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Anonyme
28/2/2021
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour
Vous aimez le classique, dites-vous en incipit et bien c'est raté pour ce texte car il n'a de classique que la catégorie : les erreurs sont trop nombreuses pour être citées toutes ici. A part cela, on peu trouvé ce poème intéressant dans la mesure où il raconte l'énorme travail de la composition. Un peu léger, quand même, car la plume est rarement docile et la spontanéité manque de vigueur. Très partagé sur l'appréciation. |
Cristale
6/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Aimer c'est bien, l'écrire également et je crois qu'ici l'auteur(e) un tantinet moqueur, s'amuse avec la forme.
Fi de la respectance des finales singulier/pluriel, des alternances féminines/masculines des quatrains. des diérèses qui caracolent à l'aise, des "e" muets qui s'allongent paresseusement sur les hémistiches... Oui, le poète amuse sa muse et c'est ma foi divertissant. Si vous aimez vraiment la poésie classique, vous me recopierez cent fois l'intégralité des traités de Sorgel, de Grammont, de Banville et "patati et patata et bis repetita..." Cristale en E.L. et une bonne note pour m'avoir fait sourire ^-^ |
papipoete
18/3/2021
a aimé ce texte
Bien ↓
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bonjour piu
C'est décidé, je vais écrire mais pas n'importe comment ; en classique ! Pas facile, ça coince là en métrique ! Pas simple de trouver cette rime, mais je l'aurai ! Passent les heures au cadran de l'horloge...ça y est j'ai mon sonnet ! NB C'est vrai que lorsque la plume fait du " sur-place ", on pourrait passer au néo, au contemporain, ou au libre sans condition ! mais c'est comme un créneau au volant " je vais y arriver, il le faut ! " Le 8e vers est explicite, mais il ne faut pas que cela devienne " question du Grand Inquisiteur " non plus ! J'ai écrit par le passé, sous cette forme royale, mais malgré la difficulté, cela restait pour moi un très grand plaisir ! Techniquement, les règles sont quelque peu écornées sous votre houlette ! dans les deux quatrains, - pas d'alternance de masculin et féminin - du singulier contre du pluriel - au 3e vers, " attention " se lit en diérèse - au 6e vers " patient " idem etc... Il reste du labeur sur la planche ! |
Capry
18/3/2021
a aimé ce texte
Bien
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Ce poème est léger, frais, sa touche humoristique est appréciable, il a le mérite de nous faire sourire, c'est déjà un bon point.
En lisant l'exergue, on est prévenus, il y a du second degré. Du coup je me dis "l'idée me plaît, voyons voir comment le poète a choisi ses tournures!" Le sujet me passionne, l'inspiration est inhérente à chacun de nous donc le lecteur ne peut que se sentir concerné, c'est un point positif pour vous. Voici ma strophe préférée "Sa spontanéité le rattrape un instant Bien vite, il bride alors le vers récalcitrant Puis reprend vaillamment, écueil n'est pas naufrage." La première strophe est maladroite dans le fait d'inclure le lecteur, il me semble que l'inspiration c'est davantage une relation entre le poète et sa page ou son imaginaire, ses observations. Le lecteur doit observer cette relation mais ne pas y entrer. Le temps paraît ennuyeux, or l'inspiration si elle vous attrape ne voit pas les heures défiler. Vous avez d'ailleurs utilisé "exalté" donc il y a à mon sens une petite contradiction. Je trouve dommage l'usage de la parenthèse, ici elle est inutile, on comprend très bien sans car on oralise votre poème. J'aime bien "le poète emménage" Je pense qu'il y aurait eu d'autres éléments à intégrer pour varier : par exemple, la panne d'inspiration, une idée qui s'égare, des mots trop usités, la folie du poète, et j'en passe ... La dernière strophe est à travailler. Dans l'ensemble, ce poème est agréable à lire, d'où mon appréciation positive. |
Myndie
18/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour PIU,
Que voici un charmant souffle de fraicheur et d’humour ! Je choisis le fun plutôt que le défi : c’est ainsi que je reçois votre poème. « Poètes, vos papiers ! » chantait Ferré. Qui a aussi dit que les écrivains qui ont recours à leurs doigts pour compter le nombre de pieds ne sont pas des poètes mais des dactylographes. Mais je ne doute pas un seul instant que lui aussi, en vrai, aimait la poésie classique. Il me plaît bien de retrouver à travers le portrait ironiquement drôle que vous brossez, un peu de ce même ton narquois et tendre à la fois. Vous parlez de « carcan » et de « dogme » ; voilà deux mots forts qui résument combien écrire est parfois douloureux, combien il peut être difficile de passer sans vaciller de « l’imaginé » au « façonné ». Quel travail, quelle tension, quelle souffrance pour passer de l’idéal à la réalisation, de l’ambition de la perfection à l’achèvement ! Et quand on croit y être enfin, pan! le couperet tombe, impitoyable!^^ J’ai beaucoup aimé que vous ayez « poétisé » tout ceci sans trop vous prendre au sérieux. D’ailleurs, pour tout dire, rien qu’avec le titre, on sait qu’on va laisser les prises de tête à la porte ! myndie, Sans papiers |
