais pas du tout ce que ça peut donner en chanson, mais à la lecture c'est assez surprenant.
Pour le reste, si le ton est léger, il lui manque un peu de la fantaisie qu'on s'attend à y trouver.

Merci Pimpette pour l'ensemble de votre production.

Un bien joli portrait dont j'aime beaucoup le rythme sauf
"Ses cris de joie il me les doit
Son cœur ébréché également
Notre amour vrai terrain vague
Pas un jardin à la française
Les orchidées
N’y poussent pas
"
Où là il est plus difficile de "chantonner" le paragraphe.

De bonnes images, le premier vers donne le ton, tout n'est pas gris, tout n'est pas rose. Un côté espiègle charmant.
Les paragraphes mènent leur vie dans une fluidité très agréable.
Bonne route !

Adorable Pimpette ! Quel univers chatoyant, de mots, de musique, de peinture, d'idées... j'suis fan !

Et puis "douce comme un petit gâteaux " "dure comme pétale au frigo ", mais comment résister à deux vers aussi délicieux d'humour !

Super !
Moi aussi, j'aurais aimé dire ces mots et les ranger comme ça.
Bravo !
A+