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Pat
14/12/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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La version interprétée par Eric est la première que j'ai entendue pour ce concours, c'est aussi ma préférée du musicien (pour ce concours). Je ne me lasse pas de l'écouter. J'aime tout dans cette interprétation : l'accompagnement à la guitare, la mélodie et la voix... J'ai découvert l'habillage de Tonton Falcone plus récemment. Ma première impression, c'est la proximité. Il y a, bien sûr pas quelques différences que j'ai de suite perçues, ayant en tête l'interprétation d'Eric. J'aime beaucoup aussi, même si les défauts d'enregistrement me gênent un peu (ils étaient en charrette, ceci expliquant cela). Le plop sur escarpée et le manque de relief, en particulier... mais ça reste quand même de qualité, même si je préfère quand même celle d'Eric.
Le texte est relativement nébuleux, mais ça ne me gêne pas plus que ça (j'aime beaucoup les refrains). Le "polyglotte" fait tout de même un peu bizarre, même si c'est assez dans le style Placebo. Il faudrait peut-être aller vers plus de simplicité lexicale, je pense pour de prochaines chansons. Mais le rythme et les sonorités sont bien présents, ce qui a été sans doute déterminants dans le choix des zicos. Bravo à tous pour cette chanson ! |
funambule
14/12/2011
a aimé ce texte
Bien
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Excellente construction pour ce qui concerne le texte destiné à être mis en musique. Je trouve aussi l'idée assez bonne même si un peu décalée en 2011. Après je déplore (même si j'entends le fond) le manque de clarté du texte et l'emploi de certains mots qui contredisent l'aspect "populaire" (que l'on peut toujours prendre de haut) de ce qu'est une chanson. Eric Le Noir s'en sort haut la main même si je sais qu'il répugne à toucher une virgule au texte de l'auteur... et que Tonton Falcone à eu la bonne idée d’escamoter le premier refrain... ensuite, ne pas suivre l'évolution (puisqu'il est évolutif ce refrain) n'était pas à mon sens une bonne idée... car le refrain n'est pas évolutif par hasard.
Je suis un inconditionnel (ou presque) d'Eric... j'ai découvert un autre artiste qui semble mériter le détour. Ce n'est sans doute pas le lieu de dire mais en échange de leur contribution il eut été sympathique d'éditer un lien où écouter les artistes qui ont gracieusement contribué à la réussite de ce concours. --> Il suffit de cliquer sur le lien posé sous le lecteur. Pat |
Charivari
14/12/2011
a aimé ce texte
Bien
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Surprenant, parce que les deux musiciens ont finalement retranscrit un univers assez proche (voix grave, acoustique, balade), alors que le texte pouvait être interprété de beaucoup de manières différentes. J'ai aimé les interprétations musicales (beaucoup celle d'Eric, mais celle de Tonton Falcone m'a assez plue aussi)... J'aime moins le texte, qui me semble beaucoup trop vague et qui, sans la musique, ne m'aurait pas parlé.
Cependant, comme pour "fine d'amoniaque", ces paroles avaient un certain nombre d'avantages pour une éventuelle mise en musique : des mots évocateurs, une bonne découpe (le refrain notamment)... Vraiment dur de mettre une appréciation ici, puisqu'il faut mettre une note à deux musiques différentes et un texte... On va faire un mix. |
Anonyme
14/12/2011
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Bonjour, Placebo, Tonton Falcone et Eric,
Comme d'habitude, j'ai écouté puis lu. Sur le texte d'abord, j'avoue que je me perds encore en conjectures. Peut-être s'agit-il d'une critique ethno-écologique du tourisme de masse, mais je penche pour une allégorie du tourisme hippie tendance Katmandou virant au boboïsme. Je risque de me prendre une déconvenue sévère lors de l'explication que Placebo ne va pas manquer de nous donner sinon je pleure. A moins qu'il s'agisse de la métaphore de Bugarach en ces temps agités de menace apocalyptique sur le CAC 40. Ou du Mandarom. Le néologisme du titre laisserait entendre qu'on parle un peu d'une perte de virilité. Cher placebo, autant vous le dire : j'y pige rien. Si le fond est trop profond pour moi, la forme me plaît assez : régulière, rythmée, avec de jolies sonorités et un bon refrain. En ce qui concerne la mise en musique, ma première impression a été de m'étonner de la proximité des traitements. J'ai alors lu le texte, afin de comprendre ce qui pouvait induire ce style précisément. Une petite nostalgie dans le refrain, peut-être ? Mais plus je le lis, plus je me dis qu'on pouvait, comme le dit Charivari, l'interpréter de bien des façons. Ça swingue, même. J'avoue avoir une fois de plus une grooooossse préférence pour la version d'Eric, bien plus aboutie à mon sens que celle de Tonton Falcone, même en faisant abstraction des problèmes d'enregistrement. La version "Falcone", avec ses sons électriques un peu planant, ne convient pas mal à mon interprétation du texte (tourisme spirituopiomane). Celle d'Eric irait plutôt, à mes oreilles, dans le sens de la nostalgie d'un temps que les moins de trente ans ne peuvent pas connaître, où tourisme ne rimait pas avec charter. J'aime beaucoup le soin apporté aux parties instrumentales. Eric a fait de la belle ouvrage pendant ce concours : c'est juste, précis, mélodieux, léché. Merci, Eric. |
vicon
18/12/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bon, c’est un peu délicat ici de donner un avis sur deux chansons… Mais c’est aussi très intéressant !