Lebarde
18/3/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour PIU
Si le poème a été présenté en "classique" et logiquement déclassé, je rejoins certains propos et conseils précédents. Il vous faudra d'abord apprendre les règles, toutes les règles ( mais avec votre exergue, je soupçonne que vous les connaissez déjà). C'est le minimum mais pas nécessairement le plus dur, car le plus compliqué sera toujours de les mettre en application, toujours, et de ne jamais se laisser déborder par sa plume indisciplinée. Donc, travail et relecture et puis encore travail et relecture pour débusquer, e non élidé, hiatus, rimes insuffisantes qui échappent bien souvent à la plus affutée des vigilances. Si vous l'avez présenté directement en néo, alors votre sonnet est plein d'humour, parfaitement réussi et très réjouissant. Bravo. Sachez que le "classique" manque de plumes, enfin c'est mon impression. Il est toujours jugé avec une extrême sévérité ( c'est tellement facile de trouver la petite bête et le moindre manquement aux règles puisqu'elles existent) mais il est beaucoup lu et commenté et les auteurs obtiennent toujours le soutien et les encouragements des lecteurs. Merci pour ce texte plaisant et bienvenu ici vous y aurez votre place. Lebarde |
Quidonc
18/3/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour PIU,
Être classique ou ne pas être, est-ce là la question. Qu'importe tant que l'on ressent du plaisir à lire et à écrire. Je ne suis pas "prosodologue", bien loin de là, mais je suis sensible à l'humour quand il est déclamé avec élégance. Et j'ai trouvé mon compte à la lecture de vos vers. Merci pour ce partage |
Edgard
18/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Aïe Aïe Aïe , mon cher Piu… arriver à faire un poème classique léché, parfait dans sa forme, aurait ajouté à l’humour. Après tous ces tourments c’eût été une belle victoire… pour ce narrateur si persévérant.
Las, le tocsin a sonné plusieurs fois. (diérèse ici, rime féminine là…) que je n’aurais pas vus, car je suis vraiment trop nul pour les déceler. Le dilemme est que si vous voulez mettre en classique un faux poème classique où le narrateur se plante sans le savoir…vous ne pouvez pas ! hihi… Il n’empêche que quelque chose de marrant, c’est réjouissant et, en plus, la lecture est fluide et les mots bien trouvés, votre écriture me semble belle et aisée… « Le poète emménage Que sa plume docile épanche sur la page Suivant la partition qu’un dogme a dits sublimes Bien vite il bride alors le vers récalcitrant » La dernière strophe est réjouissante… Faites-en d’autres bien vite. |
Miguel
20/3/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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"Écueil n'est pas naufrage" : voilà qui est fort bien dit ; les obstacles ont vocation à être surmontés, et Paul Valéry parle de "Consentement de l'âme à des gênes exquises", pour évoquer l'art de versifier. Ce poème exprime l'effort d'écriture du poète classique avec une joyeuse ironie, une distanciation qui respire la sympathie. Et la naïve satisfaction de la chute est tout à fait réaliste, d'après ma propre expérience.
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Provencao
19/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bienvenue piu.
" Sa spontanéité le rattrape un instant Bien vite, il bride alors le vers récalcitrant Puis reprend vaillamment, écueil n'est pas naufrage. " J'aime bien cet esprit, cette malice, ce sarcasme qui posent en effet le problème de la plume docile, considérée comme une poésie égrénant les rimes... Car cette poésie tant convoitée revêt toujours une pensée, une attitude délibérées qui consiste à jouer sur " il le tient son sonnet"... le monde des mots obscurs ne nous est pas entièrement transparent. Plus qu’une façon de s'articuler et de s'écrire, la gausserie et la dérision en poésie sont une manière habile, de jouer sur l’ambiguïté liée à notre condition d’êtres exaltés et vous nous le présentez fort bien. Au plaisir de vous lire. Cordialement |
Anonyme
20/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Enlevé, un brin rebelle. Je suis heureux d'apprendre qu'il y a des erreurs, mais aussi qu'un sonnet en due forme peut être aussi sympa.
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