J’aime beaucoup les deux versions, alors je vais faire une distinction qui ne veut rien dire (bien qu’elle soit sincère, hein) et qui contentera tout le monde ! Potentiellement, je crois que je préfère l’esthétique de Tonton Falcone, qui appartiendrait à un univers musical plus proche du mien, peut-être un peu plus jeune. Mais la version me semble moins aboutie : voix pas toujours très juste, et suuurtouuuuut, cruel manque de percussion (et de basse)! Au refrain, ça laisse vraiment un vide… Pour le reste, je trouve que le squelette est bon, et peut amener à une belle impression d’espace et de mélancolie. La version d’Eric, très réussie dans son genre ! Pour pleins de raisons, j’aime ! Les voici : une guitare, une rythmique, une voix, un changement de ton, une autre guitare, un autre changement de ton ^^. Après, personnellement, je trouve les sons un peu trop ronds, j’aime bien les sonorités (beaucoup, voire beaucoup beaucoup) plus rêches, avec plus d’attaque. Mais même si je préfère les terres fêlées des guitares manouches, j’avoue me laisser volontiers prendre en otage par cette chanson aux panoramas verdoyants ! Pour les paroles, j’avoue ne pas y avoir fait très attention en écoutant les musiques. Je les prends ici comme un joli assemblage de son où quelques images ressortent d’entre les notes de musiques. (j’écoute là) Portent bien le chant je trouve. Le mot polyglote sonne naturel : bien joué ! Du coup il amène bien tout le texte. Pari réussi. Extatique… mouais. Un élastique dans les cheveux : belle image de sensualité banale, j’aime bien. Colle bien au chant. Refrain réussi à mon gout. Sacré couleur sous les montagnes. Je note. Pareille, image simple et sensuelle. Tout à fait adaptée à la chanson. Aïe, chanson finit, et il est trop tard pour remettre ça. Je termine en vous félicitant tous les trois (?), espère vous réécouter bientôt. Amicalement, PS : je me demandais pourquoi les versions étaient si proches… est-ce le refrain, « au cours d’une ballade » qui vous à fait faire ça ? Je vois une jolie ambiguïté « ballade / ballade », j’aurais bien aimé la voir un peu plus appuyée ! |
placebo
15/12/2011
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bulle
16/12/2011
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Pas évident de commenter avec les deux versions, sans privilégier l’une plus que l’autre, ou comparer ce qui semble comparable.
Et pourtant, c’est vrai que les deux confluent pas mal dans l’adaptation. Je vais oser dire que j’ai été un peu blues de ne pas entendre le déjanté de Tonton Falcone entraîner ce train à une allure de plus en plus vive. Les vers courts s'y prêtaient (mais ça n’engage et ne concerne que moi). Je sais qu'il y a eu pas mal de problèmes pour tenir dans les temps, et j'espère qu'il se pourra une 'finition' prochainement. (Greg, si tu passes par le fil de discussion ouvert par placebo...^^) Je trouve la voix bien posée (un peu à l’écart par moments), mais la ligne un peu trop monocorde, du coup. À côté, j'aime le rendu guitaresque. Je crois, en fait, que si je percevais le texte graduel, en montée, c'est parce que l’adaptation d'Éric, que je trouve plus "étoffée", m'est restée collée aux oreilles. Elle m’a permis la ‘visualisation’ d’un tortillard. Mais ça vient aussi du texte, quand même. Au fur et à mesure que les mots avançaient, j’ai vu défiler le train de la vie, tout bêtement. Avec ses hauts, ses bas, ses lacets. Les passagers descendent, d'autres montent, et ainsi de suite, jusqu’à son terme « plus de douleurs, on les épargne ». Le train de la vie mais du monde aussi (« il polyglotte »). Je suis presque certaine que c’est beaucoup trop simple pour un lézard comme placebo.^^ Merci, en tout cas, à Éric et à Tonton Falcone de nous avoir offert ce joli moment, en double version. |
Anonyme
9/11/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'adore le titre. J'aime aussi la légèreté du phrasé.
J'ai trouvé l'ensemble joli mais plutôt contemplatif. Personnellement il m'a manqué un peu d'émotion, de teneur. Un survol, beau et léger, mais un survol. De belles images. |
Anonyme
1/2/2016
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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C'est difficile de comparer les deux écoutes, toutes deux font vivre le texte avec émotion, peut-être que celle de Tonton Falcone est dans une tonalité plus douce, moins accentue dans le phrasé, mais il n'en demeure pas point que l'écoute est en plaisante.
Je préfère celle de Eric le Noir, car il a un grain de voix, inimitable, qui vous chavire, il s'approprie les mots, il les fait vibrer étonnamment, ça claque, ça vous remue, ça vit pleinement, ça vient vous chercher. Quant au texte, il vous embarque, j'aime ces textes aux phrases courtes, ils sont bien plus expressifs, ils s'accrochent bien plus facilement à la mémoire, j'ai eu tendance à vouloir me mettre fredonner. Très beau morceau, que vous nous avez offert en écoute, merci aux interprètes et au compositeur. |